MINI-ROMAN: PIEGE DORE

Première Partie:

sounds good!!!!la shuite la shuite!!!

liidé amagoul deuxième partie lol

outalko suite nak.ishhhhh on attend dal.allez Nemam Nemam Nemam

on veut la suite!!on veut la suite!!...merci Nemam

Cette salope de Rubi fait comme si elle avait lu Sérieux fiss je suis amoureux de toi !

Barki yalla nak jai lu Thia.yaw loma tekk?

Nemam guud continuation i like

merci je m'y mets j'espère très bientôt

La vie lui semblait parfois bien triste ; alors la notion du « mougne » que tout le monde lui insufflait en ses périodes de dépression, lui donnait un peu d’aplomb. Il lui prenait souvent l’envie de crier son amertume ; et envoyer balader tous ces hypocrites et leurs conseils. Les gens ne pouvaient pas s’empêcher de donner leurs avis dont elle n’avait cure. Sa mère avait décidé pour son avenir depuis longtemps. Son consentement avait été certes sollicité, mais le choix du non n’était pas envisageable. Et du jour au lendemain, Khadidiatou se retrouva mariée.
Lorsque sa journée de corvée se termina, elle alla se réfugié dans sa chambre. La télévision ne l’inspirait pas aujourd’hui ; d’habitude cela lui permettait de s’évader et d’oublier ses petits soucis. Un grand lit et une armoire occupaient la chambre, choses qui lui rappelaient si bien ce lien matrimonial avec Mass. Elle les avait acquis avec l’argent de la dot. Il n’y avait absolument rien d’autre qui pourrait lui procurer la sensation d’une femme mariée et comblée. Allongée sur le dos, elle se mit à fixer le plafond sans vraiment le voir. Son mariage avec Mass datait de six ans maintenant, et depuis lors, ils n’ont pas eu l’occasion de se revoir. Khady y avait cru à ce mariage, du moins au début, son mari était son amour de jeunesse. Le petit ami attendrissant et si amoureux qu’avait été Mass lui remplissait de bonheur. Ils profitaient de ces instants comme tous jeunes amoureux et laissaient le destin se charger de leur avenir. Mais un avenir qu’il pensait préserver avec un projet de mariage. Il lui faisait à chaque fois la promesse de la marier, seulement pour Khadidiatou, cela pouvait attendre. Elle se rappelait de ces moments comme d’un lointain souvenir. L’affection qu’elle avait ressentit Pour Mass semblait s’être atténuée avec le temps. Ils n’avaient partagé que des baisers volés, rien de bien sérieux. Quand il venait la voir chez elle, ils se voyaient toujours devant l’entrée ; car sa mère faisait des commentaires désobligeants sur Mass, et elle se sentait gênée vis-à-vis de lui. Alors elle l’amenait assez loin pour qu’il ne les entende pas. Mère yacine n’aimait vraiment pas ce pauvre garçon, elle le tolérait tout juste ; et Il fut un jeune étudiant qui n’avait pas eu sa chance à l’Université. Après deux années d’échecs consécutives à l’Ucad, il avait nourrit le besoin d’émigrer. Ses parents voulaient l’en dissuader alors que khady l’y encourageait. C’était à la mode et ils pensaient qu’il pouvait réussir en quittant le Sénégal. Sa famille ne disposait pas de moyens pour lui payer une formation professionnelle. Pour échapper à une vie d’errance, dans les rues de la capitale du nord, il décida de partir. Il avait lié amitié avec une famille guet-ndarienne qui s’activait dans le domaine de la pêche. Dans cet environnement, où l’émigration devenait de plus en plus un phénomène social marquant chaque famille, trouver une pirogue en partance pour l’Espagne était chose facile. Sans rien dire à personne, Mass avait emprunté une nuit ces embarcations de fortune, et espérer traverser la mer sans emcombre. Personne n’eut de ses nouvelles pendant des semaines. Lorsque son départ pour l’eldorado fut confirmé, sa mère en avait été bouleversée. Cependant, personne dans sa famille ne voulait penser au pire. Crier au désespoir n’aurait rien servi ; mieux valait penser qu’il avait réussi jusqu’à preuve du contraire. Mais le chagrin qui les rongeait de l’intérieur s’était transformé en haine contre Khady. S’il arrivait malheurs à leur frère, ils la tiendraient responsable. Mère yacine avait pris la défense de sa fille, disant qu’elle n’avait nullement forcé Mass à braver les risques de la mer. S’il avait choisi de partir c’est parce qu’il le voulait. Le coup de fil du jeune homme quelques semaines après, fut un soulagement pour tout le monde ; même si ses frères et sœurs trouvaient inconcevable, qu’il ait d’abord pensé à téléphoner khady avant sa propre famille. Ils n’ont pas manqué de lui faire la reproche au téléphone. Et ce dernier de leur faire prendre conscience que Khadidiatou comptait beaucoup pour lui et qu’ils se devaient de respecter leur relation. Sira fut tirée de ses souvenirs par l’entré de Amina, sa meilleure amie.
- Hello Madame ! fit-elle de bonne humeur mais s’arrêta net lorsqu’elle aperçut des larmes sur la jeune de son amie. Elle s’approcha du lit la mine triste et demanda : qu’est ce qui ne va pas encore ? Khady essaya de reprendre contenance et sécha ses larmes ; mais devant Amina, elle pouvait se lâcher car c’était la seule qui le comprenait. Elle pleura encore u
- n instant avant de se calmer et fit face à son amie qui avait été patiente jusque là, et attendait qu’elle se décide enfin à lui confier ce qui n’allait pas.
- Elle fit l’effort de lui sourire et articula : salut, tu m’as manqué, je ne savais pas que tu étais à Saint-Louis ; depuis quand ?
- Sans blague, j’attends que tu me racontes ce qui t’arrive et c’est tout ce que t’as à me dire ?
- Ecoutes, tu sais très bien ce qui se passe, ce n’est pas la peine de demander, j’en ai marre voilà !
- Amina fit un geste d’impatience et repliqua : et c’est tout ? cette fois khady ne pouvait pas s’empêcher de rire, elle la trouvait drôle par moment. Et c’est exactement ce qui lui manquait quand cette dernière retournait à Dakar.
Toutes les deux se sont connues à l’école coranique et ne se sont jamais quittées. Leur amitié existait au-delà de leur niveau intellectuel ; et des barrières sociales. Amina était issue d’une famille aisée, qui avait mis toutes les chances de son côté pour mener à bien ses projets d’avenir. Elle avait fait des études plus poussées et était diplômée en master dans la filière de la finance. Aujourd’hui elle travaille comme conseillère clientèle dans une banque de la capitale.
- Bon alors, dis moi, reprit Khady, pourquoi t’es là ? et ton boulot ?
- J’ai déposé une permission de deux jours prétextant une maladie et me voilà. J’avais ta nostalgie, en plus je voulais voir ma mère, alors on m’a accordé le jeudi et le vendredi ce qui me fera quatre jours de repos bien mérité.
- En tout cas je suis bien contente que tu sois là. Si tu savais, j’ai tellement de choses à te raconter. Les choses n’ont pas été faciles dernièrement, tout va de l’envers dans ma vie et je ne sais pas ce que je dois faire.
- Donc la situation ne s’est pas arrangée avec Mass ? vous êtes toujours fâchés ?
- Non et oui, je ne lui ai pas parlé depuis notre dernière dispute. Je suis consciente qu’il ne peut pas faire autrement à cause de sa situation irrégulière, mais j’y arrive plus, je ne peux plus supporter cette comédie.
- Comédie ? c’est de ton mariage que tu taxe de comédie ?
- Attends, comment peux-tu toi qualifier les choses ? un mari que tu ne vois jamais, je n’ai aucun avantage dans ce mariage à part son foutu argent que je reçois chaque moi. Et d’ailleurs je te fais remarqué que je ne reçois maintenant que la moitié de la somme.
- Comment cela se fait t-il ?
- D’après ce qu’il a dit au téléphone, la situation devient critique en Espagne, il manque de boulot là bas, la crise économique fait des ravages au niveau des émigrés.
- Ah oui ! c’est vrai que ces temps-ci l’Europe est confronté à de sérieux problèmes économique. Tu devrais le comprendre toi aussi.
- Je le comprends tout à fait crois moi que j’en suis désolée pour lui. Mais tout de même, moi aussi j’ai des droits d’épouse ; et je crois que je mérite mieux que d’être considérée comme un bien acquis à ranger dans un tiroir. J’ai des envies et des désirs que j’ai besoin de satisfaire. Ce qui fit rire Amina.
- Ha ha ha ! oui tu as raison, je te le concède, mais tu connaissais les conditions en te risquant dans ce mariage, ne me dis pas le contraire.
- Khady eut une mine de dépit et expira profondément, oui, mais j’étais jeune et naïve, ma mère avait fini par me convaincre que ce serait bien et en plus tu savais bien qu’à l’époque je croyais vraiment que Mass était l’amour de ma vie. Je regrette d’avoir écouter, malheureusement il ne me reste que mes larmes aujourd’hui. J’y arrive franchement plus, j’étouffe.
- Alors si je te suis bien ; tu ne ressens plus la même chose qu’avant ?
- Non, c’est ce que j’essaie de t’expliquer. J’ai l’impression que je passe à côté de ma vie, tu vois ? que je perds mon temps en restant liée avec Mass. Non seulement je ne suis pas heureuse, mais je n’ai aucune possibilité d’aller voir ailleurs. Tu ne trouves pas que c’est dommage de gâcher sa vie de la sorte ?
- Ah ma chérie je suis désolée pour toi ; je comprends tes larmes ; si seulement je pouvais faire quelque chose pour te soulager.

nopilene ma lir nak...

tchey diabarou modou modou... c pas facile dé....
alors??? comment esk Khady va lannoncer a son mari???chiiii...seuy metina dalll...

wa do bind suite bi tey rek yalla fayla ma cherie damour

La suiteeeee lol

lool Ruby tamona di bind d'un seul coup rek poster en moins de 5 jours wayé légui dama tayal alors craponnes toi nakhté bi mom parégoul. xamo sakh khady nimou ammé sokhla
gazelle migui nieuw

si khekh d lagnou dieum mane ak yaw.

mala meune dé wayé douniou si yeg nak

Après un long moment de silence et de larmes qui coulent ; les deux amies changèrent de sujet. Amina se mit à lui raconter sa vie à Dakar et de ses nouvelles rencontres. Et plus particulièrement d’un de ses collègues qui lui faisait assidument la cour. Il s’appelait Malick et était marié, chose qu’il lui avait caché au début jusqu’à ce qu’elle se prenne au jeu. Amina avait déjà vécu une rupture douloureuse par le passé, et elle avait fait la promesse de ne plus se laisser prendre au filet d’un beau parleur. Son ex copain Hady, avec lequel elle était sortie pendant deux ans, était parti chercher réconfort auprès d’une autre fille, alors qu’ils s’étaient disputés. Il avait cru, qu’elle ne le saurait jamais mais surtout que ce serait elle qui ferait le premier pas pour se réconcilier. Mais c’était sans compter sur la grande fierté d’Amina. Son tempérament de feu et son caractère tête de mule avaient eu raison de ses sentiments. Pour elle l’infidélité était à bannir sur toutes ses formes. Elle ne supportait pas ce manque de respect, rien ne pouvait excuser cela. Elle s’était donné à cet homme, malgré les mis en garde de son amie. Khady était la seule au courant qu’elle avait des rapports intimes avec son copain. Cette dernière était pour la chasteté, l’amour après le mariage, alors qu’Amina disait qu’elle voulait vivre libre de disposer de son corps comme elle le voulait. Sa virginité, ca la regardait, ce devait être son choix et non pas une règle édictée par la société. Et Quand son amie lui rappelait les paroles de leur maître coranique, qui leur mettait en garde contre les rapports intimes hors mariage ; car c’était interdit en Islam. Elle lui répondait alors, que le bon Dieu avait bien assez à faire avec les terroristes, les meurtriers et autres mécréants que de s’occuper du fait qu’elle ait gardé sa virginité ou non avant le mariage. Khady lui avait fait part de son total désaccord sur le sujet. Elles avaient eu une très longue discussion allant des grossesses involontaires, passant par les maladies sexuellement transmissibles et autres désagréments qui pouvaient subvenir. Mais surtout khady avait insisté sur le fait que les garçons ne te respectaient plus après t’avoir connu au lit. Parce qu’une fois, qu’ils avaient eu ce qu’ils voulaient ils n’hésiteraient pas à aller voir ailleurs. Cependant Amina pensait qu’il ne fallait pas généraliser ; même si certains garçons agissaient de la sorte, ce n’était pas le cas pour tout le monde. Ce qu’elle vivait avec Hady c’était au-delà d’une simple attirance physique. Leur amour était fort et sincère et que ça allait durait toute la vie. Seulement sa désillusion à la découverte de la trahison de ce dernier, l’avait déstabilisé plus qu’elle ne voulait le montrer. Hady avait cherché par plusieurs moyens de se faire pardonner, mais rien n’y fit. Elle n’avait rien voulut savoir ; après lui avoir sorti toutes formes d’insultes, Amina lui avait signifié que c’était terminé entre eux, sans aucun espoir de renouement. Aujourd’hui encore cette histoire lui pesait sur le cœur, elle voulait se montrer forte et détachée. Son départ à Dakar lui avait permis de prendre du recul, ce qui l’intéressait maintenant c’était de s’amuser sans aucun engagement sentimental. Sa relation avec Malick, avait été de cet ordre ; au début, elle le faisait marcher et le repousser avec beaucoup de tact. Mais ce dernier semblait tenace et n’avait reculé devant rien.
- Tu sais, commença Amina, quand j’ai fait sa connaissance, il m’avait fait bonne impression, tu vois, c’était le genre de gars responsable, sérieux dans le boulot et toujours courtois. Il faisait partie du groupe de personne qui m’avait bien accueillie et qui ont rendu mon intégration facile. Et il était aussi très discret sur sa vie privée, je n’ai jamais su qu’il été marié et pourtant on a collaboré pendant plus d’une année avant qu’il ne commence à me draguer. Avec le temps je me sentais bien, je commençais à me laisser aller, il était toujours disponible pour sortir, il m’invitait au resto et m’acheter des cadeaux sympas.
- Waw tu en parles d’une façon amoureuse, objecta Khady qui semblait moins soucieuse.
- Nonn ! je ne veux pas tomber amoureuse, je ne suis pas intéressée par la polygamie. Tu vois je suis encore jeune pour penser occuper la deuxième place.
- N’importe quoi, on verra bien, tel que je t’entends parler, hun il ya des chances pour que tu acceptes. Mais dis-moi, comment t’as su pour sa première femme.
- Il me l’a dit, lors d’un diner en ville, il m’a proposé de me marier comme deuxième, je l’ai envoyé balader. Il m’a trompé, s’il m’avait dit depuis le début qu’il était marié, je n’aurai jamais accepté de sortir avec lui.
- Et ? il n’a pas insisté ?
- Si bien sûr, il me harcèle presque, il m’a dit qu’entre lui et sa femme, ce n’était pas le grand amour et qu’avec moi il ressentait quelque chose de différent. Mais tout ça m’importe peu, je ne vais pas me rendre la vie difficile encore une fois.
- S’il n’est plus bien avec son épouse pourquoi il ne divorce pas ?
- Je ne lui ai pas demandé, je te l’ai dit je n’ai plus cherché à savoir ce qu’il en était, j’ai définitivement tourné la page, de toute façon je ne m’en porte que mieux.
- C’est ce que tu dis, mais j’ai l’impression que tu es déçue, je me trompe ? Amina réfléchît un petit instant et fit oui de la tête avant d’ajouter fièrement:
- Mais tu sais quoi, je ne vais pas me laisser abattre pour si peu, bon faut que j’y aille ; avant que je ne rentre sur Dakar, on fera une petite sortie en ville Ok ? c’est moi qui invite.
- Ca marche pour moi, je t’avoue que sortir de ma routine quotidienne ne me fera que du bien. Mais, pourquoi tu ne resterais pas diner ?
- J’aimerai bien mais ma mère doit m’attendre, demain soir c’est possible pour toi ?
- Oui, y’aura pas de soucis, ma mère ne va pas me faire des siennes, vu que je serai avec toi. Elles en rient avant de se dire au revoir.
De retour dans sa chambre, elle reçut le coup de fil de Mass sur son portable, elle hésita un instant avant de répondre.
- Salut, articula t-elle.
- Salut Dija comment tu vas ?
- Tiens, aujourd’hui on ne dit pas bébé ? donc t’es toujours fâché ?
- Non je ne suis plus fâché, arrête s’il te plait j’aimerai qu’on discute sans heurts !
- Je te rappelle que c’est toi qui avais commencé la première fois.
- Waw Ok je m’excuse, t’es satisfaite ? avant qu’elle n’ait le temps de répondre, il enchaina. Est-ce que tu as supprimé ton compte sur Setsima ?
- Oui, je l’ai supprimé t’en content ?
- Bien ! de toute façon je ne veux plus que tu ailles au cyber, désormais on se parlera au téléphone.
- Elle répondit avec un calme olympien qui la surpris elle-même, d’accord chef c’est comme tu voudras, de toute façon c’est toi qui en pâtiras, pas moi.
- Je suis heureux de savoir qu’il n’y a que moi qui a ta nostalgie pour avoir envie d’entendre ta voix.
- Tu penses peut être que de t’entendre au téléphone me suffit ? tu veux savoir, penses ce que tu veux, j’en ai assez de jouer les épouses dévouées et patientes, salut ! cria t- elle avant de raccrocher.

wiii!!!la suite merci Nemam

Allez Nemam Nemam Nemam Nemam Nemam Nemam ma cherie adoréeeeeeeee

magui diem dé sama neurone yi nio tayal mais ma diokhla li:
Khady était au bord de la crise de nerf ; et c’est l’une des petites qui en fit les frais, alors qu’elle venait réclamer le diner de la part de sa mère, et avant qu’elle ne termine, elle lui lança cinglante « toi ne m’emmerde pas dis lui que j’arrive, et s’adressant à elle-même, elle ajoute, vas te faire foutre Mass, si tu penses que je vais laisser tomber mon seul moyen de distraction, tu te fous le doigt dans l’œil! ».
Les deux amies s’étaient confortablement installées sur l’une des tables du Flamengo. Le restaurant était situé au bord du fleuve et donnait une vue parfaite sur le pont faidherbe. Les lumières scintillant au creux de la nuit, offrait un spectacle charmant. Lorsque l’un des serveurs finit de prendre leur commande, ce fut Amina qui prit la parole et attaqua sans préambule :
- Mass m’a téléphoné hier, je voulais venir chez toi, mais puisqu’on avait décidé de se voir ce soir, je me suis patienté.
- Une fois que le moment de surprise passa, Khady déclara ; en fait je pensais qu’on parlerait d’autres choses que des hommes de nos vies. Mais bon que voulait t-il ?
- A ton avis ? demanda Amina, les yeux pleins de malice.
- Quoi ? il t’a demandé de me sermonner ? elles sirotèrent leurs boissons tout en se défiant par le regard. Amina voulut prendre la parole, mais ce fut le retour du serveur qui arrêta son élan. Ce dernier disposa leurs plats d’une manière experte avant de s’éloigner.
- Bon appétit, s’adressèrent t-elles l’une à l’autre avant de se mettre à la dégustation.
- Et si on en revenait à notre sujet ? proposa Amina.
- Khady fit une moue dubitative et répondit, franchement Amina, le sujet de Mass commence à m’agacer sérieusement. Il a aussi appelé ma mère si tu veux savoir. Et elle m’a longuement saoulé sur le comment je devrai me comporter vis-à-vis de lui. J’ai tout de même passer 6 longues années à essayer de jouer aux épouses parfaites, alors maintenant ça suffit.
- Non, ça ne suffit pas puisque tu es toujours sa femme, décréta Amina
- Oui justement ce mariage, vu qu’on ne l’a pas encore consommé, on pourrait l’annuler non ? Amina suspendit son geste alors qu’elle s’apprêter à avaler une bouchée de viande.
- T’es pas sérieuse ?
- Si, très, je veux me défaire de ce mariage qui ne rime à rien.
- Tu sais, Mass m’as fait comprendre combien elle tenait à toi, il t’aime vraiment et s’il continue à supporter cette galère en Espagne c’est pour toi. Tout ce qu’il veut c’est t’assurer un avenir meilleur et pouvoir te revenir le plus vite possible. Khady ne répondit rien et Amina continua dans le même lancé. Je conçois que ta situation n’est pas facile ; mais tu n’es ni la première, ni la dernière. Beaucoup de femmes modou-modou sont dans ce même tourment, mais elles gardent espoir d’un jour meilleur.
Khady posa sa fourchette et fut saisie d’un léger tremblement, elle avait perdue l’appétit et ressentait une boule dans sa gorge. Elle finit par articuler tant bien que mal :
- J’ai rencontré quelqu’un d’autre Amina ! et je crois que je suis amoureuse. Ses larmes commencèrent à couler malgré elle.
Amina n’en crut pas ses oreilles, elle voulut lui demander de répéter. Mais son amie semblait tellement déboussolée, qu’elle ne trouva rien à dire. Elle lui prit la main qui tremblait et se mit à la fixer comme si elle la voyait pour la première fois. Jamais, elle n’aurait pensé que la timide et moralisatrice Khadidiatou pouvait se laisser prendre à ce genre de jeu. Bizarrement, elle se sentit gênée de devoir lui demander comment cela était arrivé. Le gérant du restaurant, qui venait s’enquérir de leur satisfaction, s’étonna de constater que leurs assiettes étaient à peines touchées. Mais les filles le rassurèrent qu’elles n’avaient seulement plus fin, et que le repas était délicieux. Alors il leur souhaita une bonne fin de soirée et s’éloigna leur laissant dans leur mutisme. Khady ne semblait pas vouloir en dire davantage et Amina respecta son silence, pensant qu’elle se dévoilerait lorsqu’elle serait prête à en parler. Elles quittèrent le restaurant un peu plus tard, et décidèrent de faire le tour de l’île avant de rentrer. Leurs souvenirs d’adolescente alimentèrent leur discussion tout au long de la balade, mais en aucun moment, le sujet délicat, ne vint perturber leur bonne humeur. Khady avait presque regretté d’en avoir trop dit ; elle pensait maintenant que sa meilleure amie allait la juger. Cependant, elle la remercia intérieurement, de ne pas vouloir en savoir plus. Elle en était même surprise, parce que telle qu’elle connaissait Amina, ce n’était pas son genre de cacher sa curiosité.
Lorsqu’elle rentra, il était presque minuit passé ; et sa mère qui l’attendait jusque là en parut excédée.
- Penses tu vraiment, qu’une femme mariée peut se permettre ce genre d’écart ? je t’ai autorisé à sortir avec Amina, mais pas pour que tu traînes dehors jusqu’à cette heure. Khady ne répondit rien et se contenta d’aller se coucher. De toute façon cela n’aurait servi à rien d’en placer un mot. Sa mère parlait certes beaucoup mais ignorait totalement tout ce qui pouvait se passer dans sa vie.
Le dimanche passa sans grand peine, Amina fut repartie pour la capitale, toujours aussi perplexe. Mais au moment de se dire au revoir, khady lui avait promis, qu’elle réviserait sa position. Et qu’elle ne prendrait pas cette nouvelle amourette au sérieux. Le Dimanche, c’était son jour de repos, elle avait le droit de ne rien faire et de se prélasser, ce qu’elle fit.

thiaaf mingui beug kheum nakkkk ...OMG Nemammmmmmmm yene vs etes inspirés déhhhh.Bravooooo

J'adooore, jadore, jadore,comme d'habitude. nemie boulette gawal nak stp

Merci! On attend la suite! Quelle situation encore!!!

khoumbeuna wala! gnou khaar rek

Mamy namess
TMM yaw silo nek ana souniou suite nak

Mère yacine, elle, partit voir sa sœur qui habitait à Bango. Le village était situé à 9km de la ville. Cette dernière était tombée malade depuis quelques mois. Au début, tout le monde ignorait de quoi elle souffrait. Elle se plaignait de douleurs au sein gauche, alors comme ce qui faisait d’habitude ; on lui conseilla d’aller voir un vieux monsieur, qui habitait dans les environs, pour une séance de « mbocc ». Tantôt elle allait mieux, tantôt elle souffrait le martyr. Cependant, elle continua ainsi jusqu’à des semaines durant. Alors, une fois, elle décida d’aller consulter à l’hôpital ; on lui fit passer un examen de mammographie, ce qui révéla une grosseur dans le sein. Le diagnostique tomba quelques jours après, Tata Ouly, comme l’appelait les enfants, était atteinte du cancer du sein. La nouvelle avait été accueillie dans le plus grand désarroi. Tata Ouly était âgée de 45 ans et mère de 4 enfants de bas âge ; son ainé avait à peine 14 ans. On pensait déjà au pire alors que les médecins semblaient optimistes. Une fois le diagnostique établi, elle fut transférée sur Dakar. C’est à l’hôpital principal, qu’elle reçut ses premiers traitements. L’information sur sa maladie avait été gardée secrètement chez les adultes, aucun des jeunes n’avait su ce qui se passait réellement. Khady avait été mise au courant par sa mère, qui lui avait demandé un soutien financier. Le traitement revenait cher et les revenus du mari instituteur ne suffisaient pas à tout payer. Mass avait alors envoyé une somme considérable, qui avait été utilisée aux fins d’une première opération. On lui avait retiré une partie du sein gauche où étaient localisées les cellules cancérigènes. Depuis lors elle s’était sentie beaucoup mieux ; elle était revenue à Saint-Louis auprès de sa famille, mais retourner à Dakar chaque mois pour ses rendez-vous. Elle revenait d’ailleurs d’une de ces rendez-vous et donc mère Yacine y était allée pour s’enquérir des nouvelles. Elle la trouva en pleine forme et en fut soulagée. Depuis l’annonce de la maladie, l’anxiété avait grandi de jour en jour dans toute la famille. La peur de perdre une seconde sœur à cause de cette maladie les tenaillait chaque instant. Mais il fallait reconnaitre qu’aujourd’hui les temps avaient changé. L’information sur le dépistage du cancer et sur son traitement était de plus en plus diffusée par les médias. Même si on a toujours peur de découvrir la vérité ; ce qui avait poussé Tata Ouly à remettre une consultation à l’hôpital à plus tard, les femmes étaient beaucoup mieux préparées à faire face à cette effroyable réalité. Il y’a treize ans, une de leur sœur avait succombé à cette maladie. Au début on ignorait de quoi il s’agissait ; elle était tombée malade et s’était rendue à Dakar pour des soins. Personne n’en parlait, on aurait dit que c’était un sujet tabou puisque personne ne savait de quoi elle souffrait. Au téléphone, on disait qu’elle se rétablissait mais en fait, elle allait de plus en plus mal. Finalement, elle y était restée pendant 3 longues années, et sa maladie n’avait toujours pas été guérie. Lorsqu’elle fut de retour à Saint-Louis, personne ne la reconnaissait, elle avait perdue beaucoup de poids et s’était beaucoup affaiblie. Quelques mois après, elle décéda, elle avait laissé six enfants. Un jour, Khady avait surpris une conversation de ses parents, qui disaient que la maladie de sa tante avait atteint son organe génital ; et que malheureusement, on ne l’avait pas traité à temps, c’était un cancer du col de l’utérus. Mais aujourd’hui Tata Ouly semblait avoir plus de chance que sa grande sœur et c’est ce qu’elle confirma à Mère yacine. Cependant, elle lui raconta aussi qu’elle n’était pas tout à fait sortie d’affaire. D’après les résultats de son dernier examen, son sein présentait encore quelques petits nodules qui ne semblaient pas dangereux, mais qu’il fallait qu’on les lui enlève pour plus de sécurité. Un rendez-vous pour la prochaine opération avait été déjà pris pour les semaines à venir. Mais l’argent n’était pas disponible. Alors mère Yacine lui promit la participation de toute la famille où que ses membres soient.
Une fois de retour à la maison, elle en discuta avec père Oussou qui en était désolé. Sa pension alimentaire qu’il ne recevait que tous les trois mois, ne pouvait certes pas aidé. Ils pensèrent à l’oncle Alioune, le frère de Mère Yacine qui habitait à Thies. Il avait travaillait dans les chemins de fer, mais il avait fait parti des employés mis à la retraite trop tôt. Et de plus, il était père polygame qui avait trop de soucis. Mère Yacine se rendit compte que finalement, la promesse qu’elle avait fait à sa sœur, était loin d’être tenue. En fait elle se refusait à penser à la seule personne, qui pourrait lui venir en aide, par peur de se montrer trop gourmande. Ensuite, elle lui semblait qu’une tension vive était née au sein du jeune couple. La dernière fois que Mass lui avait téléphoné, il s’était plaint de Khady et de son comportement désagréable. Il était préoccupé par son attitude distante depuis quelques semaines. Il lui avait demandé de lui parler et d’essayer de la raisonner, puisque lui il se sentait impuissant. Elle avait tenté d’instaurer un dialogue entre elle et sa fille, afin de comprendre ; mais cette dernière, non seulement d’être une tête de mule, gardait le silence. Mère Yacine avait bien sûr deviné que son mari devait lui manquer, et que ça devait être sa façon de le témoigner. Alors, elle lui avait servi un discours sur la patience et sur la dignité d’une femme mariée. Mais elle lui avait semblé que Khady n’avait écouté qu’avec une oreille distraite. Seulement, elle prit conscience que la santé de sa sœur était beaucoup plus préoccupante, que les états d’âmes de sa fille. Elle décida de l’appeler :
- Khady ?
- Confortablement installée devant l’écran téléviseur, elle eut du mal à détacher ses yeux de la série, qu’elle regardait. Mais déjà, sa mère renouvela son appel et elle courut répondre. Elle fit un effort considérable pour paraître détendue devant sa mère. Je ne savais pas que t’étais rentrée, comment va Tata Ouly.
- Sa mère qui pensait encore lui faire des reproches, changea de fusil d’épaule, pour ce qu’elle allait demander, mieux valait jouer sur la corde sensible. La maladie de ta tante commence vraiment à m’inquiéter, on pensait en avoir terminé ; mais le docteur lui a dit, qu’il faudra une deuxième opération pour parer définitivement au cancer. Franchement j’en suis encore désorientée, une autre opération va encore nécessiter de l’argent, je ne sais vraiment pas vers où me tourner. Elle se prit la tête entre les mais et semblait tellement désespérée. Etant l’ainée de sa famille, elle a toujours su s’occuper de ses frères et sœurs depuis la mort des grands parents de Khady.
- Khady avait deviné où sa mère voulait en venir, et malgré toute la tristesse qu’elle ressentait pour sa tante, elle pensa qu’elle ne pouvait pas demander cet argent à Mass. Alors elle demanda : est ce que l’opération est urgent ?
- L’hôpital lui a déjà fixé une date, ils ne veulent pas prendre le risque de voir la maladie ressurgir. Tu es la seule qui peut m’aider Khady, j’ai parlé à Mbaye, le mari de Tata Ouly ; il m’a confirmé qu’il n’avait plus rien, tout son argent est épuisé à cause de la cherté des médicaments.
- Mais, Maman je ne me vois pas demander à Mass cet argent, ces temps ci on se dispute tout le temps. En plus il avait déjà donné ce qu’il pouvait.
- Mass est quelqu’un de bien, je suis sûre que si tu lui expliques la situation, il comprendra. Tu dois arrêter de te disputer avec lui, de belles paroles suffisent pour avoir ce que tu veux de ton mari.
- Alors demande lui toi, parce que moi je ne le ferai pas ! de toute façon à toi, il ne te refuse rien maintenant.
- Même pas pour ta tante Khady ?
- Si tu veux je l’appelle pour toi, c’est ce que je peux faire, même si je trouve que c’est exagérer de lui demander ça.
- Tais toi et appelle le, ce n’est pas à toi de me dire ce qu’il faut ou ne pas faire. Khady s’exécuta et composa le numéro sur son portable. Mass décrocha à la première sonnerie, fou de joie de recevoir un appel de son épouse.
- Héé, salut bébé, ça me fait plaisir que tu m’appelles.
- Je te passe ma mère, avant de tendre le téléphone à sa maman. Mass en fut déconcerté, lui qui était si content. Après plusieurs salamalecs, Mère Yacine, qui ignorait les plaintes de Khady à propos de son crédit, s’attaqua au cœur du sujet. Avec une voix brisée, elle réussit à convaincre son beau fils de lui envoyer l’argent qu’il fallait. Alors elle se mit à prier pour lui après une longue litanie de remerciements.

merci pour la continuation de ce roman Nemam

merci à vous

Mass mingui beug am ay points kat...Liiiiii wa aythia nak.sunu yaram dafa tang si lire bi...lol

C'est fini ou bien ya pas de suite en tout cas ces cool comme histoir

Merci à toi Nemam

Trois semaines s’étaient déjà écoulées, depuis que Mass avait envoyé l’argent. Il avait pensé que Khady se radoucirait, mais rien n’y fit, cette dernière ne démordait toujours pas. Alors pour ne plus se sentir mal, à cause des paroles désagréables de son épouse, il décida de ne plus l’appeler. Avec un peu de recul, peut être que Khady changera d’humeur. Le temps jouera en sa faveur, surement. Il avait beau essayé de chercher d’où venait ce revirement subit de son épouse, mais ne trouva pas. La seule explication qui lui venait à l’esprit, fut l’argent. Sa décision de ne plus envoyer autant d’argent qu’auparavant coïncidait parfaitement avec les disputes. Seulement, elle avait paru comprendre la situation, sa propre famille en avait été plus préoccupée que Khady. Donc quelque chose se serait-il passée entre temps ? Khadidiatou ne lui a jamais posé de problème d’argent, jamais elle ne lui avait demandé, si ce n’était un besoin express de sa mère. Elle n’était pas une matérialiste comme tant d’autres. Même si leur mariage avait été précipité, il était sûr et certain qu’à la base, c’était par amour. Mère Yacine lui avait signifié que Khady ne l’attendrait pas toute une vie, donc il fallait la marier et s’assurer qu’elle lui resterait sienne. Un an après son départ, alors qu’il venait de décrocher un boulot fixe, elle lui avait suggéré d’envoyer la dot afin de célébrer le mariage. Bien sûr, elle pensait qu’une fois sur cette terre étrangère qu'est l'Espagne, l'argent était très vite acquis, car elle ignorait la dureté de la vie de ces pauvres émigrés ; qui avaient toutes les peines du monde à trouver un travail et surtout les papiers, pour résider dans ce pays étranger. Khady avait expliqué à sa mère de ne pas presser son petit copain, et de lui laisser le temps, mais elle n'avait rien voulut entendre. Mass avait eu la chance de tomber sur un sénégalais qui avait bien voulu l’héberger. Ce dernier lui avait présenté à un ami, afin qu'il lui montre les rouages de la vente à la sauvette, en attendant de trouver autre chose. Cela avait duré un an, avant d’être embauché au noir dans une usine de traitement des ordures. Malgré, sa situation irrégulière, il était bien payé même s’il ne disposait pas d’assurance maladie. Il avait continué à pratiquer la vente à la sauvette, et ne refusait jamais un travail occasionnel, qui pouvait lui apporter de l’argent. Mass ne pensait pas rester en Espagne éternellement, ce qu’il voulait c’était amasser une grosse somme et rentrer définitivement pour réaliser son projet immobilier. Aujourd’hui, il vivait en colocation avec des amis dans un petit appartement, et avait réduit tous ses besoins au minimum pour ne pas gaspiller de l’argent. Dès qu’il a commencé à économiser, il s’était mis l’idée en tête. D’abord, il avait pensé à ses grands frères pour réaliser son projet, mais finalement il y avait renoncé, ne leur faisant pas trop confiance. Beaucoup de déceptions de ses compatriotes par leurs proches, l’en avaient dissuadé. Quelques émigrés revenus au pays, avaient mis en place une association sous forme de mutuelle, pour aider leurs compatriotes à réaliser leurs projets au Sénégal. Mass avait fait recours à eux, pour la construction du bâtiment, qui était presque à terme. Bientôt, les choses deviendraient plus difficiles en Espagne, il fallait qu’il atteigne son objectif, avant de devoir quitter le pays.
Loin de se sentir délaissée, khadidiatou ne semblait même pas remarquer l’absence de coup de fil de son mari. Mère Yacine qui était partie à Dakar, accompagner sa sœur pour l’opération, lui avait servi son énième conseil. Après l’avoir écouter, attentivement, elle s’était félicitée de la voir partir.
- Enfin, un peu de liberté, disait-elle.
Une fois la maison rangée, elle partit au cyber-café aux environs de 17h, oubliant l’interdiction de Mass. Elle avait besoin d’y aller, cela faisait un moment qu’elle n’avait pas des nouvelles de son ami secret. Ils s’étaient connus sur le site setsima depuis un an maintenant. Au début, c’était un jeu de séduction, khady n’avait jamais parlé de son mariage, et se comportait comme une jeune fille libre de tout engagement. Parce que au fond, c’est comme ça qu’elle se sentait. Leurs discussions s’étaient continuées sur skype, et avaient beaucoup évolué depuis lors. Son admirateur secret se prénommé Insa Dia, un ingénieur informatique qui habitait Dakar. Il cherchait son âme sœur sur le site, et semblait l’avoir trouvé en Khady. La gentillesse et la timidité qui se dégageaient de ses écrits l’avaient beaucoup attendri. Et il avait fini par lui déclarer son amour, et avait même proposer de venir à Saint-louis pour la rencontrer. Khady ne lui avait pas donné son accord, même si elle ne le repoussait pas totalement. Seulement, une fois il y a deux mois de cela, alors qu’elle s’était rendue à Dakar pour voir tata Ouly qui était hospitalisée à l’époque, Khady avait accepté de le rencontrer. Il l’avait invité chez lui, dans un appartement de deux pièces avec chambre et salon, à Grand-yoff, qu’il partageait avec son petit frère, étudiant à l’UCAD. Khady avait trouvé que la situation ne l’honorait pas, mais ne s’était pas arrêtée à cette réflexion. Elle voulait croire qu’Insa ne faisait pas parti du club des désaxés, et il lui avait donné raison. Il l’avait accueillie chaleureusement et avec beaucoup de considération. Elle s’était toute de suite sentie à l’aise et détendue. Ils avaient eu une longue discussion qui l’avait beaucoup plue. Et pendant de cours instants, Insa avait eu des gestes tendres envers elle. Alors que son esprit lui soufflait de partir en courant, son corps et son cœur en demandaient plus. Elle s’était sentie bien, Insa l’avait séduite par ses paroles et son comportement. Elle était à deux doigts de lui révéler qu’elle était mariée, mais s’était ravisée. Elle ne voulait pas gâcher ses instants de bonheur, même si ce n’était que fugace. Au moment de partir, il l’avait embrassé, elle avait été choquée sur le moment, mais le baiser n’avait pas duré assez longtemps à sa grande déception. Insa l’avait raccompagné jusqu’à son taxi, la laissant pantelante ; elle était charmée, heureuse. Ils avaient continué de se parler sur skype ou au téléphone, et la conversation devenait de plus en plus intime. Khady s’était installée devant sa machine favorite, qui était un peu à l’écart, au fond de la pièce. Elle l’avait choisie, depuis sa rencontre avec Insa, à cause de sa discrétion. Dés qu’elle s’est connectée, elle mit le nom de Mass parmi les utilisateurs bloqués pour ne pas se faire prendre. Elle trouva Insa connecté et engagea toute suite les échanges avec un grand « namela bay dioyy ». Ce dernier de répondre :
- Si tu avais ma nostalgie, tu me laisserais venir à Saint-louis, t’enlever à tes parents.
- Donc, toi tu n’as pas ma nostalgie, elle avait le don de détourner les sujets de discussion.
- Ne me fais pas dire, ce que je n’ai pas dit, tu sais très bien que je pense à toi à chaque instant de ma vie. J’aimerais que tu sois près de moi. Laisse moi venir demander ta main, de quoi as-tu peur ? Peut être que c’était le moment de dire la vérité, pensa khady, mais ce serait prendre le risque de le perdre à tout jamais ; elle décida que non, elle pouvait encore gagner du temps.
- Chéri, moi aussi c’est que je veux mais il faut que tu sois patient un peu.
- Ma patience commence à s’épuiser, un de ces jours tu vas me voir débarquer à Saint-louis, et tu vas avoir la surprise de ta vie. Le sang de Khady ne fit qu’un tour, même si c’était des blagues, elle ne le trouva pas drôle. Mais pour ne pas se laisser impressionnée, elle répondit avec tact :
- N’y penses même pas, mes parent doivent se préparer à te recevoir, je t’ai dit qu’ils étaient très conservateurs, comment veux tu que je leur présente la situation. Je ne peux pas leur dire que je t’ai rencontré sur le net, ils penseront que je suis folle et peut être même qu’ils seraient contre notre mariage.
- Tu n’auras qu’à leur dire que tu m’a rencontré, lorsque tu es venue à Dakar voir ta tante, répliqua Insa. Il va falloir qu’elle trouve un moyen de diversion avant qu’il ne s’entête dans son idée. Elle réfléchissait à ce qu’elle devait répondre, lorsque levant la tête, elle aperçut, Thierno, le grand frère de Mass, celui qui la détestait le plus, au pas de la porte du cyber. Celui-ci l’avait remarqué et la toisait froidement ; il devait pensait qu’elle discutait avec Mass. Si jamais, il disait à son mari qu’il l’avait vue au cyber, elle serait dans de sales draps. Insa venait d’envoyer un autre message et attendait une réponse. Il insistait encore sur le sujet, elle ne savait plus quoi répondre alors que Thierno se dirigeait maintenant vers elle, elle crut défaillir. Pourquoi, il venait la voir, alors que d’habitude, il ne lui adressait jamais la parole, à part des salutations. Insa continuait d’écrire, elle ne savait même plus ce qu’il disait, elle réussit à fermer la fenêtre skype et se retrouva devant sa boite yahoo. Thierno était arrivé à la hauteur du moniteur, jeta un coup d’œil sur l’écran avant de la saluer.
- Comment vas-tu khadidiatou ? Tu parlais avec Mass ?
- Ca va Thierno, merci, non j’étais venue regarder ma boite email, Mass ne s’est pas connecté. Elle ne savait même pas pourquoi elle avait dit ça. Elle pria au ciel pour qu’il ne voie pas l’icône skype qui signalait des messages reçus.
- Ok donc, si tu as fini fais moi signe, les autres sont toutes occupées, dit-il avant de s’éloigner. Khady respira profondément avant de reprendre Insa, qui s’était maintenant fâché d’avoir été ignoré. Elle lui expliqua qu’elle répondait sa mère au téléphone et qu’elle devait rentrer illico pour s’occuper de quelques choses à la maison. Elle pensait plutôt prendre la fuite avant que Thierno ne soupçonne quelques choses, parce que maintenant, il n’arrêtait pas de regarder dans sa direction. Insa lui promit de l’appeler un peu plus tard pour continuer la discussion. Elle accepta sans enthousiasme et croyant cliquer sur déconnecter, elle avait cliqué sur invisible, avant de fermer la fenêtre. Khady tremblait presque en quittant le cyber, elle devait trouver une solution avant que tout ne dégénère. Oublier Insa et se concentrer sur son mariage était la plus facile, mais alors que ferait t – elle de ses sentiments qui s’agrandissaient chaque jour.

Wouuuuyyyyyy Nemam youbounga sama fiit biiii... chiiii

baa délousina

bien!!!la suite

nemam gawal yaw yaw rel lay khar ins bi

alor mami namess koi de 9

Le Thierno-là ,il est pas sympatoche du tout ,grrrr Il me fait penser à un aigri ,jaloux.
Quelle histoire Nemam Merci

nemie la chuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite

tay dieman

Depuis quelques temps, Amina n’avait pas eu des nouvelles de son amie. Elle lui donnait l’impression, qu’elle l’évitait ; sûrement à cause de ce mystérieux homme, dont elle n’avait aucune idée de qui ça pouvait être. Elle lui avait téléphoné deux jours après son retour sur Dakar, et cette fois là, Amina avait essayé d’en savoir un peu plus. Mais khady s’était très vite refermée, ne voulant pas en parler. Elle lui avait alors expliqué que c’était un coup de folie passagère, à cause de ses ressentiments envers Mass, et que finalement il n’y avait pas à s’inquiéter pour cela. Amina n’avait pas été dupe, au fond d’elle, elle sentait que khady ne lui disait pas tout, mais elle n’avait pas voulu insister, pour ne pas la brusquer. Khady avait toujours été une fille sérieuse et très pudique, elle avait confiance, qu’elle ne ferait jamais quelque chose qui pourrait la nuire. Contrairement à elle, qui avait toujours le don de se retrouver dans des situations inextricables. Elle ne savait plus comment se comporter envers Malick, qui n’avait cessé de lui courir après. Il n’en faisait ni beaucoup trop ni pas assez. Le fait de travailler avec lui, dans la même agence n’arrangeait pas sa situation. Malick pouvait se montrer, attendrissant et plein d’attention et quand elle pensait être désagréable pour le décourager, il se montrait tout d’un coup calme et d’une indifférence sans borne, ce qui avait le don de l’agacer. Elle savait qu’il jouait avec ses nerfs, juste pour la fléchir dans sa décision de ne plus sortir avec lui. Amina avait réussi jusque là à contrôler ses sentiments ; même si cela devenait de plus en plus difficile. Ses sens étaient toujours en émoi, à chaque fois qu’il s’approchait d’elle. Et Amina ne savait jamais d’avance comment l’accueillir, lorsqu’il la regardait intensément, alors qu’il gardait toujours le visage fermé ; elle avait l’impression qu’il était fâché contre elle. Mais alors qu’elle s’y attendait le moins, il lui gratifiait de l’un de ses sourires au coin qui la faisait frissonner à l’instant même. Ces derniers jours, c’était un véritable jeu au chat et à la souris, qui semblait prendre place dans leur relation. Il lui avait encore invité à diner dans l’un de ses restaurants favori de Dakar. Et même si la tentation était grande, elle ne voulait pas prendre le risque de s’accrocher à lui. Si seulement, il n’était pas marié, il aurait fait un beau parti. Amina ruminait encore cette histoire dans la tête en manipulant son portable. Elle recherchait le numéro de Khady dans son répertoire, mais toutes ses pensées s’étaient tournées vers Malick. Elle finit par trouver et appuya sur la touche appel.
- Allo, répondit au bout du fil la voix d’un homme. Elle en perdit la parole, comment a – t – elle fait pour se tromper de numéro ?
- De sa voix grave, malick enchaina : tu m’appelle pour accepter mon invitation à diner, je te laisse choisir l’heure et l’endroit, je suis entièrement à toi. Remise de ses émotions, elle lui répondit qu’elle s’était trompée de numéro et qu’elle allait raccrocher, mais il lui supplia de ne pas le faire.
- Je comprends que la situation dans laquelle je te mets, ne coïncide pas vraiment avec tes rêves. Mais, mes sentiments pour toi sont réels, je t’aime Amina de tout mon être, si tu me laissais une chance, je pourrai t’expliquer ma vie. Je suis sûr que toi aussi, tu ressens quelque chose moi. Il suffit juste que tu aies confiance. Amina ne répondit toujours rien, les larmes commencèrent à lui monter aux yeux, tandis que ses battements du cœur redoublèrent d’intensité. Elle voulait protester, nier ce qu’elle ressentait, mais les mots refusèrent de sortir de sa bouche. Alors, Malick en comprit qu’elle lui tendait une perche.
- Donne nous une chance ma chérie, je te promets que tu ne le regretteras pas, ton bonheur m’est précieux et je ferai toujours en sorte qu’il reste intact.
- Je ne pense pas que je trouverai mon bonheur dans un ménage à trois Malick, s’il te plait arrête d’insister. Fit remarquer Amina, elle venait de retrouver un peu de sa vitalité.
- Alors laisses moi t’en convaincre, la vie à trois peut parfois être très excitante. Avant qu’elle n’ait le temps de dire quelque chose, il lui lança : Amina, mon amour pour toi est la seule chose qui compte, le reste n’a que peu d’importance. Laisses moi t’aimer Amina c’est tout ce que je te demande, cria t – il presque.
- Tu es fou de crier comme ça ? ton épouse n’est pas là je suppose ?
- Si, elle est là et alors ? elle sait très bien qu’un jour ou l’autre je prendrai une seconde épouse, elle l’a toujours su et elle ne va pas en faire des siennes.
- Donc ton souhait de prendre une deuxième femme, c’est juste ton égo d’homme que tu as envie d’assouvir. Malick se mit à rire, c’est bien son sens de la répartie, qu’il l’avait attiré chez elle. Il aimait son tempérament de feu et son caractère rebelle ; dès lors qu’il avait décidé de la séduire, il savait que ce ne serait pas une partie de plaisir, mais il était prêt à relever le défi.
- Non mon amour, ce n’est pas une question d’égo, je veux me marier avec toi parce que je t’aime et que je veux vivre avec toi. Je ne suis pas un homme à femme, loin de là. Mais je pense avoir le droit de vivre avec la femme que j’aime, comme tout homme sensé, et c’est toi la femme de ma vie.
- Alors pourquoi tu l’as épousé te première femme ? tu vas me dire que c’était une erreur et que tu t’es trompé peut être ?
- C’est une très longue histoire et assez compliquée c’est vrai ! J’aurai voulu t’en dire plus mais par respect pour elle, je préférerai qu’on n’en parle pas. Je te l’ai déjà dit cela n’a pas d’importance particulière.
- Et moi de te répondre, par respect pour elle, je préfère ne pas m’immiscer entre vous deux, ciao et elle raccrocha.
- Aminaaa ? s’écria Malick mais elle était déjà partie, d’un geste furieux, il jeta son téléphone portable sur le canapé du salon, alors que Anta, son épouse fit son entré aux côté de sa belle sœur. Elle le regarda un instant sans rien dire puis se tourna vers Marième, elle lui confia :
- Ton frère est encore de mauvaise humeur à ce que je vois. Puis s’avança vers lui comme si de rien n’était, Malick ? appela t – elle, ton coup de fil devait important pour que tu oublies qu’on avait une invité. Marième va rentrer.
- Désolé, articula t – il, tu me laisses un instant me changer je vais te déposer.
- Non, répondit Marième, ce n’est pas la peine de te déranger, je vais prendre un taxi.
- S’il te plaît, non tu ne vas pas prendre de taxi, de toute façon, j’ai besoin de prendre l’air alors attends moi, je reviens. Il partit vers sa chambre.
- C’est quoi le problème, demanda Marième ?
- Pour qu’il m’ignore depuis quelques jours maintenant, sans parler de ses crises de nerfs, il doit surement s’agir d’une femme.
- Et pourquoi ai-je l’impression que cela ne te dérange pas ? tu comptes laisser les choses se faire ? Anta lui sourit tendrement
- Tu veux que je te dise, si je savais de qui elle s’agissait, j’irai moi-même la marier pour lui. Marième en resta bouche bée.
- Quoi ? t’es folle ?
- Non, réaliste, tu connais mon histoire avec ton frère, chaque jour je rends grâce à Dieu, qu’il ait bien voulu de moi, donc si je peux lui rendre la pièce de sa monnaie en le mariant avec la femme qu’il choisira, je le ferai.
- Anta, là tu m’en bouche un coin, aucune femme n’accepterait aussi facilement qu’un son mari prenne une seconde épouse. Et même si Malick t’a épousé, à cause de la promesse qu’il a fait à ma mère, ce n’est pas une raison pour qu’il te l’impose.
- Ton frère a le droit d’épouser quatre s’il en a envie, et ce n’est pas moi qui va l’en empêcher. Et puis de toute façon, nous en avions déjà parlé avant notre mariage. Je m’y attendais. La seule chose que je voudrais, c’est que cette histoire ne vienne pas gâcher tout ce que j’ai réussi à construire avec lui.
- Tu penses qu’il serait capable de te divorcer pour une autre ?
- Il n’est pas amoureux de moi, donc je suppose que, je peux m’y attendre, déclara Anta d’une voix brisée par l’émotion.
- Personne ne le laissera faire, tu peux en être sûre.
- Il revient, écoutes ne lui dit rien s’il te plaît, sinon tu risques de l’énerver encore plus et c’est moi qui en pâtira, il risque de me faire la tête tout le week end.
- On peut y aller, je suis prêt, déclara Malick une fois dans le salon. Marième promit à Anta de se taire en lui faisant la bise, puis ils prirent la route.
Restée seule, Anta se mit à se remémorer le passé, cette vie tumultueuse qu’elle avait mené, loin de se soucier des conséquences de ses actes. Elle avait été folle amoureuse d’un garçon qu’elle avait connu à l’université. Le genre de mecs qui te font des monts et merveilles de promesses pour te laisser tomber aux premiers pépins. A cause de lui, elle avait refusé une proposition de mariage d’un cousin de la famille. Ses parents avaient été très fâchés contre elle, mais lorsqu’elle retrouva enceinte de son copain et que ce dernier refusa de reconnaître sa paternité, cela a été la goutte d’eau de trop. Son père l’avait mise à la porte, et elle s’était retrouvée abandonnée. Ce fut la mère de Malick, son homonyme qui l’accueillit chez elle, alors qu’il était encore à Paris pour ses études. La maman s’était très bien occupée d’elle, elle avait même tenté une réconciliation, mais le père de Anta n’avait rien voulu savoir. Et sa mère, elle, a été plus intransigeante. Alors pour donner un père à l’enfant et un foyer pour s’épanouir, Malick s’est vu tenir une promesse, que sa mère avait fait à Anta. Il était fils unique et très attaché à sa mère, il ne pouvait pas dire non. Aujourd’hui, elle menait une vie qui la convenait, même si Malick n’était pas vraiment amoureux d’elle, il la respectait et prenait soin d’elle et de son fils, Babacar âgé de cinq ans. Père et fils s’étaient attachés l’un à l’autre, même la naissance du petit Zakaria, qui avait deux ans maintenant n’avait pas d’effet négatif sur cette relation. Malick n’a jamais fait de différence entre les deux garçons, elle savait qu’il les aimait autant l’un que l’autre. Anta se leva et rejoignit, les enfants qui étaient restés dans le jardin entrain de jouer. Ils étaient tellement heureux et pleins d’insouciance, elle ne pouvait pas se permettre de voir cette vie gâchée.
Amina finit par joindre Khady au téléphone, après s’être remis de ses larmes. Maintenant, elle était certaine, qu’elle aimait Malick, mais elle devait rester forte pour ne pas craquer. Khady décrocha son téléphone à la première sonnerie.
- Tu devais sentir que j’avais besoin de parler. Amina je suis perdue, je vais devenir folle.
- Je pense que je deviendrai folle avant toi, répondit Amina, et elles éclatèrent de rire.
- A chaque fois que je veux te parler de mes soucis, tu ne peux pas t’empêcher d’en rire, fit Khady.
- Crois moi si je te dis que je suis dans la merde, je ne sais plus quoi faire avec Malick, c’est toi qui avait raison, je l’ai dans la peau.
- Tu devrai accepter sa proposition, s’il ne t’aimait pas il se contenterai de s’amuser avec ton corps et rentrer tranquillement auprès de son épouse.
- Oui tu as sûrement raison, mais je ne veux pas me retrouver à me battre contre une coépouse pour garder mon mari ou même à le partager avec elle.
- L’essentielle c’est que tu te donnes les moyens de vivre heureuse à ses côtés, tu t’occupes de ton couple et pas d’autres choses ; et je te fais confiance pour ça, tu peux relever le défi, prends le risque d’aller chercher ton bonheur ma chérie.
- Ok, je vais y réfléchir, mais je ne te promets rien.
- Je pense que c’est dans la bonne voie, le fait que tu y réfléchisses est un grand pas. Bon parlons de moi maintenant, je t’ai menti.
- Je le savais, comment a – tu pu ? tu pouvais pas rester tranquille ?
- Tu penses que c’est facile de rester tranquille quand on a besoin de se sentir aimé et que justement on rencontre cet homme qui veut tout te donner ? Amina, je sais que j’ai fait une bêtise, mais c’est trop tard, je l’aime et je veux trouver une solution, je ne peux plus rester mariée à Mass. Insa veut venir à Saint-louis demander ma main.
- Quoi ? cria Amina. Je pensais que c’était seulement un jeu, mais là je me rends compte que tu as réellement perdu la tête.
- Amina, trouves moi, comment faire comprendre à Mass que notre mariage est voué à l’échec et qu’il me rende ma liberté. Ne me juges pas s’il te plaît, je veux seulement vivre comme j’en ai envie.
- Je vois, je suppose que je ne peux rien dire pour te faire changer d’avis ?
- Non.
- Alors dans ce cas je ne peux pas t’aider, je ne suis pas d’accord avec ta décision et je ne vais pas te suivre dedans, ma chérie.
- Amina, tu ne peux pas me lâcher, tu dois m’aider.
- Quand tu reviendras à de meilleurs sentiments, tu me feras signe, je pense que tu fais une énorme erreur, si je pouvais j’en parlerai à tes parents, mais je ne peux te faire ça. Mass t’aime plus que tout, tu ne peux pas le trahir de la sorte Khady. Je t’aime beaucoup et je tiens trop à notre amitié, mais là tu me déçois énormément, je ne te reconnais plus Khady. Sauves ton mariage, je t’en supplie, ton bonheur est auprès de Mass et nulle part ailleurs. Il s’en suivit un silence gênant, et Khady raccrocha. Amina était la seule personne à qui elle se confier, si elle la laissait tomber, personne d’autre ne la soutiendra. Et si son amie avait raison, peut être qu’elle était en train de commettre la plus grande gaffe de sa vie. Même si Mass était loin, il n’avait jamais cessé de lui répéter qu’il l’aimait.

merci Nemam pour la suite et quelle belle histoire!

khana ce sont les lions qui tont inspirée ?

Seen affaire yi ngeen wara bayi defal suite bi nak weuh li Dou yone bou fi kene defati roman bou yegoul

Waw mamy ya guiiss dé tay mom damadon supporter
Merci! la suite nak yalla bakhna mais negger t'en fait pas dina yeg xana yekh rek

Nemam a écrit:Waw mamy ya guiiss dé tay mom damadon supporter
Merci! la suite nak yalla bakhna mais negger t'en fait pas dina yeg xana yekh rek

non non yégalé ko yow tamit

Incha allah negger

Suite:
Un peu plus tard dans la soirée, alors que toute la famille regardait l’émission « balcon » à la télé, elle se retira dans sa chambre pour réfléchir plus calmement. Insa n’avait pas téléphoné, mais elle se doutait bien qu’il le ferait d’un instant à l’autre, et il fallait trouver quoi répondre. Sa discussion avec Amina l’avait beaucoup démoralisée, elle aurait voulu qu’elle la soutienne. Cependant, elle devait bien reconnaître, que son amie avait raison sur un point : elle se devait de dire la vérité à son ami. Il y avait des chances, qu’il la déteste, mais il se pourrait très bien aussi qu’il lui pardonne et la comprenne. Mais, il faudrait qu’Insa soit fou pour accepter cette situation, d’où on l’avait entrainé à son insu. Non, ce qu’elle devait faire c’était renoncer à lui et se concentrer sur son mariage.
Lorsqu’Insa appela dans la soirée, Khady était disposée à lui dire la vérité. Et c’est ce qu’elle fit. Elle lui demanda pardon de l’avoir menti tout ce temps, et que si elle l’avait fait, c’est parce qu’elle était tombée amoureuse de lui. Mais qu’elle ne pouvait plus continuer, qu’elle devait faire en sorte que son mariage tienne debout. Insa n’avait rien trouvé à dire, il avait été surpris mais aussi très blessé par l’attitude de Khady. Il avait tout simplement raccroché, laissant la jeune femme à ses pleurs. Elle en pleura toute la nuit. Insa la détestait maintenant, alors qu’il l’avait aimé pendant quelques mois. Elle était heureuse pendant ces instants où elle l’entendait au téléphone ou lorsqu’elle lisait ses messages. Plus jamais, elle ne connaitra ces moments de bonheur et de paix intérieure, elle n’aimait plus Mass, mais elle devra s’y faire ; sa mère et elle avaient donné leur parole, elle devra la respecter.
Il n’était pas encore trop tard, se disait khadidiatou, en plein séance de nettoyage, le lundi suivant, son week-end avait été tortueux mais décisif. Elle avait beaucoup réfléchit sur son avenir. Il faut qu’elle s’y mette pour reprendre le dessus, l’amour ne gagne pas tout le temps, mais ce n’était pas une raison pour se laisser aller. En vouloir au monde entier et particulièrement à sa mère, ne lui fera que se sentir encore plus mal. Cela n’en valait pas la peine, mieux valait prendre les choses du bon coté et essayer d’avancer. Son mariage pourrait survivre si seulement elle y mettait du sien. Après tout, elle avait été patiente depuis six ans maintenant, un an de moins ou de plus qu’est ce que ça y changerait. Si son père venait à remarquer ses traits tirés, et son manque d’appétit de ces derniers jours, elle allait devoir lui servir une explication. Sans oublier le silence de Mass qui commençait à se faire sentir. La dernière fois, que son paternel lui avait demandée de ses nouvelles, elle lui avait menti, en lui disant qu’il allait bien, et qu’il manquait juste du temps, à causes de ses nombreux boulots. Bien que ce n’était pas le genre de Mass de rester, des jours sans donner signe de vie, il avait l’habitude de demander à parler à père Oussou, à presque chaque fois qu’il téléphonait. D’une manière générale, elle ne s’en plaignait pas trop, ça lui donnait du temps pour réfléchir à ce qu’elle devait faire, puisqu’il ne s’agissait plus de ce qu’elle voulait faire. Le mariage est sacré, une fois consenti, on ne peut plus se permettre certains dérapages. Si ses parents ou même qui que soit d’ailleurs venait à apprendre sa petite mésaventure avec Insa, il en était fini de son intégrité. Elle serait non seulement la femme indigne, sujette de conversation de tout le quartier, mais ses parents en seraient terriblement affectés. Jamais son père ne lui pardonnerait cet écart de conduite et sa mère encore moins. Elle avait peut être beaucoup de défauts, mais ce manque de respect à son mari, jamais elle ne l’aurait cautionné. Mère Yacine était toujours à Dakar, la veille, elle avait téléphoné pour donner des nouvelles de tata Ouly, qui semblait allait de mieux en mieux. L’opération s’était très bien passée, et elle récupérait assez vite, encore une semaine et elle pourrait sortir de l’hôpital. Mère Yacine en avait hâte, la grande ville lui oppressait à chaque fois qu’elle y allait, les longues distances à parcourir pour se rendre d’un point à un autre, la pollution par les pots d’échappement des voitures, sans parler de la promiscuité de la maison d’hôte, tout ça ne l’enchantait guère. Et pendant ce temps, khady devait s’occuper de son petit commerce et du bon fonctionnement de la maison, de quoi lui occuper l’esprit. Seulement, elle en était fatiguée, s’occuper de la maison n’était pas de tout repos, et même si Fama et les petites l’aidaient de temps à autres, elles étaient encore plus prises par leurs études. Heureusement qu’on était au milieu du mois de mai, bientôt les grande vacances et pas d’examens qui se prépare, elle va pouvoir se reposer un peu plus. Lorsqu’elle termina sa besogne de la journée, il était dix sept heures, pas le temps de jeter un coup d’œil à la télévision, il fallait prendre une douche. Il lui semblait qu’elle avait perdu du poids, durant tous ces derniers mois à ressasser ses problèmes de cœurs et à dépenser autant d’énergie. Ses fesses avaient perdu un peu de leur rondeur, rendant sa silhouette plus mince, avec ses petits seins qui refusait de prendre du volume. Elle n’aimait pas particulièrement avoir des rondeurs, mais un tour de fesse respectable, elle y tenait. Le miroir devant lequel elle se tenait, lui renvoyait une image frustrante, ses yeux avaient perdu de leur éclat, et son visage n’exprimait aucun signe de ravissement. Elle se rendit compte qu’elle avait toujours la mine boudeuse. Insa ne lui rendrait plus le sourire, ni ne lui fera éclater de rire avec son humour décapitant, c’était triste mais ainsi va la vie. Elle allait devoir de rattacher à sa famille et essayer de paraître amusante en attendant son mari. Avec une touche maquillage, elle réussit à donner un peu d’éclat à son visage et se rhabilla d’un ensemble lin, que lui avait envoyé Mass, un bon début pour la réconciliation. Elle terminait sa prière de takussan lorsque la petite dernière de la famille, Daba, vint la trouver pour lui annoncer la visite de Thierno. Elle se demanda par quel triste hasard, ce dernier venait t – il la voir, il commençait vraiment à l’intriguer, ce nouveau élan de sympathie, mais au fond, elle se doutait qu’elle en était rien. Elle voulut le recevoir dans le salon, son père étant absent, mais Thierno espérait un endroit plus calme pour ne pas être dérangés. Khady n’en fut que plus soupçonneuse, mais elle entreprit tout de même de l’inviter dans sa chambre. Elle l’invita à s’asseoir sur une chaise, alors qu’elle prenait place sur son lit. Thierno se mit à inspecter la chambre comme si c’était la première fois, qu’il y mettait les pieds, il souriait bêtement.
- Je vais allais droit au but, ne t’inquiète pas je ne resterai pas longtemps, fit t- il.
- Je t’avoue que je suis surprise de te voir ici, intervint khady, relevant fièrement la tête. Elle le regardait droit dans les yeux comme pour se donner plus d’assurance qu’elle n’en avait.
- Je suis sûr que tu n’as aucune idée de ce que j’ai dans la main, il agitait une pile de feuille devant khady, les yeux espiègles, mais tu sais quoi, je vais te laisser jeter un coup d’œil. C’est alors qu’il les lui tendit. Khady mit un temps d’hésitation avant de s’emparer du document. Elle lui semblait que c’était un dialogue, mais lorsqu’elle lut les noms, elle en resta le souffle coupé. Elle releva les yeux vers son interlocuteur, qui continuait de sourire toujours aussi arrogant. C’était un cauchemar, elle allait se réveiller, mais Thierno semblait toujours demeurer là où il était assis, et ce qui était écrit sur le papier lui semblait familier. Khady voulait dire quelque chose ; quoi ? Comment ? Pourquoi ? Mais rien ne sortait, mis à part ses larmes qui emportaient son fond de teint. Thierno devint sérieux et lança :
- Tu semblais nous prendre pour des crétins, mais ton jeu est terminé ma chère. Tu as perdu et si tu veux sauver encore le peu qui te reste d’honneur, tu vas faire ce que je te dis, ou alors je te traînerai dans la boue, jusqu’à ce que plus personne ne te reconnaisse.
- Pourquoi est ce que tu es si méchant ? Qu’est ce que je t’ai fait pour que tu me déteste autant ? demanda Khady.
- Oh s’il te plaît, tu ne vas pas jouer à la victime, après ce que tu as osé faire ? tu as pris un amant sous le nez de tout le monde. Je dois reconnaître que ton idée du net c’était assez studieux, tu pouvais tranquillement te rendre à Dakar, passer du bon temps avec ce con sans que personne ne te soupçonne.
- Il ne s’est jamais rien passé, s’écria t- elle.
- Oh mais je m’en fous, lorsque Mass lira ce truc, en désignant le document posé sur le lit, il ne voudra plus jamais de toi, il te détestera, sans compter l’esclandre qu’il fera à tes parents. Les pauvres, jamais ils ne s’en remettront, quand je pense que ton père passe tout son temps à la mosquée. Il marqua une pose, puis continua, mais bon trêves de discussion, j’en ai fait une copie et j’ai gardé l’original, je dois dire que je rends grâce à Dieu, depuis que j’ai remarqué, que tu ne t’étais pas déconnectée de skype. Eh oui ! tu étais tellement pressée de partir que tu n’as pas fait attention en te déconnectant. Alors j’ai voulu savoir ce que tu cachais. Je ne te raconte pas la surprise que j’ai eue en découvrant ta succulente discussion. Khady n’en pouvait plus de l’entendre spéculer, qu’il en finisse.
- Que veux-tu ? si tu ne l’as pas encore envoyé à Mass, ça veut dire que tu veux quelque chose, alors quoi, cria t-elle au bord de la nervosité.
- Ben voilà nous y sommes, il prit une grande inspiration puis déclara : je veux que tu appelle Mass et que tu lui demande le divorce. Khady ne semblait pas surprise et décida de l’écouter jusqu’au bout. Thierno parut confus, il s’attendait sûrement à une réaction de sa part. Si tu ne le fais pas je montre à qui le veut ce que tu as fait. Et tu sais aussi bien que moi ce qui se passera, ton mariage n’en survivra pas et de plus tu seras la risée de tout le quartier, alors je veux bien t’épargner cette honte. Qu’en dis-tu ?
Khady le regarda fixement, sans rien dire, cette fois, elle était belle et bien perdue. Elle était à la merci de ce con, qui l’a toujours détestée. Ils n’ont jamais été d’accord avec ce mariage, lui et ses autres frères et sœurs. Ils clamaient partout, haut et fort, que c’était par pur intérêt, il a fallu que Mass intervienne pour qu’il daigne au moins la reconnaître comme son épouse. Mais jamais ils ne lui ont fait sentir qu’elle faisait partie de leur famille. Elle essuya ses larmes, prit un temps de réflexion et demanda :
- Avant que je ne te dise oui, puisqu’apparemment je n’ai pas vraiment le choix, tu peux me dire pourquoi tu fais cela, depuis quand est ce que mon honneur te tient à cœur, pour que tu me fasses cette proposition.
- Cela n’a aucune importance, dit- t-il en se levant, tout ce que j’espère c’est que tu le fasses le plus rapidement possible, parce que je n’attendrai pas longtemps, fit- t-il menaçant.
- Vous n’avez jamais supporté le fait que Votre petit frère réussisse en Espagne, alors que vous, vous avez à peine de quoi vous nourrir, vociféra Khady. En fait ce n’est pas vraiment le bonheur de Mass qui vous importe, mais plutôt son argent, vous vous dites qu’une fois que je ne ferai plus partie de sa vie, vous pourriez le manipuler plus facilement et obtenir de lui plus d’argent qu’avant, vous croyez qu’il me donne tout l’argent qu’il gagne, vous le croyez aussi bête ? vous n’avez aucune idée de ce qu’il fait de son argent et jamais vous n’aurez plus de sous de lui. Thierno se dirigeait vers la porte et ne releva pas, mais khady ne semblait pas vouloir en rester : tu n’es qu’un gros con ! il suspendit son geste alors qu’il s’apprétait à ouvrir la porte, il se retourna et lui lança un regard flippant, puis déclara :
- Si tu oses m’insulter encore, je te le ferai regretter, pointant son index vers elle. Khady prit peur et se tua, elle savait qu’il était assez idiot pour lever la main sur elle. Mais avant qu’il ne sorte elle lui lança :
- De toute façon, il n’acceptera pas, si je lui demande.
- Ca c’est ton problème, tu devras trouver tes arguments pour le convaincre, si tu ne veux pas que j’utilise mes preuves, et il partit sans se retourner.
Restée seule, khady s’écroula sur le lit et pleura de plus belle. Encore une fois, les circonstances de la vie lui jouaient un sale tour. Elle va perdre Mass et Insa par la même occasion, finalement la facture de sa bêtise lui reviendra beaucoup trop chère.

shitititit Thierno moy sheytane deug la shiwwwwiiiiiiiiiiiite!!
mais Nemie si je peux me permettre un conseil aère un peu plus ton texte, ca sera plus facile à lire!