[POESIE] Le Paradis Des Amoureux Des Strophes !

Rappel du premier message :

C'est ici le Paradis des poètes du forum ! Lâchez votre encre.....
______________________________________________________
Je vous fais part donc d'une de mes publications personnelles !
Dites moi ce que vous en pensez !
C'est vrai que je ne me contrains pas trop sur le respect sans condition de la mesure sur les 12 (alexandrins) mais avec mon style de vers plus ou moins libres (plus simple d'ailleurs) je crois avoir fait ressortir mes sensations et sentiments !
Toujours est-il que c'est vous les juges !!
_________________________________________________

Allons voir les vagues

Je te rends ta mèche
Mignonne, viens, je t'amène à la pêche
Nous prendrons témoin l'autel des vagues
Là, sous ce silence loquace je t'enfilerai ta bague

Ô voleuse ! Laissons-la dérober le sable sous nos pieds
Cette eau si inoffensive, à nous, ne peut se fier
Déroulant sous nos silhouettes un tapis ondulé,
Comme toi elle cherche à être adulée

Mignonne, grimpe, là-haut, sur le toit de tes douceurs
Positionne tes flèches et, je t'en supplie, vise mon cœur
Ma vie, n'est-ce pas, comme la tienne
Souffre et souhaite le bonheur que de la nuit advienne

THIAM Babel
_________________________________________________

J'aime beaucoup ,c'est un livre effroyable par certains aspect.On retrouve ces ambiances dans les films de Luis Bunuel ("Un chien andalou" ,etc...)Et puis il a écrit "Le Déserteur" entre autres ,"la complainte de progrès",etc...en plus des caves de St-Germain où il a joué à l'époque où on retrouvait les Greco ,Miles Davis ,etc...

Sur l'arctique éperdu des jours aux mille nuits
Je promène ma défroque lourde de souvenirs
Des veillées laiteuses, des épis et des puits
De ces nuits passées sous l'aube de ton empire
Ma nécrose crie et pointe cette lointaine terre
Avachie au travers de l'horizon impie
L'horizon courbe sous tes courbes incendiaires
Abrègent les vaines quêtes d'ailleurs et d'infinis
Et voila que je me souviens. De tes cils et de ta natte
De ta salive frivole sur l'amer de mes écueils
Elle m'appelle à ce sursaut des sens qui battent
Encore, quand milles glaces les enfouissent sans deuil
Je me souviens de ces lentes descentes
Aux secrets sombres des passions interdites
Où psalmodient en choeur les luxures béantes
Des versets stoliques, sans rimes et sans rites.

Suprême!

Corps ésotérique aux éternels sabbats
Où je déchiffre la terre rouge de tes lèvres hottentotes
L'ébène languit, chaudes cendres, et bat!
Mon rythme vibre et croule dedans tes reins-griottes
Et transe! Transe, ma reine, transe!
Drape de tes feux noirs ma danse païenne!
Que l'octobre bleu nous flagelle en cadence
D'un flot impie d'or et de géhenne!
Danse en la lune poussiéreuse des voies fastes
Aux ténèbres que croule l'âme du tambour
Des savanes sombres où paissent mes jours
À la fusion taboue du sang des castes
Le ciel tremble. Il tremble de notre écho
Sourd faisceau qui jaillit d'une nuit d'ivresse
Tel qu'un cri nocturne que tous draps confessent
Notre rage salit de boue les planches à tango
Poitrails et griffes valsent en sols majeurs
Que macule de jais le moiré de deux corps
Notre sueur n'est plus que laves en nos pores
Crescendo tardif d'un brame qui se meurt
Nos étreintes rauques sont d'éternels abats
Sous la braise complice des heures proscrites
Plonge, vile, ta gorge dans le tore de nos ébats
Proses hystériques, sans mode et sans rites!

Toujours de très beaux textes

Sweet Amanite Phalloïde Queen

Pilote aux yeux de gélatine
Dans ce vieux satellite-usine,
Manufacture de recyclage
Des mélancolies hors d'usage,
Ô sweet amanite phalloïde queen.
Je suis le captain "M'acchab"
Aux ordures d'une beauté-nabab
Prima belladona made in
Moloch-city destroy-machine.
Ô sweet amanite phalloïde queen.
Amour-amok et paradise
Quand elle fumivore ses "king-size"
Dans son antichambre d'azur
Avant la séance de torture,
Ô sweet amanite phalloïde queen.
je suis le rebelle éclaté
Au service de Sa Majesté,
La reine aux désirs écarlates
Des galaxies d'amour-pirate,
Ô sweet amanite phalloïde queen.


H.F. Thiefaine

Je suis toute émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre jour que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à montrer mon
affection toute desinteressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir ainsi
vous dévoiler, sans artifice, mon âme
toute nue, daignez me faire visite,
nous causerons et en amis franchement
je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde, comme la plus étroite
amitié, en un mot : la meilleure épouse
dont vous puissiez rêver. Puisque votre
âme est libre, pensez que l'abandon ou je
vis est bien long, bien dur et souvent bien
insupportable. Mon chagrin est trop
gros. Accourrez bien vite et venez me le
faire oublier. A vous je veux me sou-
mettre entièrement.

désolé! pour les connaisseurs!

C'est une lettre à qui ,Musset ,Chopin?

Je crois que c'était Musset!
Pas de désolé Khapi, le mal est fait

Mais Musset c'est un faux cul ! Il est nul !


Réponse d'Alfred DeMusset:
Quand je mets à vos pieds un éternel hommage,
Voulez-vous qu'un instant je change de visage ?
Vous avez capturé les sentiments d'un coeur
Que pour vous adorer forma le créateur.
Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n'ose dire.
Avec soin de mes vers lisez les premiers mots,
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.
Alfred de Musset

Lyana comme je suis un "saint", je voulais tout simplement protégé mon image, avant qu'on ne dise, khapi tu oses poster ca?

Un texte chanté par Brel.

Quand on a que l'amour

Quand on a que l'amour
A s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour

Quand on a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour

Quand on a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours

Quand on a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs

Quand on a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours

Quand on a que l'amour
Pour habiller le matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours

Quand on a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour

Quand on a que l'amour
A offrir à ceux-là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour

Quand on a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour

Quand on a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour

Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains,
Amis le monde entier

Un beau poème que j'ai découvert hier soir lors de la diffusion d'un documentaire.


Ile!
Ile aux syllabes de flamme!
Jamais ton nom
Ne fut plus cher à mon âme!

Ile
Ne fut plus doux à mon coeur!
Ile aux syllabes de flamme,
Madagascar!

Je mords ta chair vierge et rouge
Avec l'âpre ferveur
Du mourant aux dents de lumière,
Madagascar!

Un viatique d'innocence
Dans mes entrailles d'affamé,
Je m'allongerai sur ton sein avec la fougue
Du plus ardent de tes amants,
du plus fidèle,
Madagascar!

Jean-Joseph Rabearivelo

Il est des prairies bordées de lumières qui illuminent le chemin de la croisade.

Il est des lumières vertes qui chantent le vent hiémal et matinal.

Il est des pensées pensées qui nous pensent pour des jours meilleurs.

Des fois, quand la lune garde jalousement sa lumière celeste et que dans les demeures demeure le silence, je me transforme en choriphée du neant m'immisçant dans la plus petite de mes pensées pour essayer de changer mon monde.

Des fois, quand le soleil et ses diaprures illuminent le monde et rechauffent les corps, de ma lyre je joue de nouvelles gammes, de nouveaux rythmes, de nouvelles cadences.

Des fois, quand le feu de joie s'eteint dans les foyers affamés et y laisse place à la misère et à la désolation, j'allume ma bougie pour donner un peu d'humanité, de bonheur, de lumière à l'enfant Matar victime par ricochet de la parque aux aurôres de son innoncence.

Des fois, quand les les Muses dorment et rêvent de leurs princes perdus, je leur concocte des epithalames, ces chansons que ne comprennent pas toutes les âmes n'ayant pas connu les joies de la vie à deux.

Des fois, quand dans mes pensées les plus reculées je frôle le glauque, m'ordonnet mes sens le silence de l'agneau sacrificiel.

Des fois, quand dans mes rêveries éparses et disparates j'atteins l'ataraxie, l'ondée matinale, source pure, abreuve mes vers et rimes dans son bain de jouvence.

Des fois, quand je suis accaparé par mes désirs démoniaques, chantent pour moi les sirènes orphelines des etrennes, des etreintes; pour m'attirer dans leur lit infidele, leur lit de fiel.

Des fois, quand mes sourires laissent place aux larmes et que batte mon coeur comme un tambour, surgissent des souvenirs, des images, des visages de cette meute poursuivant une autre meute.

Des fois, quand se lisent et se tissent des vers, de l'autre côté de la rive, se couvrent de chuchotements ces corps entrelaçés.

Des fois, quand pendant la nuit le silence devient roi et l'infidélité reine, mon sang boue et brûle mes entrailles.

Je me mets aussitôt à penser à ces choses là qui ne se font pas le jour et qui ne se déclinent pas au grand jour;je pense à mes mains souillées qui se pavanent sur les cuisses frêles de cette rombière bohémienne.; et encore une fois j'ai honte de moi-même; debile que je suis.

Quelque fois, quand les heures creuses n'ont plus gardé leur nom encore moins leur secret, quand la dive bouteille finit de donner le coup de grâce à sa dernière victime et que le reste de la horde attend inconsciemment son heure sans aucun mot broncher, mon coeur entre en transe et se met à danser la danse du possedé. Il se met en mouvement suivant les mouvemments lents et brillants de l'arc lunaire, pour finir dans le lit de cette femme de joie; mère qui vend la chimère de sa progeniture pour deux sesterces; et encore une fois j'ai honte de moi.Quand la tequila me brûle les entrailles , le corps et encense mes sens, je deviens cet animal dangereux à moi-même et inutile aux autres.

La lumière de l'aube accompagnée de rosée asperge mes pieds et reveille mes sens, mon corps. Fini le rêve!

Maintenant que la cigogne porteuse de conseil retourne sur ses pas pour rejoindre son halo de mystère, elle me donne le dernier conseil suivant:

"la seule personne qui t'aimera autant que personne n'a jamais aimé personne dans sa vie c'est toi même et apprends à vivre avec cette certitude interieure, sans oublier qu'il n'y a que toi même qui te sera fidèle jusqu'au dernier soupir, tout le reste n'est que folklore et paroles vaines. Prête-toi aux autres et ne te donne entièrement qu'à toi-même et surtout ton coeur si noble, garde-le, conserve-le pour toi-même car tu n'es pas fait pour supporter les maladresses de la Venus infidèle. Si horriblement assise sur des corps, sur des coeurs."

Oh my god

wé ! rien à dire !vraiment degueur! tu ecris bien!

Merci les amis...

Très beau

Cubana a écrit:Très beau

Merci Cubana...

De rien vraiment,quand les gens ont du talent je trouve qu'il est bien de le souligner ,qu'ils soient doués pour l'écriture ,l'artisanat ou autre

Belle qui tiens ma vie
Captive dans tes yeux
Qui m'as l'âme ravie
D'un sourire gracieux
Viens t'en me secourir
Ou me faudra mourir.

Pourquoi fuis-tu mignarde
Si je suis près de toi
Quand tes yeux je regarde
je me perds dedans moi
Car tes perfections
Changent mes actions.

Tes beautés et ta grâce
Et tes divins propos
Ont échauffé la glace
Qui me gelait les os
Et ont empli mon coeur
D'une amoureuse ardeur.

Mon âme voulait être
Libre de passions
Mais l'amour s'est fait maître
De mes affections
Et a mis sous sa loi
Et mon coeur et ma foi.

Approche donc ma belle
Approche-toi mon bien
ne me sois plus rebelle
Puisque mon coeur est tien
Pour mon mal apaiser
Donne-moi un baiser.

Je meurs mon angelette
Je meurs en te baisant
Ta bouche tant doucette
Va mon bien ravissant
A ce coup mes esprits
Sont tous d'amour épris.

Plutôt on verra l'onde
Contre mont reculer
Et plutôt l'oeil du monde
Cessera de brûler
Que l'amour qui m'époint
Décroisse d'un seul point ,celui sur le dessin.

[contenu soumis à la licence CC-BY-SA-3.0]
(Source Wikipédia)

Ephemère noctuelle qui, de ta beauté me cisaille
Taille mes entrailles, ballerines calfeutrées
Dans le rythme endiablé de l'Orphée errant
Plongeant dans les abysses de l'enfer à la
Recherche de sa magie perdue ...
Ephemere noctuelle qui, de tes yeux brillants
Illumine mes nuits de paria aux abois
Chante pour moi une berceuse orpheline
Pour reveiller en moi le feu ardant de la felicité
Ephemère noctuelle qui, de ton sourire
Capte l'inconnu et sonde les destins
Elève-toi et moi avec pour aller voir là-bas
Ce lointain ailleurs où tout n'est que lumière
Puisque le pyromane a encore cramé tout l'espoir:
Qui n'etait pas de trop
Qui restait à cette tribut efflanquée.
Ephemère noctuelle qui de ta brillance
Laisse de point de salut aux suiveurs nés
Illumine encore et encore et des lunes encore
Le point d'horizon que le deraison deplace de
Point en point afin de lui jouer
Une oraison funèbre.
Ephemère noctuelle qui pleure sans cesse,
Puisque le doigts de l'enfant Buur qui, haut
Perché sur les acmés de la megalomie nargue
Le talibé Oumar qui, les pieds nus, erre dans
Les entrailles de la bombances des fauves
Pour trouver sa pitance quotidienne: sa seule
Garantie pour ne pas tomber entre les cuisses
De papa Oustass, ce pedophile au rire gregaire
Qui hante ses pensées les plus intimes.
Ephemère noctuelle qui, dans sa solitude
Venère le sacré de la jeune femme nègre que
Fend et pourfend cette Venus aux fesses denudées
Si hideusement installée sur les collines jumelles
Et dont les collines jumelles si minusculement petites
Peinent à symboliser le balcon de l'abondance:
Ouvre-moi tes bras et couvre moi de ta chaleur salvatrice.
Ephémère noctuelle qui, de larmes vit , et qui
De chaudes larmes pleure, puisque la folie de cet Hercule
Aux douze travaux vains ne fait que plonger les fils
Les plus dignes dans le miserabilisme le plus absolu et
Qui de son calot frôle le ridicule montre son ventre
Comme un gigolot qui s'offre à la plus offrante.
Ephémere noctuelle dont les douces berceuses
Acompagnent le doux chant de la nuit,
Berce ses enfants affamés que le vent de Decembre
Tenaille dans leurs abris de fortune ...
Berce-les ma foi et porte-les là où nul chanson
Ne pourrait arriver
Là où nulle conscience ne serait tranquille
A la vue de ce spectacles de marrionnettes
Porte-les chère nocteulles et protège-les
De l'invasion des barbares modernes,
Ces vendeurs d'illusions et d'organes
Ces trafiquants de vie:
D'espoir.

Dayum dats tight! c'est de toi man?

copi collé!trop degueur!

Degueur tu veux que je me fâche ou quoi.

Zeriézékiri avec ton talent tu peux être millionnaire si tu l'es pas encore.

héhé! nn je déconne! il est degueurement fort! mentalement!héhé!.

Saabajoe a écrit:Dayum dats tight! c'est de toi man?

En effet, ce texte est bien mon bébé...ce qui n'est pas mien est mis en italique ...à mettre aussi" qui n'etait pas de trop" que j'ai piqué à Cesaire.

La princesse, je ne suis pas millionnaire, loin s'en faut.

Degueur, je suis susceptible dé mon cher ami , heureusement que le second degré existe. Sinon si tu as un texte qui ressemble au mien ce serait avec plaisir de nous le presenter ici.
Meilleurs voeux à tout le monde ...

nn! j'ai jamais vu un texte pareil!trop nice! t'es vraiment degueur man!

Zeriézékiri a écrit:Ephemère noctuelle qui, de ta beauté me cisaille
Taille mes entrailles, ballerines calfeutrées
Dans le rythme endiablé de l'Orphée errant
Plongeant dans les abysses de l'enfer à la
Recherche de sa magie perdue ...
Ephemere noctuelle qui, de tes yeux brillants
Illumine mes nuits de paria aux abois
Chante pour moi une berceuse orpheline
Pour reveiller en moi le feu ardant de la felicité
Ephemère noctuelle qui, de ton sourire
Capte l'inconnu et sonde les destins
Elève-toi et moi avec pour aller voir là-bas
Ce lointain ailleurs où tout n'est que lumière
Puisque le pyromane a encore cramé tout l'espoir:
Qui n'etait pas de trop
Qui restait à cette tribut efflanquée.
Ephemère noctuelle qui de ta brillance
Laisse de point de salut aux suiveurs nés
Illumine encore et encore et des lunes encore
Le point d'horizon que le deraison deplace de
Point en point afin de lui jouer
Une oraison funèbre.
Ephemère noctuelle qui pleure sans cesse,
Puisque le doigts de l'enfant Buur qui, haut
Perché sur les acmés de la megalomie nargue
Le talibé Oumar qui, les pieds nus, erre dans
Les entrailles de la bombances des fauves
Pour trouver sa pitance quotidienne: sa seule
Garantie pour ne pas tomber entre les cuisses
De papa Oustass, ce pedophile au rire gregaire
Qui hante ses pensées les plus intimes.
Ephemère noctuelle qui, dans sa solitude
Venère le sacré de la jeune femme nègre que
Fend et pourfend cette Venus aux fesses denudées
Si hideusement installée sur les collines jumelles
Et dont les collines jumelles si minusculement petites
Peinent à symboliser le balcon de l'abondance:
Ouvre-moi tes bras et couvre moi de ta chaleur salvatrice.
Ephémère noctuelle qui, de larmes vit , et qui
De chaudes larmes pleure, puisque la folie de cet Hercule
Aux douze travaux vains ne fait que plonger les fils
Les plus dignes dans le miserabilisme le plus absolu et
Qui de son calot frôle le ridicule montre son ventre
Comme un gigolot qui s'offre à la plus offrante.
Ephémere noctuelle dont les douces berceuses
Acompagnent le doux chant de la nuit,
Berce ses enfants affamés que le vent de Decembre
Tenaille dans leurs abris de fortune ...
Berce-les ma foi et porte-les là où nul chanson
Ne pourrait arriver
Là où nulle conscience ne serait tranquille
A la vue de ce spectacles de marrionnettes
Porte-les chère nocteulles et protège-les
De l'invasion des barbares modernes,
Ces vendeurs d'illusions et d'organes
Ces trafiquants de vie:
D'espoir.

Il est rare, ce talent qui nous permettent, non pas de mettre des mots sur nos ressentis, mais sur les ressentis des autres. Tu as ce talent, cher frère.

Colombe ,les poètes millionnaires il y en a peu
On a quand même la chance d'avoir ,non un mais deux Orphée ici : Zeriézékiri et Lynx

Merci les amis ça fait plaisir de lire vos remarques...

Entre tes délirs dionysiaques et mes soupirs demoniaques
Entre tes yeux brillants et les diaprures de l'ondée
Qui reçoit les larmes scintillantes de la voute celeste
Se trouve l'arc tendu tendu de mes mots en quête de socle: leur dard.
Entre tes mots moulés de mille epices et ton silence
Plus sonore que bombe, sommeille mon inspiration creatrice,
Cantatrice de troubles plus troubles qu'eau trouble.
Entre ton feu allumé de ton flambeau olympique et
Ta cithare qui sonne au gré du vent,
Se trouvent mes gammes diaphanes, orphelines
Qui cherchent leurs jumelles dans le chaos de Pangée.
Entre tes sillons tracés du sang de tes vaines
S'egouttent et se parsément les graines de la creation.
Entre tes pas lents et feutrés qui trainent comme un reine
Mes peurs, mes heurts, mes douleurs abyssales
Qui, pourtant illuminent mes passions les plus voraces
Etoile polaire qui fuit et qui revient dans le même temps,
Je fulmine au firmament pour chercher le soupir
Naufragé dans un vent glacial, je cherche refuge
Dans la candeur de tes mains moites qui tremblent ...
Entre le vent matinal qui balaye le desert et
L'anticyclone qui cherche sa source profonde
Se trouve l'origine de mon volcan qui crache
Sa pudeur dans la tracée des violons
Aventurier qui cherche sa route à travers
Les rayons de la bohème, je creuse mon puits
De quiétude.

Trop fort.

Cubana a écrit:Trop fort.

Gracias Cubana

Et maintenant il me faut aller plus loin
Plus loin que l'echo de l'echo
De l'echo de ton coeur qui repond
A l'echo de mon âme.
Il ya dans ton coeur, mon coeur
Il y a dans ton essence, mon essence
Il ya dans ton âme, mon àme.
Il ya dans notre union faite de gomme
De myrrhe elle mème faite fruit
De l'exsudation de mon cinnamome
Exotique et bigarré
Des milliers de lumières venues d'ailleurs.
Toi, de lin vêtue sortant d'un torrent qui jaillit
Et moi de soie venu d'un pays imaginaire
Nous chminons ensemble main dans la main
En parfaite harmonie
Tu es la reine, je suis le roi.
Tu es diamant que je polis de mes mains
Tu es eau qui deshaltère ma soif de marathonien
Tu es mon essence.
Tu es poésie.

Zeriézékiri a écrit:Et maintenant il me faut aller plus loin
Plus loin que l'echo de l'echo
De l'echo de ton coeur qui repond
A l'echo de mon âme.
Il ya dans ton coeur, mon coeur
Il y a dans ton essence, mon essence
Il ya dans ton âme, mon àme.
Il ya dans notre union faite de gomme
De myrrhe elle mème faite fruit
De l'exsudation de mon cinnamome
Exotique et bigarré
Des milliers de lumières venues d'ailleurs.
Toi, de lin vêtue sortant d'un torrent qui jaillit
Et moi de soie venu d'un pays imaginaire
Nous chminons ensemble main dans la main
En parfaite harmonie
Tu es la reine, je suis le roi.
Tu es diamant que je polis de mes mains
Tu es eau qui deshaltère ma soif de marathonien
Tu es mon essence.
Tu es poésie.

touchant!!t'es fort toi! trop degueur!

Lyncx a écrit:

Le dual a écrit:
Et maintenant il me faut aller plus loin
Plus loin que l'echo de l'echo
Plus loin et plus profond que le fond
Le fond du monde et les bas-fonds des mots
De l'echo de ton coeur qui repond
A l'echo de mon âme,
Et de l'écho de ta plume qui répond
Aux cris de mon calame.
Il ya dans ton coeur, mon coeur
Dans tes encres, mes ancres
Il y a dans ton essence, mon essence
Des naissances et des sens qui se croisent
Il ya dans ton âme, mon àme.
Ton âme-radeau, rempart contre l'ennui.
Il ya dans notre union faite de gomme
De myrrhe elle mème faite fruit
Des caïlcédrats aux sèves impérieuses
Et aux branches au-delà de toute majesté;
De l'exsudation de mon cinnamome
Exotique et bigarré
Qui s'évapore dans les cieux de tes rimes
Quand les larmes trouvent leur griot.
Des larmes, telles des étoiles, telles
Des milliers de lumières venues d'ailleurs.
Toi, de lin vêtue sortant d'un torrent qui jaillit
Et moi de soie venu d'un pays imaginaire
Toi, sherpa sur les chemins abrupts,
Et moi, disciple aux pieds de bronze et d'eau,
Nous cheminons ensemble main dans la main
En parfaite harmonie
Dans le silence consacré
Et les bois qui abritèrent les danses sacrées.
Tu es l'irréelle concrétion de mes songes,
Éclaires mes jours et berces mes nuits.
Tu es la reine, je suis le roi.
Tu es diamant que je polis de mes mains
Tu es eau qui desaltère ma soif de marathonien
Au bout de mes luttes, au bout de tout espoir,
Tu es mon essence.
Tu es poésie.

Sans commentaire, place à l'artiste...Chapeau bas...

Degueur a écrit:

Zeriézékiri a écrit:Et maintenant il me faut aller plus loin
Plus loin que l'echo de l'echo
De l'echo de ton coeur qui repond
A l'echo de mon âme.
Il ya dans ton coeur, mon coeur
Il y a dans ton essence, mon essence
Il ya dans ton âme, mon àme.
Il ya dans notre union faite de gomme
De myrrhe elle mème faite fruit
De l'exsudation de mon cinnamome
Exotique et bigarré
Des milliers de lumières venues d'ailleurs.
Toi, de lin vêtue sortant d'un torrent qui jaillit
Et moi de soie venu d'un pays imaginaire
Nous chminons ensemble main dans la main
En parfaite harmonie
Tu es la reine, je suis le roi.
Tu es diamant que je polis de mes mains
Tu es eau qui deshaltère ma soif de marathonien
Tu es mon essence.
Tu es poésie.

touchant!!t'es fort toi! trop degueur!

Degueur, j'avoue que ta façon de commenter me fait trop marrer..

Zériézékri namonala toujours aussi poétique

Nemam a écrit:Zériézékri namonala toujours aussi poétique

On est toujours là Nenam...

Le rêve d aimer,
Et cela sans s arrêter,
Avec le rêve de tout offrir,
Et lui offrir les plus beaux rires.

La voir heureuse tous les jours,
avec le plus bel amour,
Et les plus beaux cadeaux
Qui sont toujours plus gros...

Offrir les plus belles roses,
Et les plus belles proses,
Pour celle qu on aime,
et qui pour nous est la plus belle...

Quand l'aube point, là-bas, où il n'y a point de soleil,
Je m'en vais contempler le monde, sur l'autre versant
Voir le visage d'un dieu mélancolique et errant
Sur les décombres de son peuple et de ses merveilles
Quand l'aube point, là-bas, au bout de l'horizon,
Je m'en vais arpenter les chemins de l'oubli
Que tracèrent les pas gercés des ancêtres conquis
Alors que le ciel était gris des larmes d'Amon.
Quand l'aube point, là-bas, là où nul oeil ne va,
Je m'en vais m'ensevelir loin des tumultes
Dans l'aire que le silence a rempli de ce culte
Ce culte très ancien de la terre qui bat.

Je crierai essentiel sur l'étrange
Développerai l'amical sur la rétine
Contournerai la pièce et les échanges
Et le jaspe sera déjà là,
A attendre les convois d'espiègles princes.

Turcs somnifères étonnés,ne rêvent
D'haltes et de consignations.
Les folles réserves ont heurté
L'amère et le sucre,multiples décimales.

Creusons le faîte du gris éperon,
Satisfait de lentes remarques
Assignées à l'organisme des défauts.
Ecrit le spectre des visages sur l'or
Magnanime des causes être.

Afin d'imprimer le corps,
Sur l'échelle des rapports
Extirper le sombre cor,
D'un silence verbe,seul.

N.B.:c'est pas de moi ,je tiens à le préciser ,c'est un de mes potes lorsque j'étais à paris

-------

http://www.senediaspora.com/viewtopic.forum?t=4963

Ehesa

De ses eaux profondes,

S’élèvent alors les piliers d’un autre monde,

Se tordant entre passions et plaisirs,

Fiévreuse d’un ardent désir,

A la lueur de l’accablant fardeau,

Elle se mire et se fond dans les délicieux flots,

Les sauvages remontées de sa lave,

Suprême âme pris dans les feux des charnelles enclaves,

D’une rage vive à la volupté inassouvie,

Toute en transe elle trépigne d’envie,

Seule elle n’est plus que brasier et Illusion,

Pour Etre son Ra supplie le Baiser et l’Effusion,

Nanaa

Je suis confuse par sa présence de marbre

Me fait trembler telle une feuille redoutant l'hiver

Sa venue m'apparaît comme une blessure de sabre

Car il m'avait promit mille et une joies m'étant chères

Nos attentes l'un de l'autre allaient à l'eau

Eau bouillante de désespoir infini et ardent

Maintes flagorneries envahissaient sa langue

Je ramassais le peu de souvenirs tels un fagot

En vue de garder leur goût suave telle une mangue

J'avais mal pour lui et pour mon organe

Car sa vie continuait dans un vide dominé de lambeaux

Mon cœur crie famine et ma tête se découvre artisane

Ehesa

Du sanglot rejaillit le roseau,

Il portera la fureur des eaux,

Neuves vives et violentes,

Pleines d'une vie renaissante,

Il avait su lui rendre l'âme,

Et l'Espoir par le tracé pur de son calame,

S'apaisant dans la fine fleur des mots,

Il avait su la guérir avec la magie d'Emaux

Ne sois malade tu as à vivre

N'aie peur tu as à être libre,

Et avant cela tu as à devenir page,

Et erreur puis rage

Et orage,

Et du bonheur devenir le présage,

Par delà le carnage des sentiments déchirés entre le désir et l'angoisse,

Juste un dernier mot : sois sans crainte

Nanaa

Notre avenir disparaît emportant nos joies

Nos vies s'enchaînent avides de liberté et de paix

Tu étais mon meilleur car plein de bonheur et d'émoi

La blessure laissée à mon cœur marque mon ère de fée

Ehesa

Et je le resterai

Par delà l'horizon de l'émoi

Et de ses sombres nuages de verglas,

Qui de toi joie ont sonné le glas,

Nanaa

Depuis ce jour je ne pense me libérer du fardeau

Verglas envahissant mon cœur et le souffre de se taire

C'était un début de ce qui attendait le Nous, notre glas

Ehesa

IL le faudra bien lui tourner le dos à ton fardeau

Le poids de ton pessimisme se presse vers sa mortelle demeure sous terre

Nanaa

J'entrais dans une période de déréliction, comment refaire confiance?

La patience m'a coûté maints torts et tristesse

Pessimisme était ma seule couverture contre cupidon

Ehesa

Gagne la science de guérir car après tt l essentiel est de survivre, de vivre par delà la vie, par delà l'amour déçu, le chagrin triomphant, vis par delà l'humain

Tu le peux faire tu dois gouter de cette surhumanité pour redevenir humain sans peine

Nanaa

A titre précaire s'acheminait notre avenir, je le veux, lui seul...

Ce dépassement ne peut me libérer qu'avec sa présence, car tout mon être supplie et crie délivrance par sa présence, toute mon innocence s'en remet à lui

Cette surhumanité m'a valu de briser mon organe et éteindre les sentiments qui hélas, fort blessent !

Ehesa

Tu titilles les cieux du Surhomme mais ton cœur t retient encore

Confiance qu'est ce mot sinon oser aller vers justement l'inconnu le pas espérant

Cesser d faire confiance, là bas le plus atroce des enfers a trouvé refuge

Tu te condamnes de gré à sa torture existentielle

Nanaa

Inconnu qui a autrefois détruit son trésor?

Ehesa

Inconnu qui fut innocence et nature sans vue vers le vide mais désir d'émancipation du Tout

Nanaa

La torture a été la morsure que mon organe a subit, ma vie s'en voit animée de passions inédites, et interdites

Toi, je t'ai aimé, mais ta tête à en fait un jeu, une aventure, je ne saurai refaire confiance

Objet de mon humanisme tu as été, regard de pierre je t'ai lancé, ayant pardonné aujourd’hui je m'émancipe vers d'autres horizons

Ehesa

Il te faudra retourner à la guerre et trouver dans les ténèbres ta voix coma le pourrais tu ou pourrais tu t y résigner si tu n'es plus qu'ombre, chagrin et désespoir ?

La vie appelle à la vie par delà l'incertitude elle a noué un pacte avec elle

Nanaa

Ma chance a été de ressentir tout pour toi, je me retrouve ombre, chagrin et désespoir, car ta nature me l'a faite,

Ehesa

Je t'ai été la Voix et l'Oracle des ténèbres t'emprisonnant mais laisses moi de ma voix de cygne mourir sur des mots d'espoir

Et promets-moi de les vivre pleinement dans la lumière de la Confiance même glissante dans le verglas de l'incertitude

Nanaa

Incertitude qui désespère mon organe, animant une multitude de peurs et d'angoisses, la seule promesse que je puis me permettre cher toi, sera de continuer à écouter ton cri d'amour,

Mes veines, mon cœur, ma sueur, mes gênes, n'ont pas oublié la douleur, vivre sans rancune, telle est le gain des patients,

Ehesa

Incertitude, ce vers qui ronge ta Foi et t rabaisse aux Bermudes de l'âme tremblante à s'unir

Et qui te vide d'envie et d espoir quand donc voudras-tu t'en défaire

Il te suffit pourtant de le Vouloir

Nanaa

La foi qui a une foi disparu, ne peut que prendre comme assurance une certitude, je le Veux, pourtant...

Ehesa

Elle apparait cette lumière n désespère de croiser sa route tel l'enfant innocent regardant l ciel espérant y vivre le songe de l'étoile filante

Tu dois ou non, sois la seconde métamorphose sois lionne

Dépasse la chamelle docile adossée à son sort jusqu'à ce qu'elle se vide sous le flanc de la docilité au pessimisme et au poids accablant des infortunes de l'existence

J'y crois attiré et séduit par le charme du doute

Nanaa

Je me sens à présent, comme le petit ange qui vient de se réveiller du songe de noël et de ses extravagances, je serai vivante de joie si seulement tu y croyais

Crois en Nous et devient ce prince qui m'a tant fait rêver lors de mes nuits agitées

Devient ce roi qui sauve son peuple suite à la tristesse de la rébellion

Doute qui a détruit et servi pleines de déception encourant une perte qui pourtant promettait meilleur

Ehesa

Je serai ce seul dressé contre la détresse et qui t promet tendresse

Nanaa

Une solution de braise tu me propose, un rythme de fer, je réplique, je sens plus qu'un feu ardent entre nous, une main tendue par Belzébuth

Tu m'entraînes dans une effusion enflammée et déconcertante, cette passion qui nous lie devient dangereuse et sulfureuse

Ehesa

C’est bien le but, ce havre par delà mille autres se rebutent et butent sur l'insuffisance de leur volonté

Elle devient sang, Flanc, Rang, Etang et Roman

C'est notre plus naturel droit que de tenter

Jusqu’à l'Heure du sacre

Nanaa

Dans cette vie, qui ne tente rien n'a rien, mais avec toi, c'est en tentant que l'on a tout

Ma volonté me pousse vers toi, mais mes pieds restent sur terre... Il devient roi, foi, joie, émoi, et Troie...

La manière dont tu envisages ta destinée laisserait perplexe le plus ivre des gaulois

Car ta vision enchaîne d'aventures, de voyages intrépides, de morsures mortelles, de vibrations exagérées, de brulures assommantes.

Ehesa

Encore qu'il n'est instruit de ma Loi qui se trouve, c'est un secret, entre l'Idéal et la Volonté l'atteignant tel Babel réussissant enfin à se hisser au Ciel

Nanaa

Serait ce sage de concevoir un idéal dans une volonté aussi enflammée... La montée vers l'extase est ton chapelet, la fièvre de Valériane est ta devise, tu fais peur

Ehesa

Que ne pourrais-tu offrir de couleur, de belles heures à ce monde, jusqu'où ne pourrais-tu porter sa magie ? Jusqu’à quelle hauteur ne pourrais-tu la mener de ta Force veuve, dans la vive de ton espoir qui a déserté

Retrouve tes terres et prends les airs

Je ne suis que candeur pourtant tout est Temps chez moi de quoi as tu peur ?

Nanaa

De toi. De ta magie, de ta fureur de joie, de tes passions, je n'ai peur que de ta joie, j'envisage me jeter dans tes bras dans une autre vie, car celle là m'impose encore plus de sérieux et d'abstinence …

Ehesa

Tu ne diras rien tu laisseras tout au bonheur des ténèbres ils s'en repaitront ils sont restés tant de temps à vivre l'injustice de la Clarté s'octroyant leur pitance

Ils ne verront rien car ils seront du Monde comme nous ns en sommes hors du Dedans

Nous n'entendrons rien des misères et des brulures k leur causeront leurs imaginations, de celles qui ne s'apaisent que dans la confession, celle qui fuse dans l'incertitude et dont on ne c ou elle atterrira

Nanaa

Je sens être du monde des vivants, pas celui des anges, ni des surdoués, je me sens vierge et innocente face à tant de fusions et de mouvance, ma voix se casse à force suivre votre rythme, car tel un colibri je ne chante qu'au rythme de l'amour, je ne puis m'engager avec puissance et volupté, ma chair ne contient que ce qu'elle n'en peut, tu as construit un château aux cieux, dignes de ta montée et de ton effervescence, ma joie se lie avec la tienne, je n'eus d'autres choix que de te suivre, dans ce cas allons, au risque de mourir, allons, au risque de périr, je te suivrai où que tu ailles, car vois je, une vie sans toi serait flemme

Ehesa

Le dernier speech ultraviolet l'ozone de mes trois dimensions

Il est du Surréel, de l'Irréel et dans sa plus pauvre fortune du Réel

Nanaa

Trois surcharges qui envahissent la paix de mon existence, Surréel je vis et je sais le sens de nos pulsions, Tendant vers l'irréel où la conscience sent une vie sans crainte sans doute et mesurée à nos ambiances, et un souffle de réel car sur cette terre nous nous envolons en partance pour l'autre monde

Tous droits réservés... By SVD or Myaa or Fashionclean or Nanaa... And Ehesa !

nana eheza fashion myaa éske c la méme personne?

Nanaa = les autres , Ehesa c'est un ami...  

et kan eskils vont baiser?

lol,,, demande leur  

C'est bien toi qui as pondu ce truc  

 

 

"Allons voir les vagues" me rappelle Pierre De Ronsard qui, appelant aussi sa "mignonne" lui demande de venir voir non pas les vagues ou le cliquetis des eaux de la mer, mais "la rose, qui ce matin avait déclose". Jai pas encore tout lu, Mais le poème que j'ai aimé par dessus tout est "Reve". Ce poème garde la subjéctivité qu'on connait naturellement à la poèsie mais ce qui le rend encore davantage poétique, c'est cette dose onirique à laquelle tu lui as conféré. La poèsie la plus belle est celle la plus irréelle. Il a fallut un mot, seulement un mot, pour qu'on sache que toute cette relation charnelle teintée d'une souffrance chez la fille n'est qu'un rêve! Le réveil! Quoi de plus exquis.