[MINI ROMAN];UNE VIE DRAMATIQUE by Yeri Maayo

bon,les corrections, suggestions et critiques seront les bienvenus, un nouveau mini roman typiquement sénégalais, créé dans un cadre familier que vous remarquerez
syntaxe bou amoul féne puisk dama ko inventé
voila deux parties pour vous régaler.


Anta devait se préparer pour la ville comme sa mère le lui avait demandé. Les temps étaient durs, et il n’y avait plus rien à Khaayan, village situé à quelques kilomètres de Mbacké, et en tant que fille unique elle devait prendre les devants.
Le jour de son départ, la tristesse se lisait sur tous les visages, sa mère, Ndeye Rokhaya, lui mettait les derniers grigris qu’elle avait commandés chez Serigne Ndiaye, réputé par ses pouvoirs de protection contre le mal. Cela avait été difficile de prendre une telle décision, Anta ne connaissait autre part que le village, ou elle naquit dix sept saisons plutôt, elle avait grandi dans cette paisible campagne ou joies et tristesses l’avaient vue grandir. Mais comme les récoltes ne produisaient plus, il fallait trouver une solution et la seule qui était plausible, était la ville ou les rumeurs disaient que disette était méconnue.
Anta cette fille devenue femme, de beauté moyenne avec son mètre quatre vingt, avait toujours été très serviable envers les autres. Tout le monde la pria de faire attention à elle et à son entourage car tout le monde au village l’estimait.
- Fais très attention à toi, et ce grigri à, ta descente du car, tu le mets immédiatement sur l’avant bras, laisse moi te montrer, il faut le faire comme Serigne Ndiaye l’a dit.
- Maman j’ai compris c’est bon ne t’en fais pas je le mettrai comme il faut.
- Prends soin de toi ma fille, n’oublie jamais d’où tu viens, sache que Dieu sera toujours avec toi et surtout n’oublie jamais tes prières, n’oublie pas de nous appeler et surtout fais très attention. Dis à ta tante que je n’ai pas oublié ce qu’elle m’avait dit et surtout… ah voila ton car.
Tout le monde voulait lui dire au revoir et sa maman lui faisait ses dernières recommandations quand on entendit les klaxons
- Montez vite le bus va partir dépêchez vous, criait un coxer.
- Au revoir maman, je te promets de t’écrire…
Anta avait le visage embué de larmes, elle monta dans le bus sans se retourner car elle savait qu’elle ne supporterait pas de voir sa maman pleurer.
Elle surveillait de prés ses valises comme sa mère le lui avait demandé. Accoudée à sa fenêtre, elle regardait défiler la savane sans pour autant s’y intéresser, elle repensait à sa mère, cette brave femme qui l’avait élevée comme il se devait, elle n’avait jamais manqué de rien.
Elle venait de réaliser que sa mère lui manquerait énormément, ses amies avec qui elle allait puiser l’eau tout en jouant à se la verser, en criant, ah ces temps allaient vraiment lui manquer et comme pour approuver ses dires, une larme ne manqua pas de tomber qu’elle essuya d’un bras.
Plusieurs heures plu tard, le bus s’arrêta enfin. Il était temps, ses jambes ne le supportaient plus, elle ne savait pas s’il fallait descendre ou pas, Anta pleura tout d’un coup, comment allait t-elle s’en sortir, elle réalisa qu’elle se sentirait seule, vraiment seule.
- balma fi moye garage pikine ? ( excuse moi est ce le garage de pikine) ?demanda t-elle a un passager, sans doute pressé de descendre
-dédét dess na fi garage Rufisque la, la togal touti légui nga eski ( non nous sommes au garage de
Rufisque, il te reste un petit bout de chemin)
-dieureudieuf (merci).
Elle se rassit convaincue cette fois que sa vie allait vraiment changer, elle n’arrêtait pas de penser et repenser a sa douce et tendre enfance a Diourbel, elle repensa a l’agneau que son père lui avait donnée avant de mourir, elle était si jeune et il y’a encore quelques années, elle pensait qu’ il était juste parti en voyage jusqu’au jour ou, a son retour au village, sa mère lui dit réellement ce qu’ il en était. Elle avait perdu son père toute jeune, la seule image c’était ce jour ou elle pleurait, réclamant l’agneau qui venait de naitre parce que c’est elle qui s’occupait de cette brebis, son père pour la calmer le lui donna et depuis lors elle s’en occupa, à ces pensées un petit sourire se peignit sur ce visage, fatigué, froissé, sur ce visage rempli de cernes et de larmes. Que de souvenirs !
Un lot de bruit la réveilla :
-pikine gneuw léne ( ceux qui vont sur pikine venez),ah enfin .Elle s’occupa des valises et pendant qu’elle regardait autour d’elle un jeune homme s’approcha d’elle, ah Junior enfin quelqu’un qu’elle connait, son cousin était donc venu la chercher, au moins elle ne s’ennuierait pas à attendre.
-comment vas-tu ? ah tu as grandi j’ai failli ne pas te reconnaitre, tu m’attends depuis longtemps ?
-non a peine 15 mn je revenais de l’école quand maman m’a dit de venir te chercher au garage, le voyage t’a apparemment épuisée, viens on va prendre un taxi ce n’est pas très loin.
Le taxi fit a peine 45mn et n’eut été les embouteillages on serait arrivés depuis longtemps.
- on est ou ? demanda t elle a Junior.
- hann marinas ,tu verras que tu vas t’habituer boul wakh dara nala topato ( ne t’inquiètes pas je vais m’occuper de toi). Maman nous sommes la.
Sa tante Saye, tout le monde l’appelait comme cela, mais en réalité son nom est Seynabou Diop, elle était d’une gentillesse sans fin, toujours la pour sa tendre mère, elle n’oubliera sans doute jamais ses va et vient quand sa mère est tombée malade, elle s’était occupée de tout sans rien demander en retour, et rien que pour ca elle se promit de faire le tout pour ne pas la décevoir.
- ma fille comment vas-tu ,tu dois être épuisée ,comment vas-tu ah mais tu as bien grandi, et ta maman comment vas t-elle, demanda t-elle toute joyeuse.
- ma mère va bien, nous allons tous bien a part bien sur la sécheresse qui est d’ailleurs la raison pour laquelle je suis la.
- ah pour ca ne t’en fais pas tout ira bien, va te reposer et on va manger après, Junior viens ranger les valises.
Sa première nuit loin de sa mère, sa première nuit loin de sa terre, sa première nuit loin de son village, loin de cette case qui a cette heure doit luire sous les lumières à gaz accrochées au milieu de la pièce. Les larmes lui brouillaient la vue, et la fatigue se fit sentir puisqu’elle ne tarda pas a plonger dans le sommeil.
Apres le petit déjeuner ,sa tante la fit venir pour parler de ce qu’elle allait bien faire.
- wa tanta ana nafi ? ( ou es Nafi tata ?)
- migui ecolam mom tay lay gnibissi sakh( a la fac elle rentre aujourd’hui même). Maintenant que tu es la, il va falloir réfléchir a ce que tu vas faire, tu as été a l’école mais tu n’as pas encore le BFEM donc en attendant je pensais a t’inscrire dans une école de couture ou de coiffure, c’est à toi de voir.
Le temps d’apprendre un métier qu’en penses tu ?
- ah tata je ferais ce que tu décideras mais je crois que je vais aller coudre j’ai toujours aimé cela.
- très bien, en attendant tu vas venir avec moi a la boutique je t’apprendrais certaines choses parce qu’il faut que tu travailles en même temps, ta maman a besoin d’argent, donc le matin tu vas aller a l’institut et le soir tu seras a la boutique pour m’aider comme cela à chaque mois tu gagneras de quoi donner à ta maman, tu es d’accord avec moi ?
- oui tata je ne pouvais espérer mieux. Merci pour ton aide.
L’après midi, Anta partit avec junior voir l’institut qui se trouvait à yarakh, après les présentations faites, elle pouvait commencer le lendemain même, parfait se dit –elle, tout se passera bien et sa mère serait fière d’elle.
Tante Saye l’amena à sa boutique ‘’juna prix doux’’ sise au marche castors, elle tenait un grand magasin et avait de tres importants clients, elle avait même des apprentis qui la secondaient parce qu’il y’avait vraiment beaucoup d’articles dans cette magnifique boutique, Anta n’arrêtait pas de tournoyer, jamais elle n’avait vu d’aussi belles choses.
- ma fille comme tu as été a l’école, tu vas t’occuper de rédiger et signer les factures, je t’apprendrai comment faire tu verras c’est tres facile, tu t’occuperas également de faire l’inventaire de certains matériels qui seront achetés et tu t’occuperas de certaines commandes.
- d’accord j’espère vraiment être a la hauteur de ce que tu attends de moi.dit t-elle toute joyeuse et anxieuse à la fois, elle se demandait intérieurement si elle pouvait vraiment faire tout cela en même temps, mais cela ne posait aucun problème, tout se passera bien se dit –elle, c’est juste une nouvelle vie qui commence.
Le lendemain, Anta se réveilla de bonne heure, balaya la cour, fit la vaisselle, prit le petit déjeuner et en compagnie de Junior rejoignit l’institut où sa tante l’inscrivit, elle ne connaissait pas encore le chemin qui y menait mais promit a junior que d’ici deux jours elle y irait toute seule. Tout se passa sans vraiment d’incidences. Elle fit tout ce que son patron attendait d’elle, à 14h reprit le chemin de la maison, mangea non sans manquer de féliciter la domestique pour le délicieux mets qu’elle avait servi. Elle emporta ensuite le repas de tante Saye et, avec Sokhna, prit la route pour le magasin.
Pendant que le personnel prenait le repas, Anta rangea un peu la boutique parce que de nouveaux produits venaient d’être commandés, et rangés, il y’avait des sacs un peu partout.
Vers 18h, après une journée chargée, Anta et tante Saye effectuaient les dernières vérifications, la boutique fermait a 20h.
Nafi était rentrée de l’université, les weekends elle les consacraient à sa famille, junior et elle étaient les seuls enfants de tante Saye ,leur père, en mission en Mauritanie à l’époque, finit par épouser une belle toucouleur comme deuxième femme, et depuis lors il n’avait plus remis ses pieds à Dakar, il n’appelait plus sa femme ,ni ses enfants, les hommes, tous les mêmes.
Nafi était vraiment déçue, et avait son opinion personnelle sur les hommes, elle ne leur faisait aucune confiance et ne se faisait jamais duper. Après son baccalauréat ,elle suivît des cours de gestion a l’université Cheikh Anta Diop de dakar, elle en était à sa quatrième année.
- ehh Anta ya mel ni mais namone nala , lou bess, ana sama tanta ? (Anta, j’avais ta nostalgie, et tata Rokhaya comment va-t-elle ?)
- migui fa rek demb batay magui lay latié (ma mère se porte bien, depuis hier je demandais après toi) …
Apres le diner, tante Saye fit les derniers calculs de la boutique ,et après avoir souhaité une bonne nuit aux filles, remit les clés à sa nièce et partit se coucher.
Les filles bavardèrent jusqu'à minuit et finirent par s’endormir.
Plusieurs jours s’écoulèrent ,Anta gérait maintenant parfaitement le magasin, elle avait la confiance totale de tante Saye et avait même réussi à attirer certains clients sans doute grâce à sa beauté, elle avait même envoyé de l’argent à sa mère, et tout le village la remercia, elle lui trouva même un téléphone et l’appelait très souvent. Elle était vraiment heureuse de la tournure que sa vie avait prise.

dafa goud nak il faut beaucoup de patience ;p

Apres l’institut de couture, elle emprunta le chemin du magasin, le repas du personnel en main.
Pendant que tout le monde mangeait et commentait sur le combat de lutte qui avait opposé ‘’niass niass’’ a ‘’usine dolé’’, elle ouvrait les portières quand un jeune homme entra.
- Bonjour, je voudrai un paquet de rasoirs gilettes. Demanda t-il.
- oui bien sur entrez, vous prenez juste des rasoirs ? que puis je vous offrir d’autres ?
Le gars sourit et dit :
- non rien merci ce sera tout pour le moment à moins que vous ne vouliez en faire partie, susurra t-il amusé de la stupéfaction de Anta, il en profita pour demander :
- ou est tante Saye ?
- à l’intérieur, vous la connaissez ? demanda t-elle
Il la regarda d’un air surpris, sans doute cela lui étonnait que cette femme ne le connaisse pas.
- oui bien sur c est ici que je fais tous mes achats le toisa t-il , c’est la première fois que je vous vois ici, vous êtes nouvelle ?
- je suis sa nièce, et effectivement cela fait juste quelques semaines que je suis la.
- bien donc écrivez cela sur les commandes que j’ai faites, dit il comme pour donner un ordre, elle a dut vous en parler , je suis Malick Thiam.
Il est vraiment hautain, bouillonna t-elle intérieurement
- oui bien sur j’ai vos commandes sur les notes.
- bien merci et passez lui le bonjour de ma part, je reviendrai très bientôt nargua t il. Au revoir.
Elle détestait ce genre de personnage qui se croyait tout permis, même s’il était un client important qu’est ce que cela pouvait lui faire? ca ne lui arrivait jamais d’avoir un jugement hâtif sur quelqu’un, encore moins pour quelqu’un qu’elle n’avait pourtant connu que pour quelques minutes. Elle décida d’oublier cet odieux personnage, qui pourtant était très séduisant puis vaqua a ses occupations.
- Un certain Malick Thiam est venu prendre un paquet de rasoirs, comme s’il était pressé de repartir, il m’a paru bizarre reporta t –elle à Tante Saye.
- ah bon ? mais pourquoi tu ne m’as pas appelée ?
- tu mangeais et je ne voulais pas te déranger.
- bon ce n’est pas grave, d’ailleurs quand il viendra faire ses achats pour le mois ,nous lui ferons une réduction, depuis que j’ai ouvert cette boutique , il reste l’un de mes fideles clients, il est très gentil. Tu verras quand il reviendra ici je ferai de plus amples présentations.
Cette dernière phrase de sa tante lui fit peur, pourquoi voulait t-elle lui présenter cet homme la ? pourquoi d’ailleurs était ce lui qui faisait le marché ? où était sa femme ? en ville tout le monde est fou et c’est le monde à l’envers, les hommes vont au marché tandis que leurs femmes se curent et se maquillent, Dieu lui en préserve.
Plusieurs jours s’étaient écoulés , Anta était devenue une vraie citadine, très occupée par son travail et sa formation, Nafi était repartie a l’université et Junior se préparait pour son bac, il était très absorbé par ses études, Anta aurait également voulu continuer ses études jusqu’au bac au moins, mais non se dit elle, les moyens ne le permettaient pas encore moins la situation qu’elle et à sa mère avaient vécue, elle pensa d’ailleurs à l’appeler.
- nama nala dé yaye boye, waw magui gorgorlu ,mugui bitik ba , souma agué nouyoul lako , waw légui sédaléko deuk ba nga wakh léne gnou gnanal ma rek. Dina la wowat ( tu me manques maman, oui ne t’inquiètes pas je fais de mon mieux, qui ? ma tante ? ah elle est à la boutique , et distribue l’argent aux membres du village et dit leur de prier pour moi, je te rappellerai).
On frappa a la porte.
- ko kan la ? ( qui est ce ?)
- ouvre et tu verras
Cette voix elle le reconnaissait parmi mille autres ,mais que faisait il ici ?
- Tante Saye est à la boutique .
il était devenu beaucoup plus séduisant, sa femme prenait vraiment soin de lui et de ses habits.
Il ricana et regardait Anta de la tête aux pieds comme pour donner son avis sur une marchandise qu’ on lui proposait.
- je reviens de là-bas, je suis en fait venue vous voir parce qu’elle m’a dit que vous étiez la
- moi ? répondit t- elle très étonnée. Mais pourquoi voulez vous me voir ?
Sans répondre a cette question il continua : tante Saye m’a parlé de vous et elle voulait nous présenter, je lui ai évité cette peine puisque je suis la, et puisqu’également vous ne me proposez pas d’entrer , je vais le faire ,excusez moi, la bouscula t-elle.
Elle devait rêver devant autant d’insolence.
- mais vous vous prenez pour qui ?
- pour Thiam Babel demba répondit t-il cynique .
Ne sachant plus quoi répondre elle éclata de rire.
- Je savais bien que j’arriverais à vous faire rire, je vois enfin la belle dentition que Dieu vous a décerné, et comme pour marquer son autorité il la tutoya, tu as quel âge tu parais très jeune
- bientôt 18 je suis peut être jeune mais…
- mais très belle, merci je l’avais remarqué.
Quelle audace.
- bon maintenant que les présentations ont été faites je pense que vous pouvez partir j’ai des choses a faire et votre femme vous attend surement.
- ma femme ? s’étonna t il, ah parce tu t’es même imaginée que j’étais marié, perspicace de ta part, et tu peux me tutoyer je me sens déjà assez important ce n’est pas la peine d’en rajouter.
Ses mots la laissaient sans voix, cherchait il a l’intimider ? si c’était cela il avait bien réussi son coup.
Anta ne savait plus quoi répondre elle le regarda fit non de la tête et lui dit :
- bon on se reverra peut à la boutique, j’ai beaucoup de choses à faire .
- ok mademoiselle Anta, ravi de t’avoir connu.
- moi non plus, répondit t elle pour prouver on se sait quoi.
- humm bien je sens qu’on va quand même s’entendre toi et moi. A bientôt
- c’est cela à bientôt. Il cherchait quoi au juste ?
Et la ses pensées revinrent vers ce que sa mère lui avait dit( méfie toi surtout des hommes de Dakar, ne te laisse pas intimider, tu es jeune et belle et il y’en a qui voudront surement en profiter, fais très attention ma fille )
Oui je ferai très attention, comme pour répondre aux propos de sa mère.
Sa formation commençait à la fatiguer un peu, mais il fallait redoubler d’efforts si elle voulait coudre un jour. Elle ramassait les morceaux de tissus éparpillés ca et la.
- lundi on a examen de coupe j’espère que tu t’es bien préparée lui prévint son chef.
- oui je serai à la hauteur.
J’adorais les lundis, mais pas particulièrement celui la, je redoutais la date de l’examen mais ce qui doit arriver, arrive toujours.
Elle était un peu angoissée, elle avait surtout peur de décevoir sa tante qui, par tous ses moyens avait vraiment tout fait pour qu’elle réussisse cet examen, peur également de décevoir sa mère, en ce moment elle doit avoir dire à tout le monde que sa fille avait réussi.
Tout s’était finalement bien passé. Apres le centre, elle rejoignit directement la boutique, Sokhna devait avoir déjà porté le repas, elle avait une faim de loup, la coupe aiguise l’appétit.
Que ne fut sa surprise lorsqu’elle retrouva Malick, assis là, croisant les jambes.
- -bonjour, se leva t il , comment fut ton examen ?
- mon examen ? ah je vois ma tante t’a apparemment tout dit, en cherchant sa tante des yeux
Malick qui avait du le remarquer rétorqua :
- ta tante vient juste de partir, j’ai réglé les commandes et merci pour le bonus c’est gentil a elle.
- c’est normal tu es l’un de nos meilleurs clients, Abdou da nguéne agne ba paré ? ( vous avez déjà mangé) , waw ( oui) cru je entendre, c’est pas de chance, moi qui avais si faim.
Je décidais donc de sortir m’acheter quelque chose quand Malick me dit :
- moi non plus j’ai pas encore mangé, on pourrait peut être sortir manger un truc rapidement, dit il comme sur invitation.
- euh non merci je vais juste me prendre un pain, malgré l’envie intense qu’elle avait de manger avec lui.
- tu meurs d’envie d’aller manger avec moi, alors ne te fais pas prier, je t’attends dans la voiture, dit il comme s’il avait lu dans ses pensées.
Il ne doit pas être normal, comment a-t-il deviné, non c’est juste une coïncidence, malgré cela elle sortit, cela ne pouvait être elle, quelqu’un la poussait et elle ne savait même pas comment elle s’est retrouvée dans cette voiture si luxueuse, en compagnie de l’homme qu’elle redoutait.
Il avait en plus, un gout intense, de la façon dont il s’habillait, dont il choisissait même les endroits pour manger, La Maribelle, si elle avait bien lu.
- cet endroit est très beau, que veut dire Maribelle ?
- mirabelle ,se moqua t il, je ne sais pas trop. Dis moi tu n’as vraiment pas l’air de quelqu’un qui vient d’un village, tu as de bonnes manières, tu parles bien, et tu ne te trompes jamais sur les factures, drôle de façon de commencer une conversation.
- que veux tu dire ? que les villageois n’ont pas de bonnes manières, qu’ils ne savent pas bien parler et qu’ils ne sont pas intelligents ?
Il sourit ,et me lança un regard soupçonneux .
- -j’ai jamais dit cela ma belle, je respecte les villageois, d’ailleurs nous venons tous d’un village d’une façon ou d’une autre, je me dis juste que, enfin bref tu as compris ce que je voulais dire, sourit il, chose qu’il devait éviter, elle fondait devant ce sourire si parfait.
- tu vois j’avais raison tu as quand même ton opinion sur les villageois, j’ai été à Diourbel pour mes études pendant quelques années, ensuite je suis rentrée définitivement au village, pour aider ma mère.
- je vois et tu devais avoir quel âge ?
- c’est la deuxième fois que tu me demandes mon âge.
Remarqua t-elle, cela avait il autant d’importance chez lui.
- je me disais juste que tu devais être jeune c’est tout.
- en effet , eut il comme réponse.
Apres une bonne heure passée à discuter, elle en apprit davantage sur lui , qu’il était par exemple fils unique et qu’ il venait juste d’entamer ses études universitaires, il avait à peine 20 ans, et dire qu’il la trouvait jeune.
Sa mère était également une fidele cliente de ‘’juna prix doux’’. Et Anta commençait à appuyer les propos de sa tante sur la gentillesse de Malick, il avait peut être agi de cette façon pour s’imposer qui sait.
Une chose était sure, elle n’avait aucune envie de rentrer à la boutique, elle me sentait bien en sa présence.
- bon je dois y aller ils doivent se demander ce que je fais. En se levant.
Il prit sa main et le pria de rester encore quelques minutes. Heureusement qu’elle avait dit non, il paya les notes et ils sortirent.
- merci de m’avoir invitée, en sortant de la voiture.
- merci d’avoir accepté. J’espère te revoir bientôt.
Elle n’arrêtait pas de penser à lui, et aux conseils de sa mère. Il commençait vraiment a peser sur sa vie , comme si elle était hypnotisée par cet odieux personnage. c’est à peine si elle eut diné.
Sa tante lui demanda ce qu’elle avait fait de sa journée, elle n’osa lui dire qu’elle etait sortie avec Malick.
- oh pas grand-chose, après l’inventaire je suis partie voir le grossiste pour la livraison.
- ah d’accord, et c’est tout ?
Comment ca et c’est tout ? que voulait t- elle dire par la ? il fallait être prudente, le personnel a peut être du l’avertir
- euh oui, non, je suis partie me promener au marché, je voulais acheter un tissu pour ma mère mais je n’ai pas pu trouver, tenta-t-elle.
Et avec un air soupçonneux elle répondit ;
- si tu le dis, mais pour le tissu rien ne presse, je projette même d’aller voir ta maman ces jours ci, on aura largement le temps de lui trouver de belles choses, bon je vais me coucher la journée a été fatigante, bonne nuit ma fille.
- bonne nuit tata.
Une bonne nuit, on ne saurait qualifier cette nuit de bonne, pourquoi est ce que toutes ses pensées n’allaient que vers lui , peut être qu’elle était entrain de tomber amoureuse de cet odieux personnage, non c’était impossible , pas en si peu de temps, et pourtant…
Le téléphone la tira de ses rêveries, qui pouvait l’appeler à cette heure ?

quelle prétentieux en effet [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
courage yéri [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

good Yeri! Mais bene affair moma diakhal, pkoi tous vos personnages s'appel Anta? je sais que c'est un joli prénom - il n'en existe ppas de plus beaux- mais itam yen a d'autres hein

La suite yeri please

c est bien Yéri!continue comme ca

JE ME PRENDS POUR THIAM bABEL!!!!
cette phrase ma tué j'érais morte de rire et c'est vraique ton personnage fais penser à thiam!!! Bravo Yéri!
j'ai hâte de lire la suite

Je l'ai lu hier avant d'aller au tournoi de boules,je n'ai pas eu le temps de dire bravo et merci Yéri

Cubana a écrit:Je l'ai lu hier avant d'aller au tournoi de boules,je n'ai pas eu le temps de dire bravo et merci Yéri [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

J'ai peur d'imaginer le reste pour m'éviter d'y laisser les miennes en mise !

tjrs fidèle à toi même!!! quand jai lu ça, j'étais certaine que tu passerai relever... à croire ke tu dois avoir des clignotants aux yeux quand tu vois la moindre expression pouvant porter à confusion!
Thiam Babel tu est un cas d'école!!!

mici mici mais faut corriger nak
bon dans le fond je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais je me suis en fait basée sur certains prenoms des senediasporois pour en quelque sorte vosu faire une tite dedicace, je ne connais pas le nom de tout monde mais j'ai caractérisé certaines choses par ce que vous aimez , enfin bref mini '(wala maxi) roman bi paré na bou yague je peux meme balancer tout le truc si vous voulez.

part III

- allo, cette voix qui la hantait venait de l’appeler, Malick , mais tu as vu l’heure ? non je suis encore debout, je t’écoute…
Ces mots ne pouvaient provenir de lui, était ce vraiment Malick au bout du fil ? cela ne pouvait être possible. Ces mots, ces phrases ne pouvait émaner de la bouche de Malick, il était trop arrogant pour , trop odieux pour ca.
Le réveil fut brutal, mon Dieu quelle heure faisait il ?
- je vais être en retard a l’institut, monsieur Faye va me tuer, cria t-elle.
Elle s’habilla à la hâte et sortit.
Vers 16h elle prenait la route vers la boutique. Que ne fut sa surprise de le trouver la en grande conversation avec sa tante.
- bonjour Malick
- Bonjour Anta comment vas-tu ?
- bien merci.
- bon , fit sa tante, je t’attendais pour partir je vais en ville et j’en profiterai pour prendre les tissus pour ta maman. Malick je te confie ma nièce fit t elle en riant
- ne t’en fais pas tata , je vais bien m’occuper d’elle. Au revoir
Ne sachant pas pourquoi elle était énervée de son attitude , il se croyait tout permis.
- que fais tu la ?
- drôle de façon de m’accueillir . Je suis la pour qu’on parle.
- parler mais on a rien a se dire à part…
- à part ce que je t’ai dit hier soir, Anta c’est vraiment sérieux. Allons dans un coin ou on pourra parler tranquillement
- je ne peux pas partir , je suis au travail je te signale.
- stp, c’est très important ce que j’ai à te dire.
Apres avoir donné quelques indications à Omar , elle le suivit, elle savait que c’était dangereux mais une force mystérieuse la poussait vers cet homme, elle perdait tous ses moyens devant ce regard si doux.
Ils étaient au même endroit que la dernière fois, il l’aida à s’asseoir, fit de même puis demanda au serveur de revenir plus tard.
- je t’aime Anta, fit il sans détour, devant son regard médusé, oui je t’aime je ne saurais palabrer pour finalement le dire donc je commence par là. Depuis que je t’ai vu je n’ai pas arrêté une seconde de penser à toi, je ne mange plus ni ne dors normalement, tu occupes toutes mes pensées, Anta et c’est vraiment sérieux.
Prise de court elle ne savait quoi dire devant tant de directivité, était il sincère ?Les larmes lui brouillaient la vue ?et pour ne pas pleurer elle tourna et retourna la tête, flattée, heureuse, affolée, angoissée, d’entendre pour la première fois ces mots, qui lui étaient destinés.
- cela ne peut être possible, tu ne me connais même pas, tu te joues de moi n’est ce pas ?
- non je te jure que non, comment peux tu penser cela ? Anta pourquoi pleures tu ?
- pour rien je,… je dois retourner à la boutique, ne sachant pas quoi répondre, pas quoi dire, elle ignorait qu’il ressentait la même chose pour elle, cette attirance était donc mutuelle.
- non tu ne peux pas partir, ne me laisse pas comme ca, dis moi quelque chose au moins, dis moi que tu ressens la même chose, semblait il implorer.
- Malick, je dois vraiment y aller, sortit elle en courant presque.
Quelques heures après, elle était a la maison entrain de penser et repenser à toutes ces choses, elle n’eut pas la force de continuer à travailler dans cet état la, elle se demandait ce que sa tante allait penser, parce que Omar ne garderait sans doute pas ce qu’il a vu ou entendu pour lui.
Le moment de vérité approchait, cette fois ci elle ne pouvait lui mentir, après tout elle était comme sa mère, elle pouvait tout lui dire, se dit elle en essuyant ses larmes et alla ouvrir la porte.
- que fais tu la ? décidément, personne ne pouvait lui égaler en hargne et détermination.
- tu m’a laissé en rate cet après midi ,Anta..
- entre.
Il la suivit au salon, elle apporta la seule bouteille qui restait dans le frigo.
- Anta merci pour l’eau mais ce n’est pas de cela dont j’ai besoin en ce moment.
- Malick, je suis fatiguée et à vrai dire je ne t’attendais pas.
Anta tentait de fuir la conversation, que pouvait elle lui dire, elle ne pouvait lui avouer ce qu’elle ressentait pour lui, elle ignorait s’il était sincère, elle se demandait comment ce changement d’attitude a-t-il pu se faire si vite . Elle allait lui demander de partir mais quand elle ouvrit la bouche pour parler ce ne fut point pour lui demander de partir mais :
- je t’aime aussi Malick mais…
- mais rien, dit il en s’approchant, je savais que tu ressentais la même chose que moi, mes sentiments ne pouvaient me tromper, Anta quand on aime vraiment quelqu’un on peut aussi savoir si la personne qu’on aime ressent ou non la même chose, c’est comme une force liée a l’amour, je suis sur que tu m’a aimé des le jour ou je t’ai ’aimé.
- Malick, je ne sais que penser, j’ai tellement peur, je ne sais pas comment ca se passe ici, comment est ce que vous vous aimez en ville, parce que chez nous c’est différent.
- en amour il n’y a pas de différence c’est partout la même chose, les mêmes sentiments et je voudrais en parler avec ta tante, il faut que je lui en parle.
- non surtout pas, stp jure moi que tu ne vas rien lui dire, pas pour le moment laisse moi le temps de me préparer, laisse moi le temps de savoir ce qui m’arrive en ce moment.
- d’accord c’est comme tu voudras, mais alors tu m’aimes, fit il comme pour s’assurer, comme moi, que ce n’était pas un rêve
- oui je t’aime et je n’osais pas te le dire, mais il faut que tu partes avant que ma tante ne revienne.
- quand est ce qu’on va se revoir ?
- je ne sais pas mais ce ne sera plus à la boutique ils vont tous finir par savoir que tu ne viens plus pour acheter.
Les choses commençaient à s’arranger et cela semblait lui plaire, Anta aimait pour la première fois, et se disait que cela pouvait être merveilleux, après tout.
Quelques jours plus tard, tante Saye prenait la route pour Khaayan, elle avait tout préparé parce qu’elle allait rester au moins deux semaines ,et chaque jour elle ne manquait jamais de donner des instructions au personnel , à ses enfants et particulièrement à Anta, elle lui fit promettre de faire attention à elle, de ne pas manquer ses cours et surtout d’être vigilante sur les commandes qu’elle ferait. Nafi, qui était entre temps revenue de l’université, aida sa mère a monter les dernières valises, cela faisait deux semaines qu’elle n’était pas rentrée à cause des examens qu’elle préparait, elle était juste venue dire au revoir à sa maman.
Anta aurait bien voulu partir avec sa tante, sa mère lui manquait beaucoup, mais ce n’était pas encore le moment et puis il y’avait Malick, elle avait encore trop besoin de lui.
Leurs relations étaient devenues beaucoup plus étroites, ils se voyaient en cachette, personne ne pouvait encore deviner qu’ils étaient ensemble, Anta se disait que c’était beaucoup mieux ainsi tout au contraire de Malick qui voulait révéler au grand public leur secret, il fallait encore patienter le temps qu’elle se remette avait elle dit.
Le bus partit enfin, tout ce beau monde rentra à la maison, Awa repartit à la fac non sans promettre qu’elle reviendrait la semaine prochaine.
Anta devait prendre soin de Junior, bien qu’ il était grand maintenant mais il ne restait plus qu’eux deux dans la maison et la domestique qui, rentrait chaque vendredi. Elle avait pour le moment arrêté ses cours à l’institut pour une semaine, donc largement le temps de s’occuper de la boutique et..de Malick.
- Anta je vais chez mon ami je vais peut être dormir là-bas, on doit préparer nos examens, lui prévint Junior
- tu sais bien que tu ne peux pas dormir là-bas, si ta maman était la elle n’aurait pas accepté
- justement ce sera notre petit secret, quel mesquin ce petit
- d’accord mais demain tu rentres et surtout après les cours je veux te voir direct a la maison ok ?
- oui m’dame à demain.
Elle restait seule avec Sokhna qui semblait elle aussi pressée qu’on soit vendredi pour qu’elle puisse aller rejoindre les siens.
Apres avoir bien vérifié que Omar avait fermé les cadenas, elle prenait la route pour chez elle quand, elle entendit un klaxon, c’était Malick, encore plus beau que dans ses rêves.
- bonsoir princesse, monte je te ramène chez toi.
- tu tombes à pic, comment vas-tu ?
- mal parce que j’ai pas arrêté de penser à toi, et cela fait un moment que j’ai pas vu ce beau visage qui me fait chavirer.
- arrête dit elle avec un sourire qui prouvait qu’elle était aux anges surtout quand ce dernier n’arrêtait pas de lui faire des compliments.
- il parait qu’il y’a plus personne chez toi ?
- les nouvelles vont vite, oui il ne reste que Sokhna et moi, qui d’ailleurs, rentre aujourd’hui, Nafi avait promit de venir mais m’a appelé pour me dire qu’elle ne pourrait pas, elle passe son examen lundi, elle s’est donnée à fond j’espère qu’elle réussira, pria t-elle pour sa cousine, et Junior est parti dormir chez un ami, d’après lui ils révisent mais je sais que c’est faux et donc..
- donc il ne reste que toi à la maison si j’ai bien compris .
- tout à fait.
Un demi sourire se dessina sur le visage de Malick, à quoi pouvait il bien penser. Il la déposa et avec elle, sortit de la voiture.
- je peux entrer pour trente minutes.
- hum juste trente minutes.
Sokhna se préparait pour partir, apparemment elle attendait son retour, elle était déjà fin prête.
- alors on se retrouve seuls ? remarqua Malick après le départ de la domestique.
- on dirait bien.
Il s’approcha de la jeune fille, lui caressa la joue et dessina du bout des doigts le contour de ses lèvres.
- j’ai toujours attendu ce moment, depuis qu’on est ensemble, j’ai toujours rêvé que toi et moi étions seuls dans une grande maison et qu’on s’enivrait de nos odeurs, de nos caresses et..
- arrête Malick tu sais bien que ce n’est pas prudent et surtout pas bien, on ne devrait pas, on a pas le droit. Anta prit peur.
Malick lui , ne l’entendait pas de cet oreille, depuis qu’elle avait vu cette jeune femme, il avait rêvé de la faire sienne, ce n’est pas en si bonne route qu’il s ‘arrêterait.
- nous n’avons pas le droit d’être heureux ,c’est ce que tu es entrain de me dire ? je t’aime princesse et quand j’aime une personne je le lui prouve.
- pas comme cela tu sais j’ai très peur et je ne peux pas, ma mère me l’a interdit je ne peux pas.
- ta maman ne mène pas ta vie que je sache, je t’aime bébé, laisse moi te le prouver.
Il l’embrassa à pleine bouche, la caressa et progressait doucement , dangereusement.
Ils se retrouvèrent tout d’un coup à même le sol et Malick en profita pour la faire sienne.

Anta n’arrêtait pas de pleurer, il avait beau lui murmurer des mots doux, il avait tenter de la raisonner mais elle ne l’entendait pas de cet oreille il se fâcha et cria :
- que veux tu à la fin ? sortir avec toi pendant des mois sans même te toucher ? on est pas au village je te signale, tu es mienne maintenant et je peux faire ce que je veux.
Non ces mots ne pouvaient provenir de lui, après toutes ces promesses, surtout pas après toutes les promesses d’amour.
- Malick, est ce vraiment toi ? je ne peux le croire, tu viens d’abuser de moi et c’est tout ce tu trouves à me dire ?
- je n’ai pas abusé de toi princesse, tu l’as aussi voulu…Sa voix devint plus douce, excuse moi princesse, je suis désolé d’avoir dit cela je regrette mais c’était tellement merveilleux, au retour de ta tante on va se marier, promets moi de m’épouser des que ta tante rentrera, s’il le faut j’irai a ton village parler avec ta maman, promets le moi.
- je te le promets.
Apres avoir passé encore quelques heures avec elle, Malick se levait pour rentrer chez lui après avoir caressé, embrassé, encore et encore sa douce moitié.
Anta ne se reconnaissait pas, elle qui avait tant rêvé de sa nuit de noces, elle n’aurait jamais cru qu’elle se donnerait à un homme aussi facilement, mais c’était l’homme qu’elle aimait après tout, même si elle le regrettait amèrement.
Le lendemain, des douleurs au ventre la clouèrent au lit, elle n’eut même pas la force de préparer à manger. Elle resta toute la journée à la maison, Malick ne l’avait pas encore appelé comme il l’avait promit, elle décida donc de le faire, elle parla avec lui et, après lui avoir tiré la promesse de venir la voir dans la soirée, raccrocha.
- -qu’est ce tu as, demanda junior
- rien, je suis juste un peu malade mais ca va aller, alors ces révisions ?
- je vais décrocher mon examen avec succès tu verras, maman n’a pas appelé ?
- si elle t’embrasse fort et t’encourage rassure toi je ne lui ai rien dit.
- merci t’es un ange.
Quelques semaines plus tard, tante Saye était déjà revenue du village , avec une nouvelle, Anta ne savait pas si elle était bonne ou mauvaise, elle le prit en tout cas avec indifférence.
Malick se faisait rare, depuis trois jours il n’avait pas appelé, ni donné de ses nouvelles, et cela commençait à l’inquiéter.
Apres le travail elle décida donc d’aller chez lui.
Elle trouva une dame très élégante confortablement assise, c’était sa mère, elle la reconnut parce que c’était la deuxième fois qu’elle la voyait.
- Bonjour tata, ou est Malick
- dafa guéne ,(il est sorti) dit elle avec indifférence .
- est ce qu’il va bientôt rentrer ?
- je crains que non.. Anta… c’est bien cela ?
Comment est ce qu’elle connaissait son nom, en plus elle l’avait prononcé avec mépris
- oui c’est cela. S’il revient pourriez vous lui dire que je suis passée ?
- s’il revient bien sur, parce qu’il est parti très loin, il ne risque pas de revenir sitôt
- comment cela ?
- écoute jeune fille, Malick est venue me raconter des bêtises comme quoi il était amoureux de toi et qu’ il voulait t’épouser, haha, tu as bien failli le faire mordre dans tes filets, je l ‘ai expédié chez son père en France et il va continuer ses études là-bas, maintenant tu peux partir je ne veux pas que quelqu’un me trouve ici à parler avec une villageoise comme toi.
Anta se laissa choir sur le fauteuil qui se trouvait devant elle, non Malick était bien la ,sa mère mentait surement, Malick ne pouvait pas partir, surtout pas maintenant surtout pas avant de lui avoir tout dit…

tout compte fait je vais suivre ton conseil

Arrête un peu ! Je ne crois pas que ça soit une bonne idée de TOUT mettre en même temps !
Juste mon avis, si c'était moi, j'allais éditer les autres parties et les livrer par gouttes... L'expérience a montré que les "longs textes" n'étaient pas beaucoup lus sur Internet !

Mieux vaut se faire du pain avec d'interminables "la swittt, laswiitttt" que de se voir la page ouverte toutes les deux secondes et fermée aussitôt "faute" de temps... Chacun se dira "je reviendrais" et au finish personne ne reviendra !

euh t'as raison pour la première fois lol mais tkt ce sera pour au moins deux a trois mois ce n'est pas encore terminé, j'ai pas encore vu la correction des autres parties.

sisi c est bien Yéri continue...

c'est ça yéri laisse nous savourer c'est bon dé mais c'est tristounet nayssane la pauvre tite fille, si seulement elle avait été moins jeune.

Yeri Mayonnaiso calvé waaayyyyy.ndekete meun nga reflechir donc...en tt cas zaim dé....la chiwite la chiwite la chiwiteee....(xamna Thia mane ladone garwouwalé)

gno xamni egali sene roman dougnouko def mouk.tchippppppp