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    [NOUVELLE] Les Nouvelles fantastiques (Par: Man Dofbi)

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    Etudes [NOUVELLE] Les Nouvelles fantastiques (Par: Man Dofbi)

    Message par Man Dofbi 2007-04-30, 03:53

    Rappel du premier message :

    LEUK DAWOUR MBAYE



    Existe-t-il un Sénégalais, Dakarois de surcroît, qui n'ait jamais entendu parler de Leuk Dawour Mbaye ?

    Leuk Dawour est le rab de Dakar, de même que Ndoumbé Diop est le rab de Diourbel, Mame Coumba Lamba, celui de Rufisque, Mbossé, celui de Kaolack…

    Il est bien connu qu'une ville n'appartient pas aux humains qui s'y activent dans la journée, mais à un rab qui l'inspecte la nuit. Gare à celui qui se trouve sur son chemin. On dit que Ndoumbé Diop apparaît sous forme de poule accompagnée de ses poussins. Voir cette poule après minuit, signifie mort immédiate ou folie incurable. Mbossé, lui, prend la forme d'un varan. Il y en a un dont on dit qu'il attend que tu sois au milieu d'une rue ; il se transforme alors en deux barriques tonitruantes qui surgissent des deux extrémités de l’artère, tournent à grande vitesse et viennent t'écrabouiller. Demandez aux aïeuls, ils vous raconteront plein d'histoires de ce genre. Ceux à qui il arrive de rester dans les rues jusqu'à des heures indues, risquent de mauvaises rencontres. On les retrouve, le lendemain, secs et inertes comme des bouts de bois ou, dans le meilleur des cas, marchant avec la bouche derrière la tête. Naturellement, je ne pouvais pas gober de telles sornettes. Pourtant...

    Laissez-moi reprendre mon souffle avant de continuer…

    Tout a commencé la veille de la « disparition » de Bakary, mon époux. C'est ma mère qui utilise ce mot, disparition. Quant aux autres, ils n'arrêtent pas de me dire qu'il est mort, ce que je n'arrive pas à croire. Bakary ne peut pas m'abandonner comme ça… Sans même dire adieu... Non, je ne pleurniche pas. Il n’y a pas de raison. Je ne suis pas inquiète non plus, je sais qu'il va revenir. Il est juste allé visiter de la famille à Mbour. Sa voiture est sans doute tombée en panne...

    Nous nous étions rencontrés, je m’en souviendrai toujours, lors d'une soirée sénégalaise à la Cité Universitaire, à Paris. Le courant passait à merveille. Le coup de foudre, comme on dit. Depuis, nous ne nous sommes jamais quittés. Nous nous sommes mariés en France, car mon père ne pouvait accepter pour gendre quelqu'un d'une autre caste et surtout d’une basse classe sociale. Moi, j'avais trouvé l'homme de ma vie et, pour rien au monde, je n'allais le lâcher.

    Bakary était musicien, un talentueux percussionniste. En fait, il jouait de tout. Doué en tout, il composait souvent de jolies ballades pour moi, moi toute seule. Cependant, ce qui me liait le plus à lui, c'était, sans parler de l'amour et du respect qu'il manifestait à mon égard, sa grande sensibilité qui faisait sa faiblesse et sa force en même temps. Il était égal à lui-même en toutes circonstances. Tout comme moi, il rejetait quasiment toutes conventions sociales et menait sa vie tel que bon lui semblait. Mais, contrairement à moi, il venait, comme je l'ai dit tout à l'heure, d'un milieu très modeste, de parents pauvres, pour ainsi dire.

    Moi, vous vous en doutez, je suis, disons-le, du Sénégal d'en haut. Je ne m'en vante pas, mais je n'en ai pas honte non plus. Il faut bien naître quelque part, non ? Mon père est connu de tous les hommes d'affaires du pays et ma mère a de grandes responsabilités dans l'administration. Je suis la cadette de mes quatre frères. La seule fille de la famille. Que les indigents se réconfortent en écoutant mon histoire ! Les princesses, souvent, envient les Cendrillon. J’ai été élevée dans un luxe où je me sentais comme en prison.

    On m'imposait les bonnes manières car, dans ce milieu, l'image qu'on donne de soi est au-dessus de tout. J'ai été gavée de bonnes manières, gavée jusqu'à en vomir. Pouah ! Les bonnes manières ! « Habille-toi comme ci... Marche comme ça... Parle ainsi... Ne regarde pas là... Qu'as-tu fait à telle heure ? … Qui est ce garçon qui a téléphoné ? … Tu ne sortiras pas cette semaine... Faut qu'on t'accompagne... Fais attention aux voyous... Y’a invitation... Y’a réception... » Holà ! Holà ! Ce mode de vie me dégoûtait. Pourtant, je devais jouer le jeu, faire semblant... C'était l'unique manière de gagner la confiance de mes parents et les convaincre de m'envoyer poursuivre mes études à Paris.

    Je m'efforçais même d'être souriante et aimable avec Matar, ce fils de ministre qu'ils m'avaient présenté et invitaient à la moindre occasion.

    - Comme il est charmant, ce garçon ! s'exclamait maman.

    - C'est une tête ! Le pays a besoin de jeunes comme lui, renchérissait papa.

    Au diable, le pays ! Au diable, la tête de Matar ! (Le pauvre ! Il n'y comprenait rien. Dès que je me retrouvais seule avec lui, nos parents voulant laisser germer une certaine intimité, je l'envoyais valdinguer.)

    J'étais enfin à Paname ! Maman qui avait effectué le voyage avec moi, resta presque deux mois dans mon appartement, histoire de s'assurer que tout allait bien. Elle préparait mes repas, mettait mon linge dans la machine à laver et faisait mon lit. Il est vrai qu'à l'époque, je n'étais même pas capable de faire un café ou un œuf sur le plat. On faisait tout pour moi. Les riches ne laissent pas leurs enfants sans garde-fous. On m’éloignait du feu et de tout danger. Même quand j'allais à la maternelle qui était juste en face de chez nous, il fallait toujours quelqu'un pour me faire traverser la route. Que voulez-vous ? On ne choisit pas ses parents. Maman qui interceptait mon courrier, me remettait les lettres que Matar m'envoyait, presque tous les jours. De très maladroites déclarations d'amour, de quoi remplir mes sacs-poubelles. Je continuai quand même à jouer le jeu jusqu'au départ de ma génitrice qui me fit souffler, ô combien !




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    Dernière édition par le 2007-04-30, 21:50, édité 2 fois

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    Etudes Re: [NOUVELLE] Les Nouvelles fantastiques (Par: Man Dofbi)

    Message par Sugar 2007-06-13, 04:29

    je ferai tout pour trouver "le parricide"
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    Etudes Re: [NOUVELLE] Les Nouvelles fantastiques (Par: Man Dofbi)

    Message par Man Nit Ki 2007-06-14, 04:31

    Mamy, comme c'est ta drogue, je ne vais pas t'en priver.
    Voici donc un bonus pour toi, extrait des NOUVELLES FANTASTIQUES SENEGALAISES.


    Dernière édition par le 2007-06-14, 04:44, édité 2 fois
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    Etudes Re: [NOUVELLE] Les Nouvelles fantastiques (Par: Man Dofbi)

    Message par Man Nit Ki 2007-06-14, 04:43

    NDIOGOU ET LES DEMOISELLES DJINNS

    « Moi, Ndiogou Fama Kor Diouma, hybride d’un djinn et d’une rab, quelle que soit l’heure, j’irai dormir à Battal ! » Quiconque a rencontré Ndiogou, la nuit, l’a entendu prononcer ces mots. Il ne se contentait pas de le dire, il le faisait. Il ne dormait que dans son village. On le voyait s’enfoncer dans les ténèbres, même sous l’orage, et prendre le chemin de Battal, à des heures tardives. Il n’avait peur de rien, et nul n’osait l’approcher. Même les hyènes qui parfois le suivaient, finissaient par rebrousser chemin. Les Wolofs disent : « Si une hyène attaque un géant, c’est parce qu’elle a décelé quelque chose qui cloche dans sa démarche. » Quand Ndiogou marchait, on pouvait sentir la terre trembler.

    Il avait une passion qui devint presque sa profession : jouer du tama. Le tama est un instrument de musique africain. C’est un petit tam-tam dont les deux côtés sont recouverts de peaux de cabri ou de varan. On le place sous l’aisselle et on tape dessus avec une petite baguette en bois
    taillée et recourbée au bout. Une lanière qui passe sur l’épaule, le maintient à la hauteur qui convient au musicien. Il est rétréci au milieu, un peu à la manière d’un sablier. Les deux peaux sont reliées par des ficelles qu’on serre et desserre contre le flanc, avec le bras, pour moduler les sons. Un droitier tient la baguette à sa main droite et plie le coude de son bras gauche qui serre le tama, de telle sorte que les doigts de sa main gauche puissent aussi taper sur le cuir. Il est tout petit, ce tam-tam, et pourtant il en produit de ces sons ! Les anglophones l’appellent Talking drum (Tam-tam parlant.) Un adage wolof dit : « Un tama est facile à dérober, mais le problème, c’est de trouver un endroit où jouer - sans être entendu par son propriétaire. »

    Pour jouer du tama, Ndiogou était un virtuose. Dès qu’il frappait la peau, tous les souffles étaient coupés. A Battal et dans les villages environnants, on l’invitait chaque fois qu’il y avait un mariage, un baptême ou toute autre occasion de faire la fête.

    Cette année-là, il avait enterré sa mère. Il n’exprimait pas son chagrin, mais on le sentait préoccupé. Il continuait quand même à jouer du tama, comme si de rien n’était. Arame (sa mère) s’était, un jour, rendue à Diakor. A son retour, elle était tombée malade et avait perdu la voix. Le lendemain, elle était décédée. Tout le monde voyait dans cette mort subite, l’œuvre d’esprits maléfiques. Le chemin de Diakor était dangereux. « Seul un suicidaire, disait-on, emprunte cette route, la nuit. » Arame, qui n’avait pas tenu compte de ces dires, en avait payé le prix. Ndiogou, voulant en savoir davantage, avait pris, une nuit, le même chemin. Du moins, c’est ce que disent certains narrateurs que d’autres contredisent, arguant qu’il voulait juste rentrer chez lui.

    Ndiogou était parti à Diakor, en compagnie d’un groupe de villageois. Ils allaient à un mariage. Disons plutôt qu’ils emmenaient la jeune mariée, une habitante de Battal, à sa demeure conjugale. Il fallait arriver à destination avant le crépuscule. C’était la règle pour quiconque voulait se rendre à Diakor. Une dizaine de kilomètres séparait les deux villages. Au milieu de l’unique route qui les reliait, était un gigantesque tamarinier. Près de cet arbre centenaire, on retrouvait souvent, le matin, les cadavres glacés de voyageurs non avertis. Nul n’osait passer par-là, entre le crépuscule et l’aube. Ceux qui parvenaient à destination perdaient la voix, comme Arame, et mouraient dans les deux jours suivants. Des djinns farouches habitaient ce tamarinier à l’aspect terrifiant dont les branches, partant dans tous les sens, donnaient l’impression de surveiller les passants.

    La mariée était prête bien avant la fin de la matinée. Elle s’était fait tresser les cheveux la veille. On lui avait mis du henné sur ses mains et sur ses pieds, dessinant de jolies figures géométriques. Elle était parée de tous ses bijoux qui s’entrechoquaient en un doux tintement sur ses beaux habits neufs, chaque fois qu’elle bougeait. Elle était impatiente de partir, non pas pour rejoindre son mari, mais pour éviter de passer devant le tamarinier après le crépuscule. A part Ndiogou, qu’on sentait pourtant soucieux, tout le monde partageait cette angoisse. On attela trois charrettes, deux pour les femmes et une pour les hommes qui se mirent en tête. Certes, selon la coutume, la mariée devait partir la nuit, mais là, c’était un cas de force majeure. Le convoi se mit en route, en milieu d’après-midi. Les femmes sur les charrettes chantaient en battant des mains. Celles qui restaient, suivies d’une ribambelle d’enfants, chantaient avec elles, marchant derrière les charrettes jusqu’au sortir du village où elles s’arrêtèrent et continuèrent de chanter jusqu’à ne plus entendre les voix qui émanaient du cortège. Seule la mariée ne chantait pas. Ndiogou avait son tama. Tout le monde s’attendait à le voir jouer, mais il ne le fit point. Il était pensif, presque absent, tandis que les autres hommes parlaient des travaux champêtres et se racontaient des blagues.

    C’était vers la fin de l’hivernage. Les champs de mil et d’arachide, prêts pour la récolte, bordaient le sentier où stagnaient quelques flaques d’eau qui faisaient l’affaire des oiseaux assoiffés. Le soleil déclinant n’avait rien perdu de son ardeur. Même à l’ombre, on transpirait.

    Soudain, les voix se firent basses. On apercevait la cime du tamarinier. Sur un rayon d’un kilomètre autour de ce tamarinier, il n’y avait aucun autre arbre, aucun champ. Rien qu’une végétation sauvage composée de mauvaises herbes et de broussailles. On disait que c’était le champ des djinns. Aucun être humain ne se serait aventuré à le cultiver. Les générations passées en avaient fait l’amère expérience.

    A peine les derniers épis de mil dépassés, les cochers se mirent à fouetter les chevaux pour parcourir cette périlleuse distance le plus rapidement possible. Le danger, disait-on, n’était réel que la nuit, mais on n’était jamais tranquille quand on passait par-là, quelle que fût l’heure. Chacun retenait son souffle et récitait, dans son cœur, toutes les prières qu’il connaissait.

    Plus ils s’approchaient du tamarinier, plus la tension montait. Ndiogou restait imperturbable.

    Tout à coup, le cheval de devant se cabra, hennissant de panique. Les deux autres l’imitèrent. Les femmes poussèrent des cris et se couvrirent le visage avec leurs foulards. Les hommes invoquèrent leurs marabouts. On eut beau fouetter les étalons, ils refusèrent de faire un pas en avant. Plus on les frappait, plus ils reculaient. C’était évident qu’ils voyaient ou sentaient quelque chose d’effrayant. Cela se passait à quelques pas du tamarinier. Ce fut alors, que Ndiogou Fama, le tama sous l’aisselle, sauta sur l’échine du cheval devant lui et joua avec véhémence. Les trois charrettes s’ébranlèrent et roulèrent à une vitesse inouïe vers Diakor. Cela ressemblait à une scène de western, avec des chariots ayant à leurs trousses une tribu d’Indiens sanguinaires. Jusqu’à ce jour, nul n’a pu dire quel miracle s’était produit.

    Ils arrivèrent à Diakor plus tôt que prévu, tous sains et saufs.

    L’anecdote fut à peine relatée. La fête prit le dessus. La concession de l’époux était noire de monde. Une vache ayant été égorgée, quelques femmes s’affairaient dans un coin de la cour transformé en cuisine, tandis que d’autres, chargées d’accueillir la mariée, étalaient des pagnes devant elle et poussaient des youyous. Ndiogou, devançant la vedette du jour qui avait la tête recouverte d’un voile, faisait chanter son tama. On fit entrer la mariée dans sa chambre nuptiale. La fête continua, Ndiogou assurant l’animation. Il y avait à manger et à boire à n’en plus finir. Aux dires des convives, rien ne manquait.

    Ndiogou finit de jouer, tard dans la nuit. Il prit un pot d’eau et alla laver son visage baigné de sueur. Diouma, une des femmes qui avaient effectué le voyage avec lui, devina ses intentions et s’approcha de lui.

    - Encore une fois, bravo Ndiogou ! Pour jouer du tama, tu n’as vraiment pas d’égal. Tu as fait notre bonheur. Les gens de la maison sont tellement contents qu’ils ont préparé un lit pour toi, toi tout seul, à moins que tu ne veuilles te marier aujourd’hui.

    Ndiogou lui adressa un sourire, puis continua de laver son visage. Il avait un faible pour cette femme qu’il rêvait d’épouser depuis son enfance.

    - C’est gentil de leur part, mais je retourne à Battal.

    - Ndiogou, nul ne doute de ta force et de ta bravoure, mais un djinn n’est ni un taureau, ni un boa, ni une lionne. Passe la nuit ici et reprend le chemin avec nous, demain matin. Tu sais bien, que ce chemin est dangereux à cette heure-ci.

    - Quelle que soit l’heure et quel que soit le chemin, répondit Ndiogou, j’irai dormir à Battal.

    Diouma s’éloigna, le visage endeuillé. Elle aussi, avait un faible pour Ndiogou, mais elle savait, comme tout le monde, que rien ni personne ne pouvait faire revenir cet homme sur sa décision.

    Ndiogou finit sa toilette, décrocha son tama suspendu à un des pieux de la palissade et traversa la cour bondée de monde. Nul n’eut le courage de l’arrêter. Un silence de mort s’installa. Sous un clair de lune rehaussé par des feux de bois, tous ces gens médusés, car connaissant ses intentions, le regardaient partir avec l’intime conviction qu’ils le voyaient vivant pour la dernière fois.

    (A suivre)
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    Etudes Re: [NOUVELLE] Les Nouvelles fantastiques (Par: Man Dofbi)

    Message par Man Nit Ki 2007-06-14, 09:58

    Je balance quand même la suite, pour les djinns qui liront.
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    Etudes Re: [NOUVELLE] Les Nouvelles fantastiques (Par: Man Dofbi)

    Message par Merlina Mujer Divina 2007-06-14, 12:06

    Man Nit Ki a écrit:Je balance quand même la suite, pour les djinns qui liront.
    La suite please feu feu feu feu
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    Etudes Re: [NOUVELLE] Les Nouvelles fantastiques (Par: Man Dofbi)

    Message par Man Nit Ki 2007-06-14, 12:21

    Enfin une lectrice !Ehey
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    Etudes Re: [NOUVELLE] Les Nouvelles fantastiques (Par: Man Dofbi)

    Message par Man Nit Ki 2007-06-14, 12:59



    NDIOGOU ET LES DEMOISELLES DJINNS (suite et fin)

    Un petit vent frais soufflait. Les étoiles jouaient à cache-cache derrière les nuages épars. Il n’y avait rien d’inquiétant dans l’air, du moins pour l’instant. Ndiogou respira profondément, souffla silencieusement et marcha d’un pas décidé. Ceux qui osèrent sortir de la cour pour le suivre des yeux, le virent s’engouffrer dans la brousse, sous le manteau de la nuit. Les plus compatissants formulèrent des prières pour lui. Diouma connut la pire angoisse de sa vie.

    Dès que Ndiogou fut hors du village, il vit devant lui, au bord du chemin, une vieille femme assise sur une souche. Elle était vieille, cette femme, si vieille qu’on l’aurait crue millénaire. Sous la pleine lune, de longs cheveux blancs comme du coton tombaient de sa tête ébouriffée et se répandaient à ses pieds. Son visage était si ridé qu’une vache ne retrouverait pas son veau dans ses plis. Sur ses genoux osseux, ses jambes rabougries soutenaient ses mains tremblotantes aux doigts fourchus dont les ongles, longs et brillants, perçaient la chute de la chevelure, tels des rochers saillants sous une cascade.

    - Ndiogou ! dit-elle, quand l’homme fut à quelques pas d’elle.

    Ndiogou sentit son corps frissonner et ses cheveux se dresser sur sa tête. La voix qu’il venait d’entendre était celle de sa défunte mère. Il n’y avait aucun doute. Il s’arrêta et dévisagea la vieille femme. Il ne vit en elle aucun trait d’Arame, pourtant il ne pouvait se permettre d’aller plus loin, sans en avoir le cœur net. Il resta immobile, se demandant qui était ce personnage. La même voix lui dit d’un ton sentencieux :

    - Retourne d’où tu viens !

    Il jeta un regard dédaigneux sur l’étrange créature à la bouche édentée et continua son chemin à travers les champs, sans se retourner. « Ma mère, se dit-il, ne m’aurait pas ordonné de faire demi-tour, car elle sait que je ne reviens jamais sur ma décision. »

    Dès qu’il sortit des terres cultivées pour entrer dans ce qu’on appelait « le champ des djinns », une boule de feu tomba du ciel et s’écrasa à quelques mètres devant lui. Au même moment, il entendit des rires de jeunes femmes. Il marcha vers la boule de feu qui disparut immédiatement. Son tama sous l’aisselle et son poignard gainé pendant à sa cuisse, il continua son chemin. Quelques minutes plus tard, une autre boule de feu tomba devant lui et il entendit les mêmes rires de jeunes femmes. La même scène se réitéra par intermittence, jusqu’à ce qu’il arrivât devant le tamarinier. Là, il y eut subitement comme des milliers de feux d’artifice embrasant le ciel. Ébloui par toutes ces lumières, Ndiogou ferma les yeux, un court instant. Quand il les rouvrit, il se vit au milieu de son village. Battal était là, avec ses cases et ses arbres. Quelque chose cependant lui disait que tout cela était fictif. Il avait l’habitude de marcher et il savait qu’il ne pouvait pas, en si peu de temps, arriver à Battal.

    De ces cases, provenaient des voix qui lui disaient : « Ndiogou, je suis untel ! Viens me saluer ! » Il pressentit le piège. Ils reconnaissaient bien ces voix, dont celle de sa mère, mais elles appartenaient à des personnes qui, étant passées devant le tamarinier, les avaient perdues avant de rendre l’âme. Entrer dans une de ces cases, ne pouvait donc être salutaire. Il comprit qu’il ne devait pas quitter le chemin qu’il suivait et qu’il ne devait surtout pas les laisser entendre sa voix.

    Ceux de ma génération et ceux des générations d’avant se souviennent sans doute qu’on leur disait, dans leur enfance, de ne pas élever la voix à certaines heures, notamment au crépuscule. Les djinns, disait-on, captent les voix. Toutefois, il n’y a pas que les djinns qui peuvent utiliser les voix d’autrui. Il n’y a qu’à écouter les récits des anciens.

    Ismaïla Diène, un des formidables enseignants que j’ai eu la chance d’avoir, raconte dans son livre « L’APPEL DU PHARE » :

    « Une nuit, tout dormait quand soudain le vrombissement d’un car immobilisé nous arracha au sommeil. Debout, j’entendis clairement la voix réelle de ma maman qui s’exclama : « Is, que ton village est éloigné ! »

    Ce diminutif de mon prénom n’étant usité que par mes proches me confirma que c’était bien ma mère.

    Surpris et ravi à la fois en cette heure si tardive de l’arrivée impromptue de ma chère maman je m’emparai de ma torche. La porte à peine ouverte, je risquai un regard dans les ténèbres quand, jailli des profondeurs de l’opacité, un bouc tout blanc, d’un bond, m’étala à terre d’un rude coup de tête au front et disparut miraculeusement.
    »

    Tout laissait à croire que les djinns lisaient dans les pensées de Ndiogou. Il leur fallait changer de tactique. Le village disparut en un clin d’œil. De jeunes femmes sautèrent du tamarinier et entourèrent Ndiogou. Ah, mon Dieu ! Comme elles étaient belles ! A côté d’elles, Miss Sénégal aurait l’air d’une ordure. Leurs peaux étaient faites de lumière, comme des lampes allumées. Leurs yeux au blanc immaculé étaient pareils à des rubis, et l’éclat de leurs dents faisait penser à celui d’une lune bien pleine dans un ciel limpide. Voulez-vous que je vous décrive leurs lèvres ? Non, je ne trouve pas les mots. Les colliers de diamant à leurs cous se posaient délicatement sur leurs seins arrondis et fermes, léchant parfois leurs ventres plats. Leurs hanches, galbées proportionnellement à leurs tailles, tombaient sur d’interminables jambes qui feraient rêver plus d’un poète. Elles avaient, chacune, des dizaines de ceintures de perles étincelantes autour des reins. Les mêmes perles ornaient leurs longs cheveux joliment tressés. Beaucoup d’hommes rendraient le dernier soupir, rien qu’en voyant de telles créatures. Et dire que les houris du paradis sont encore plus belles !

    Ndiogou ne se laissa pas impressionner par ces nymphes. Seule Diouma était dans son cœur. Il n’avait jamais éprouvé de l'attirance pour une autre beauté. Il dégaina son poignard. Elles éclatèrent de rire et l’une d’elles prit la parole :

    - N’est-ce pas toi qui es passé par ici, cet après-midi, en jouant du tama ? Nous ne voulons pas te faire de mal. Nous voulons seulement que tu joues pour nous car nous avons envie de danser.

    Elles ne savaient pas à qui elles avaient affaire. Ndiogou, l’intrépide, fit un pas en avant. La femme en face de lui posa son pied sur le sien, tout en le toisant d’un air hautain. Il sentit aussitôt ses orteils se glacer. Telle une décharge électrique, cette froideur commença à monter le long de sa jambe à tel point qu’il ne pouvait plus bouger. Il comprit pourquoi tous les corps qu’on retrouvait près du tamarinier étaient si glacés.

    - Joue pour nous ! ordonna la demoiselle.

    Réalisant qu’il ne pouvait pas user de violence pour gagner ce combat, Ndiogou rengaina son poignard et s’empara de sa baguette. Le tama s’exprima : « Wrong ! Wrong ! Rong ! Tong ! Tong ! » Les demoiselles djinns sautèrent et se mirent à trépigner. Ndiogou dégagea sa jambe redevenue normale et continua de jouer. Ah ! Comme j’aurais aimé pouvoir, avec des mots, transcrire les sons du tama ! Les donzelles étaient obnubilées par le rythme. Fut pris qui croyait prendre. La musique a cela de particulier : elle possède le corps, l’esprit, le cœur et l’âme. Même le tamarinier se trémoussait. Qui dit que les plantes n’ont pas une vie secrète ? Ô musique, quand tu nous tiens !

    Elles dansaient et elles dansaient. Leurs belles jambes effilées ne pouvaient résister aux sons du tama. Leurs bras dénudés brassaient l’air. Qui n’a jamais vu la danse des demoiselles djinns, a sûrement une vision très réduite de la beauté. Ndiogou continua de jouer, tout en marchant. Les demoiselles dansaient autour de lui, sans se rendre compte qu’elles quittaient leur territoire.

    Quand ils parvinrent à Battal, on eût dit que le temps s’était arrêté. Il n’y avait pas âme qui vive. Tout le monde pouvait entendre le tama de Ndiogou, mais nul n’osait passer le nez dehors. Les djinns dansaient toujours.

    Ndiogou arriva devant la porte de sa maison. Il fit rugir son tama : « Rong ! Tong ! Tong ! Tong ! Wrong ! Rong ! Tong ! Tong ! » La danse fut endiablée, des heures durant.

    Soudain, le coq chanta et les djinns disparurent. Ndiogou vit devant lui un poisson qui sautillait en disant, avec la voix de sa mère : « Ndiogou, aide-moi ! »

    Il s’agenouilla, poignarda le poisson et répondit : « Un poisson vit dans l’eau, et les morts ne parlent pas. » Une opaque fumée blanche se dégagea du poisson qui s’évapora.

    Ndiogou entra dans sa case et, le sourire aux lèvres, il se dit : « L’âme de ma mère peut enfin reposer en paix ! »



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    Etudes Re: [NOUVELLE] Les Nouvelles fantastiques (Par: Man Dofbi)

    Message par Merlina Mujer Divina 2007-06-14, 13:34

    Mercii beaucoup Man Nit Ki , chaque nuit avant de dormir je lis une de ces histoires. Ehey
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    Etudes Re: [NOUVELLE] Les Nouvelles fantastiques (Par: Man Dofbi)

    Message par Nemie 2007-06-14, 14:12

    Toujours aussi impréssionnantes tes histoires
    Un grand merci et bravo toubarfakalah machalah Ehey j'ai adoré dommage que tu ne puisses relater le son du tama avec des mots.
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    Etudes Re: [NOUVELLE] Les Nouvelles fantastiques (Par: Man Dofbi)

    Message par Sugar 2007-06-19, 18:38

    merci encore une fois man nit ki et désolée de ne pas l'avoir lu plus tôt. en fait, c'est parce que cela fait un moment que je ne me suis pas connectée. en tout cas bravo et vivement une autre!!!
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    Etudes Re: [NOUVELLE] Les Nouvelles fantastiques (Par: Man Dofbi)

    Message par Absciss BABISTO 2009-06-11, 10:23

    Mamy a écrit:merci encore une fois man nit ki et désolée de ne pas l'avoir lu plus tôt. en fait, c'est parce que cela fait un moment que je ne me suis pas connectée. en tout cas bravo et vivement une autre!!!
    bounce M'enfin on s'en fout nous héhé !

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