[MINI ROMAN] Lui (Par: Bint0705)

Deuxieme partie:

Huit mois après avoir commence sa thérapie Aicha n’avait pas fait énormément de progrès. Les autorités Sénégalaises et Canadiennes non plus. Aucune corrélation n’avait été faite entre la jeune Sénégalaise disparue et la jeune femme amnésique en centre de recouvrement.
Elle recevait régulièrement les visites de Stephen et leur relation avait beaucoup évoluée. Elle s’était laisse convaincre par les belles paroles de celui qui était devenu son plus grand soutien. Ils vivaient a présent une jolie histoire, pleine d’amour mais également pleine de mystères. Pleine de mystères car Aicha en était toujours au même point, aucun souvenir ne revenait alors elle avait finit par se dire qu’elle n’avait qu’a recommencer sa vie, tapis si elle ne retrouve même pas la moindre bribe de souvenir. Cet abandon de sa bien-aimée arrange Stephen car au plus profond de lui il avait peur qu’elle retrouve la mémoire et qu’elle se souvienne de cet homme sur la photo. Elle se serait alors rappeler toutes les sensations que cet homme provoquait en elle et il l’aurait perdu et ça il ne l’aurait voulu pour rien au monde. En quelques mois Stephen était tombe éperdument amoureux de la belle Peul. Aicha décida donc de quitter le centre. Cette nouvelle vie elle va la recommencer avec Stephen et ainsi ils décident de s’installer ensemble, de toute façon Aicha n’a nul part d’autre ou aller.


« Voilà, bienvenu chez nous » annonça Stephen lorsque Aicha franchit le seuil de ce qui était a présent devenu LEUR appartement. C’était un joli loft, très bien décoré, Aicha y prit vite ses marques. Ils passèrent leur journée a ranger et a installer les affaires de la nouvelle maîtresse de maison. Ce soir ils allaient passer leur première nuit ensemble, dans le même lit. Aicha l’avait bien compris et s’en inquiétait un mais après tout elle l’aimait c’est ce qui comptait. Stephen avait eu du désir pour elle des la première fois que leurs regards se sont croises et cette nuit il en a beaucoup rêve. Apres le dîner, Stephen invita Aicha dans la chambre. Il commença par un massage du dos mais petit a petit ses caresses s’entendirent a tout le corps. Il l’aimait, il la désirait et il prenait son temps. Le reste des choses s’est fait tout naturellement et Stephen et Aicha passèrent un excellent moment.
Stephen il en avait rêvé de cette fameuse nuit torride, Aicha jamais. Mais Aicha a rêvé cette nuit la après l’amour. C’était la première fois qu’elle rêvait depuis son accident et qu’au petit matin elle pouvait se rappeler de cette intrusion de son inconscient dans son sommeil. Le visage du bel homme de la photo lui était apparu en rêve. Mais ce n’était pas tout. Elle s’est vu avec lui, ils étaient dans un décor qu’Aicha n’avait pas vu depuis plus de 10 mois maintenant et en fait ne reconnaissait pas. Ils étaient chez les parents d’Aicha dans le jardin. Ils discutaient et ne cessaient de rire. Des regards on ne peut plus complices, des éclats de rire, des tapes amicales, elle et lui, voilà ce dont elle avait rêve. Apres ça autant vous dire que le réveil auprès de Stephen était difficile. Alors qu’elle était gênée et avait du mal a regarder Stephen dans les yeux, ce dernier n’avait pas ce problème, pour lui tout allait bien dans le meilleur des mondes. Aicha avait honte d’avoir couche avec Stephen, c’est Dieu qui a voulu lui faire remarquer qu’elle n’aurait pas du et c’est pour ça qu’il a fait apparaître l’homme de la photo dans ces rêves. Avait-elle trompe son amoureux ? Cela n’avait aucun sens, elle ne savait même pas qui était cet homme. Elle n’avait pas a avoir de remords, elle avait le droit de vivre et c’est ce qu’elle a fait. Peut importe qui est cet homme, elle veut vivre.
Ce rêve, exactement le même, Aicha l’a refait plusieurs fois mais n’en a jamais parle a Stephen. Mais quand ce rêve est devenu de plus en plus récurrent Aicha a compris qu’elle devait faire quelque chose, alors elle a commence a économiser un peu d ‘argent. Stephen l’avait aide a trouve un emploi de vendeuse non lui du quartier ou ils habitaient. Au bout de quelques mois elle avait assez d’argent pour s’acheter un billet pour aller au Sénégal. Aicha avait compris qu’elle ne pouvait pas tourner le dos a son passe de cette façon. Même si elle l’avait décider, même si elle voulait mener une vie normale avec Stephen ce passe revenait au galop, il fallait une fois pour toute régler cela et enfin avoir une vie normale ! De son projet de partir pour le Sénégal, elle n’en avait rien dit a Stephen non plus. Les cachotteries commençaient a être nombreuses mais elle ne voulait pas l’inquiéter.
Une fois la somme d’argent nécessaire rassemblée, le billet d’avion reservé et les bagages préparés Aicha decida enfin de parler a Stephen. « Je vais aller au Sénégal, demain. »

Troisieme partie:

» La nouvelle tomba comme un coup pour Stephen, il ne comprenait absolument pas ce qui se passait ni pourquoi elle avait pris cette décision aussi subitement. Aicha savait que ce n’était pas une décision subite et qu’elle s’y était préparé depuis des mois maintenant mais elle expliqua simplement qu’elle avait besoin de partir pour se retrouver. Partir pour se retrouver ! C’est exactement ce qui avait mené Aicha au Canada. Elle avait quitte le Sénégal pour se retrouver et oublier un évènement de sa vie. Elle fait maintenant le voyage pour retrouver son identité perdue. Mais du rêve, elle n’a mentionne moindre mot a Stephen, cela l’aurais trop blesse et elle l’aimait trop pour lui faire du mal.
Elle n’avait pas vraiment de plan une fois a Dakar, elle n’avait que l’adresse se trouvant sur sa carte d’identité.

Son arrivée a l’aéroport Leopold Sedar Senghor plongea Aicha dans une atmosphère qui bien qu’inconnue parce qu’elle etait amnésique lui plaisait énormément. Lorsqu’elle a sentit le vent caresser sa joue a sa descente de l’avion, Aicha sentit immédiatement qu’elle était chez elle. Elle était sur ces terres, dans son pays. Elle prit un taxi et fuit conduit a l’adresse qu’elle avait indiquée au chauffeur.
Arrivée devant la maison Aicha avait peur, elle allait enfin ouvrir la porte qui la conduisait a ce passe qu’elle avait temps cherche. Alors elle prit son courage a deux mains et sonna a la porte. Une jeune fille vint ouvrir, c’était la servante. En fait, Aicha ne savait pas vraiment quoi dire. Elle s’est présente et a demande si des personnes du nom de Diallo vivaient ici. La réponse de la servante était un « non » sans hésitation. Ce petit mot dévasta Aicha, elle qui croyait que cette adresse serait la réponse a toutes ces questions. Elle resta la, devant la porte sans un mot, pensant a ce qu’elle devait faire a présent. Elle resta plantée la une bonne dizaine de minutes ne sachant que faire et le visage peu a peu rempli de larmes.
Un homme qui passait par la ne tarda pas a remarquer cette jolie créature et s’avança vers elle pour savoir ce qui la mettait dans cet état. Remarquant qu’elle venait d’arriver, il lui proposa d’aller en ville prendre un repas, s’asseoir, se reposer et si elle acceptait de lui expliquer ce qu’elle avait peut être qu’il pourrait l’aider. De toute façon elle n’avait pas de plan alors elle accepta. C’est alors qu’ils allaient prendre un taxi pour se rendre en ville qu’un homme se gara devant eux. La, une magnifique Mercedes, noire, vitres teintées, digne d’un homme de haut rang leur barra le chemin. La vitre s’ouvrit et un jeune homme en tenue de chauffeur interpella Aicha. Il lui demanda si elle était bien Aicha Diallo. Cette dernière, stupéfaite et de plus en plus dépassée par les évènements, n’ouvrit pas la bouche mais aquiesca d’un simple geste de la tete. Alors le chauffeur prit ses bagages, les mis dans le coffre le tout sans aucune résistance de la jolie jeune femme. Le chauffeur dit au monsieur qui était venu consoler Aicha « C’est bon je m’en occupe ».La situation était plus que troublante, Aicha ne savait pas vraiment si elle devait entrer dans cette voiture, et aller la ou ce chauffeur l’emmènerait. Mais lui au moins il savait comment elle s’appelait, il l’avait reconnu, il devait donc savoir quelque chose sur elle.
Avant de monter dans la voiture Aicha demanda au chauffeur comment il la connaissait. Ce dernier répondit qu’il travaille pour le père d’Aicha. Depuis bientôt deux ans il passe ces journées a l’aéroport de Dakar. Il arrive tôt le matin, et rentre tard le soir. Sa voiture est garée juste devant l’aéroport, il a eu une autorisation spéciale, Mr Diallo avait des relations et avait réussi a obtenir cette faveur. Il avait été embauche pour attendre un éventuel retour de Aicha. C’était une façon pour Mr Diallo de montrer a sa fille qu’il ne l’avait jamais oublié. Et peut importe si elle ne revenait pas avant 10 ans, le chauffeur était la, il attendait jours après jours. Cette histoire intrigua Aicha, comment un chauffeur pouvait-il bêtement attendre une personne dont il ne savait même pas si elle était encore en vie ?
« Monte Aicha, je te ramène chez toi n’est pas peur ». Mais Aicha était perplexe. Alors le chauffeur s’étendit sur les explications et lui dit que lorsqu’elle a présente son passeport au contrôle a l’aéroport un douanier l’a reconnu et a immédiatement alerte le chauffeur. Normal, les 10 premiers mois suivant la disparition d’Aicha son père avait fait diffuser sa photo partout et il est bien difficile d’oublier un si joli regard. Alors le douanier l’a reconnu et a pu alerter le chauffeur, elle était la, il ne fallait pas la rater. Il ajouta qu’il avait suivit Aicha quand elle prit le taxi.

Aicha s’était laisse convaincre. Elle monta dans la voiture et se laissa conduire en priant le bon Dieu qu’il ne lui arrive rien du tout. Mais quelque chose lui disait au plus profond d’elle que le dénouement n’était pas loin. Les femmes ont un 6e sens dit-on, c’était le moment ou jamais de le savoir.
Le trajet ne fuit pas bien long. Elle fut conduit dans un magnifique quartier résidentiel de Dakar. Arrivée devant une grande villa, le chauffeur entre, se gare et accoure ouvrir la porte de l’enfant tant attendu. Puis, il la conduit dans la maison, la fit entrer dans le salon et l’assis. La maison était grande, très belle, bien décorée. Elle sentit immédiatement que cette maison appartenait a des gens aises. La bas dans le couloir, les domestiques s’appelant les uns les autres et chuchotant « Regardez, regardez ». Aicha compris que cet instant avait été attendu pendant longtemps par tous, pendant très longtemps. Une dame vint lui servir un verre d’eau et lui apporta également quelques beignets. A la vue de ces petits gâteau, le sang d’Aicha ne fit qu’un tour. Une image puis une autre sont alors survenus dans sa tête. Elle les reconnaissait ces beignets aux coco, c’etait ceux elle dégustait avec cet homme, dans ce jardin qui ressemblait étrangement a celui qu’elle apercevait par la fenêtre mais ce n’était pas exactement le même. Il y avait quelque chose de différent malgré la très forte ressemblance.
Perdu dans ces pensées, Aicha fit un sursaut lorsque le chauffeur refit apparition dans la pièce annonçant a Aicha que ces parents ont été prévenus de son arrivée et qu’ils étaient en route pour la maison. A partir de ce moment le cœur d’Aicha ne cessait de battre a un rythme incroyable. Les minutes s’écoulaient et semblaient interminables.
Enfin, ils franchirent le pas de la porte. Sa mère fondit en larmes serrant sa fille dans ces bras. Son pere, le visage remplit d’émotion ne pu non plus retenir ces larmes et enlaça sa fille. Les minutes qui suivirent ne furent que larmes et émotion. Aicha reconnaît ses parents, elle n’a pas soudainement retrouve toute la mémoire mais elle sait que tout va vite se reconstituer. C’était déjà un pas énorme.
Ensuite, les explications. Aicha leur explique ce qui lui est arrivée, ses inquiétudes mais elle ne mentionne rien de ses rêves et du garçon de la photo, elle ne voulait rien bousculer, elle voulait que les choses viennent naturellement. Ses parents écoutaient attentivement et lui jurent qu’ils n’ont pas cesse de penser a elle une seule minute et qu’ils ont mis tous les moyens a leur disposition pour la retrouver. Priant Dieu nuit et jour pour que ce jour arrive enfin.
L’adresse inscrite sur son passeport était l’adresse ou ses parents vivaient il y a déjà longtemps. Aicha était née dans cette maison.
Apres les retrouvailles, elle est conduite dans une chambre. L’effet de ce retour ne se fait pas attendre et beaucoup d’images reviennent a Aicha. Cette chambre c’est la sienne. Epuisée par son voyage, elle ne redescendra pas de la soirée. Elle avait besoin de repos, de retrouver ses esprits, de mettre un peu les choses en ordre dans sa tête.
Le lendemain matin, après avoir fait sa toilette elle descendit prendre son petit déjeuner. Ses parents l’attendaient pour le partager avec elle. Exceptionnellement, son père ne travaillait pas, il avait pris quelques jours pour retrouver sa fille chérie.
Ils mangèrent, sans trop parler. La situation était quelque peu troublante pour chacun d’entres eux. Les évènements se sont passes si vite que personne ne réalise vraiment.
Apres avoir pris son petit déjeuner, Aicha demande a appeler Stephen. Elle avait evoqué son nom la veille sans donner aucun détail. C’était l’ami qui l’avait conduit a l’aéroport a t’elle juste mentionne.
Lorsqu’il entendit la voix d’Aicha Stephen se sentit rassure, sa ne faisait que deux jours qu’elle était partie mais elle lui manquait déjà énormément. Elle ne lui raconta rien. L’appel fut bref, elle voulait juste lui dire qu’elle était bien arrivée.
Ensuite elle retournait au salon retrouver son père et sa mère. La, sa mère avait déjà sorti les albums de famille bien décidée a aider sa fille a retrouver complètement la mémoire. Aicha tourna les pages de l’album les unes après les autres, écoutant les commentaires de sa maman et de son papa. Elle revu son enfance défiler sous ses yeux. Bizarrement de nombreuses photos avaient disparus dans les albums, ça se voyait qu’elles avaient été retirées, il restait encore des traces de colles. Mais bon, Aicha ne s’en préoccupa pas plus que ça. C’était les retrouvailles, du bonheur, que du bonheur. Plusieurs jours s’écoulèrent, quelques souvenirs refirent surfaces, Aicha n’avait pas rappelé Stephen depuis.

Quatrieme et derniere partie:

C’est en cherchant une robe dans sa valise posée a terre que Aicha s’aperçut qu’il y a avait des boites sous son lit. Curieuse de s’avoir ce que c’était elle sorti les boites. Ces dernières avaient pris la poussière, elle devait être la depuis bien longtemps. Dans ces boites des photos, pleins de photos. Elle enfant, elle adolescente, elle adulte. Elle et un garçon, elle et un jeune homme. Ce garçon elle le reconnaît c’est le bel homme de la photo, c’est lui. Une des photos les montrent tous les deux dans le jardin dont Aicha a si souvent rêve, bras dessus bras dessous. Aicha sent soudainement l’émotion l’envahir puis les sanglots. Elle resta cloîtrée toute l’après midi a regarder ces photos ayant au préalable demande que personne ne la dérange. Elle voulait a tout prix se souvenir, retrouver l’identité de cet homme, pourquoi la hantait-il autant ? En tout cas elle a du beaucoup l’aimer parce que sinon elle n’en aurait pas rêvé et si elle n’en avait pas rêve elle n’aurait jamais eu le déclic de vouloir revenir au Sénégal. Si elle ne l’avait pas tant aime, jamais il ne l’aurait obséder au point d’avoir l’effet que ça simple vu a sur elle. Elle en déduit que c’était son premier amour. De toute façon ça ne pouvait être que ça. Reste a savoir si ils étaient maries ou non. Mais il ne devait sûrement pas l’être sinon ses parents le lui aurait sûrement mentionne depuis son arrivée. Et puis même, si ça avait été son mari elle l’aurais vu depuis, ça faisait maintenant 5 jours qu’elle était a Dakar un mari n’aurait pas attendu autant de temps pour « débarquer ». Ce qui était sur c’est que beaucoup de choses étaient liées a ce jeune homme, il avait quelque chose a voir avec le fait que Aicha est decidé de quitter Dakar et aujourd’hui c’est « a cause » / « grâce »/ « pour » lui qu’elle est revenue.
Enfin elle se décide a parler a sa mère. Son père c’était absenter appelé d’urgence au bureau. Tant mieux, ça sera un peu l’occasion de discuter entre femmes.
Aicha descend alors avec ses nombreuses photos et s’assied auprès de sa maman. A la vue de ces images, sa mère ne put s’empêcher de pleurer. Aicha comprit alors qu’elle le connaissait le garçon de la photo. Elle se calma, reprit ses esprits et expliqua beaucoup de choses a Aicha.
Des années auparavant, Aicha et sa famille habitaient en Cote d’ivoire. Aicha y a passe une bonne partie de son adolescence. Son père avait été nommé ambassadeur du Sénégal en Cote d’Ivoire. La vie la-bas était belle, très belle même jusque le début de la guerre civile. Suite a ces évènements elle et sa famille avait été rapatrie par le gouvernement Sénégalais et son père a eu un autre poste sur Dakar même. Cette guerre civile elle avait coûté la vie a ce garçon. Aicha l’aimait beaucoup, c’était plus que de la complicité entre eux, c’était presque fusionnel. Ils étaient inséparables. Mais la vie avait décider de les séparer. C’est après une année passée a Dakar, après une année sans lui que Aicha avait décidé de partir « prendre l’air », de partir pour oublier ce manque, de partir se retrouver. Ses parents l’avaient laisses partir parce qu’Aicha a gravement été affecte par cette perte, il fallait opérer un changement dans sa vie ou elle ne s’en remettrait jamais. Alors quitter l’Afrique a été la seule solution, cette Afrique qu’elle aimait tan t elle avait eu le besoin de s’en éloigner parce que cette Afrique était responsable de son malheur, c’est elle et la haine de certains de ces habitants qui lui avait retire ce qu’elle avait de plus cher.
Apres plusieurs semaines de « thérapie familiale » beaucoup de choses lui étaient revenus et les choses rentraient dans l’ordre peu a peu. Elle rappela Stephen, lui raconta tout dans les moindres détails. Pour le moment elle ne lui avait pas dit si elle retournerait au Canada ou non mais Stephen sentait bien que les choses devenaient compliquées. Apres un mois de séparation Stephen n’en pouvait plus, il décida de se rendre a Dakar. L’amour est plus fort que tout dit-on. Ce qui est sur c’est que pour Stephen, Aicha c’est son « plusfort ». C’est une fois arrivé qu’il a contacte aicha, il ne voulait pas qu’elle l’empêche de venir, une fois sur place c’était sur qu’il la verrait.
Alors Aicha et Stephen se retrouvèrent. Aicha présenta le jeune médecin a ses parents et dit enfin toute la vérité sur leur relation. Stephen voulait demander Aicha en mariage mais avant cela il fallait qu’il ait une réponse a une grande interrogation. Il comprit que Aicha ne voulait pas repartir au Canada, elle était ici chez elle et elle y était mieux que n’importe ou ailleurs. Alors Stephen commença a envisager la possibilité de rester. Un médecin ça trouve toujours du travail, et puis si les parents d’Aicha acceptent cette union, il aura le soutien et les relations de cette derniere pour trouver un emploi.
Enfin Stephen osa évoquer le garçon de la photo, celui qu’elle aimait tant regarder. « Alors, c’est qui ? ». « Il s’appelle Khadim », Aicha avait encore du mal a parler de lui mais il fallait une fois pour toute régler cette histoire. Alors elle lui raconta ce qu’elle ressentait a chaque fois qu’elle voyait cette photo, elle lui parla de ses rêves ou elle se voyait avec lui, de ses rires et de ses regards échangés. Elle avait perdu la mémoire pendant plus d’un an et pourtant elle ne l’avait jamais oublié. Lui c’etait Khadim, son frere.

Allez, avis et critiques sont les bienvenus... Comm et remerciements pour un bon moment passé le sont aussi!!! bisous

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Trés beau j'ai adoré. Bonne continuation et on attend la suite.

Excellent le récit, j'ai adoré. Emouvant aussi. Bonne continuation. 20zero voilà une femme qui te convient.

waw c stupéfiant Bravo une nouvelle romanciére voit le jour l recit est trés captivant et bien reussi
y'aurai il une suite parce que là tu as frappé fort bonne continuation

J'ai pas encore lu, je vais le faire après, mais ça promet bien des choses !

shuttt on lit

une chose est sure,c'est que j'ai appris a travers ce plus que mini roman de notre chere 0705,que l'espoir n'est pas perdu.je savais qu'un prof pouvait tomber amoureux de son eleve comme dans la collegienne,de meme on voit un patron cherché la quiétude chez sa bonne,ou ecore un directeur avec son secretaire.mais cela ne m'avait jamais fait penser qu'un medecin aussi pouvait tomber sous le charme de sa patiente.
ensuite il y'a le suspens.je suis tres curieux mais j'adore le suspens.il me pousse a finir une lecture.il y'a aussi la fraternité,la famille,le voyage,l'etranger et le chez soi,et il y'a l'amour.d'ailleurs il pouvait pas manquer a ce roman, sinon j'aurai porté plainte.
merci pour cette belle histoire.et puis merci pour les chiffres.
n'oublies surtout,remets un autre le plus vite possible

Dites donc ! Ca doit surement te prendre énormément de temps de si bien agencer ton truc Binette !
Non mais c'est fou !!!
Je suis toujours dans la première partie car je suis "déconcentré" ces temps-ci mais je ne veux même pas évoluer car c'est tellement bien fait que je ne sais même plus quoi faire !

Aussi, ton style est très très très riche, avec les "reprises" (dirait-on en poésie) qui rejoignent effectivement un tout petit peu le style de Laye CAMAR : Simple et Net !!

En tout cas bon courage parce que ta plume n'a juste besoin que du courage pour entretenir sa rage !

Je progresse et je te dirais ce que je verrais !

Faudra qu'on pense à sa préface aussi, alors 20zero l'Ecrivain-Maison cherche-nous une personne qui pourrait s'en occuper s'il te plait !

Binta, j'ai finalement pris le temps de lire ton mini roman, et C 'EST JUSTE MAGNIQUE. C'est captivant jusqu'a la derniere ligne. Wow, quel suspense!! Vraiment bravo, continue a travailler ta plume. Si j'ai une petite critique a faire, c'est juste par rapport a la grammaire/orthographe. A part ca, nickel. J'adore ton style!!!

Bravo beaucoup d'inspiration vraiment
trés bonne continuation

Eh oui Thiam.je pense bien que mini roman merite vraiment qu'on lui colle une preface.et je ne pense pas aussi que quelqu'un pourrait refuser ce privilege aussi modeste soit il.et a l'instant ou je vous parle toutes mes pensées vont directement sur ma trés chére Tyf.alors si vous pensez comme moi aidez moi a la convaincre pour qu'elle s'occupe de ce travail.je sais çà va pas etre facile vu sa tres grande modestie,mais avec sa volonté de faire avancer ce forum et de faire plaisir a ses membres,je crois qu'elle ne saura refuser.merci Tyf

Kayla a écrit:Binta, j'ai finalement pris le temps de lire ton mini roman, et C 'EST JUSTE MAGNIQUE. C'est captivant jusqu'a la derniere ligne. Wow, quel suspense!! Vraiment bravo, continue a travailler ta plume. Si j'ai une petite critique a faire, c'est juste par rapport a la grammaire/orthographe. A part ca, nickel. J'adore ton style!!!

Merci Kayla. C vrai qu'il y a plein de fautes d'orthographes et de syntaxes, g un peu ecrit a la "va-vite" mais g une version corrigee et tte propre! je la mets en ligne des que le preface est pret et on efface celui qui est la actuellement. Commer ca les futurs lecteurs auront un recit nickel!
Je m'occupe de la suite de "Le doux" tres bientot....

BROVO !
J'ai adoré .

Mias je ne comprends toujours pas pouquoi le chauffeur, à Dakar, a mis si longtemps avant de l'appeler.

Ba en fait c juste que je voulais laisser le tps a Aicha de se rendre dans son ancienne maison et d'etre a nouveau decu! En fait le chauffeur n'a jamais connu Aicha avant, il a ete embauche suite a la disparition, mm si on lui a di (agent qui a reconnu la fille) que c t elle il s'en est assure en la suivant et le fait qu'elle se rende ds sn ancienne maison confirme les dires du douaniers. Il attend d'etre sur avant d'agir...

S'il l'avait suivie, il aurait agi avant.
Pourquoi ne pas dire que l'agent l'a averti 20 minutes après le départ de la fille. Ce qui pourrait expliquer qu'elle ait eu le temps de parler aux gens de la maison et de trouver un mec qui l'invite.

ouais c une option aussic plus logique mm, en fait comme je t'ai dit c'est juste que je voulais laisser le tps a la fille de retourner ds l ancienne maison avant "d'etre prise en charge".

Il commença par un massage du dos mais petit a petit ses caresses s’entendirent a tout le corps. Il l’aimait, il la désirait et il prenait son temps. Le reste des choses s’est fait tout naturellement et Stephen et Aicha passèrent un excellent moment.

J'adore cette pudeur et comme toujours je fais mes "analyses" par comparaisons avec mes précédentes lecture, j'y vois du Seydou BODIAN et du Danielle STEEL Parfait ! Cette dernière donna à "s'aimer" un sens pudique très explicit et peu pervers, j'ai beaucoup aimé même si y a rien de mal parfois à passer en zone rouge! Seulement savoir le faire quand c'est nécessaire, et toi tu t'en sors bien à ce que je vois !

Stephen il en avait rêvé de cette fameuse nuit torride, Aicha jamais. Mais Aicha a rêvé cette nuit la après l’amour.

Si j'étais préssé, je te dirais brutalement :"Hey, tu écoutes du Solaar toi" !
Non mais sérieux j'aime bien cette façon de faire la symétrie bilaay ! J'essai toujours de la faire cette poursuite :"il rêve de cette nuit et elle n'a pas rêvé pendant cette nuit" !

Une fois la somme d’argent nécessaire rassemblée, le billet d’avion reservé et les bagages préparés Aicha decida enfin de parler a Stephen. « Je vais aller au Sénégal, demain. »

Je ne sais pas trop pour les autres, mais avec toutes ces étapes de suspens que j'ai accumulés jusque là, cette phrase a fait un terrible choc chez moi : c'est trop brutal ! Là je le reproche à Aïcha pas à Bint

Une jeune fille vint ouvrir, c’était la servante. En fait, Aicha ne savait pas vraiment quoi dire. Elle s’est présente et a demande si des personnes du nom de Diallo vivaient ici. La réponse de la servante était un « non » sans hésitation.

Je ne sais pas si tu le savais ou non mais là tu as frappé très très très très très fort !
Je m'explique:
Tu sais, quand ils ont déménagé, les parents de Aicha ont SUREMENT et très CERTAINEMENT laissé un message très "en forme" d'ailleurs chez les nouveaux occupants de la villa en question et, ceci aurait été une hasardeuse coincidence qu'elle tomberait sur un "membre" de la famille, les choses allaient se passer très vite et la nouvelle adresse de ses parents lui serait livrée dans les "cinq secondes" qui allaient suivre.
Seulement, la "bonne", qui donc ne possède pas "toutes les clès secrètes" d'une famille "bourgeoise" (surement) ne pourrait pas intervenir et tout ce qu'elle savait c'était effectivement "NON, PAS ICI". Elle aurait peut-etre été embauchée un peu plus de deux mois au paravant, en tout cas pas depuis dix mois ou plus car cela se passe rarement comme ça !
Je le dis justement car les parents de Aicha qui n'ont pas lésiné sur les moyens pour croire en l'utopie de l'aéroport et étant allés jusqu'à l'engagement d'un type exclusif pour la mise sous surveillance de l'aéroport ne pouvaient pas "logiquement" ignorer cette hypothèse de l'ancienne demauere. car, même ne pouvant pas penser à l'effacement de mémoire qu'a subit leur fille, rien qu'en pensant que cette dernière était introuvable les obligerait à penser à sa "mort" et donc ce ne serait que probablement ses papiers d'identité qui aideraient la Police Canadienne et donc la représentation diplomatique du Sénégal au canada pour le rapatriement du corps ! Woww !! Dis-moi seulement que tu l'avais vu ainsi et je m'en irai te décorer tishwitttt !

comment un chauffeur pouvait-il bêtement attendre une personne dont il ne savait même pas si elle était encore en vie ?

Candide ou l'Optimisme ! Le père était désoeuvré mais ne perdait rien en perdant son temps à vouloir retrouver sa fille ! C'est les pesanteur de l'inquiètude : on tente toujours l'Impossible car cette dernière nous présente tellement de beaux mirages qu'on ne se retrouve plus finalement et on agit par sponaéité et par "aveuglement". Aussi, comme c'est au Sénégal, ce service ne coûterait pas ce qu'il devrait coûter réellement vu que le vieux est dans la "sphère" dirigeante" et qu'en matière de "relations" c'était pas le chao chez lui

A la vue de ces petits gâteau, le sang d’Aicha ne fit qu’un tour.

Le mien aussi ! C'est comme s'il y avait quelque chose de "funéraire" là-dedans et sinon "POURQUOI spécifiquement et exclusivement des beignets???"

Bizarrement de nombreuses photos avaient disparus dans les albums, ça se voyait qu’elles avaient été retirées, il restait encore des traces de colles.

A partir d'ici je ne me posais plus de question et je savais donc que "la grande faucheuse avait surement encore frapper". Mais c'était QUI le CRIMINEL? J'ai du croire que c'était Aicha qui a tué son mari et aidée par les "relations" de son père, elle a eu à "s'éloigner" là-bas vers Montreal et donc c'était pour éviter de faire ressurgir un quelconque traumatisme que ces photos seraient retirées! Mais je serais surpis après !

Lui c’etait Khadim.....

Jusque là ça me va bien

Lui c’etait Khadim, son frere.

Eh ben BRAVO !!! 20zero me trompe très souvent avec des suspens à dénouement "triché" mais je parvenais quand même à ne pas être très très très loin de ses dénouements mais là tu me "sèmes" sur place et tu passes avec ton ballon ! Je suis triste de remarquer que tu m'as eu, mais je suis stupéfait de voir ton génie se laisser découvrir TEMPS-PAR-TEMPS et ton récit s'étaler MOMENT-MOMENT et que tu aies pu finir avec le tout sans pour autant nous permettre de faire des corrélations et des similitudes profondes avec ce qu'on a déjà lu, car tu as totalement fait autrement ! Merci !

Quelqu'un l'a souligné, les quelques manquements sur l'orthographe (généralement je n'y fais pas attention mais si c'est nickel aussi comme tu dis, ça ne gâche pas la fête) !
Je voulais lancer des propositions d'études et de corrections des mini-romans postés ici après le second texte de 20zero mais j'ai pas pu m'empecher de voir la subjectivité qui pourrait être mise en étude dans une pareille entreprise et on pourrait avoir à enregistrer une "perte de vitesse" chez les "auteurs" qui auraient peur des critiques de formes, car sur le fond on peut toujours discuter, mais la forme c'est généralement figée et quand chacun capte son opinion ça ménera très sérieusment à la polémique stérile !
Bref, tu promets de repasser, t'es pas obligée, mais si tu le fais, fais-moi parvenir les nouveaux textes et je les insère sans aucun problème !!!

moi je suis abattu par ton commentaire.je crois je vais boire du lait,je reviens aussitot.
encore bravo Bint et mets nous en ecore et ecore

"abbatu"?? Lou keu fi djarr??
Merci pour ce commentaire et cette belle analyse! Di dc t'as une sacree imagination toi! t'as pense un moment que Aicha avait tuer son mari et tt et tt??? Moi ds ma tete c t plutot sa maman qui avait retire "toute trace" de Khadim afin que sa fille oublie sa douleur.
Je recorrige mon texte et je t'envois.

Au fait en ce qui concerne les beignets c tt simplement parce que je suis une grande gourmande et les beignets aux coco.. huummm, j'adore!!!!!
J'en aurais bien offert a 20-0 suite a son invitation mais bon c un mec dangereux dc now je l'evite!

bint0705

Des années auparavant, Aicha et sa famille habitaient en Cote d’ivoire. Aicha y a passe une bonne partie de son adolescence. Son père avait été nommé ambassadeur du Sénégal en Cote d’Ivoire. La vie la-bas était belle, très belle même jusque le début de la guerre civile.

Felicitations, c'est beau comme histoire. Je suis particulierement touchee parce que j'ai moi aussi grandi en Cote d'Ivoire et j'y vivais jusque quelques annees apres le debut de la guerre.
J'aime le ton simple, discret, pudique et tellement romantique de cette histoire. Che po si tu connais mais ca me rappelle la collection "Adoras", basee en Cote d'Ivoire, qui rassemble des auteurs ivoiriens de romans d'amour. C'est exactement le meme genre que toi. Des histoires africaines avec des personnages principaux africains qui evoluent dans un univers africain, multiculturel, dynamique, contemporain et cosmopolite, juste a l'image de nos grandes villes africaines. Passion, amour, tumulte, desaccords, familles, dans un contexte bien africain, mais un romantisme bien universel!!!!

tyf

Waww Bint je ne savais pas que tu avais poster la suite de l'histoire.
Et moi qui pensais que LUI était un ex dont elle avait du se séparer. Pas mal jadore ce genre de suspens qui te fait croire un truc et enfin de compte ce n'était pas ce à quoi tu t'attendais.
En tout cas je te félicite ton styl est vraiment remarquable. Cette façon d'agencer les idées c'est vraiment étonnant, tu prends le temps d'aller au fond des choses.
Encore Bravo

Je reclame un mini-roman. Ca me manque de vous lire.

Don't make me write

Kayla, si tu as lu relu et compris ce récit, ne pourras-tu pas nous en faire la préface ? !

J'avoue que j'y tiens par excés car je sais très bien ce que cela pourrait provoquer comme envie de lire quand on a un bon résumé de toutes les partie d'un roman, d'une nouvelle ou d'un mini-roman, alors fais-nous cette préface !

Ecoute, tu n'es plus étudiante et donc tu as du temps, tu as fait "L" alors tu as les lettres donc vas-y et surtout ne me réponds pas tant que tu n'aurais pas fini !

Tu me proposes, ou tu proposes à 20zero ou Nemam, ou même Bint et après analyse et ajouts éventuels on la mets en ligne en première page !

J'ai fini !

tré jolie g bocou aimé bne continuation:Bravo:

C'est magnifique, relisez SVP

Magnifique, c'est le mot.Là aussi bravo

Alor Bint, t'es là, une autre production STP ! Allez, vas-y un peu STP !